Alors que les législatives se rapprochent à grands pas, le paysage politique s’anime au sein du parti Tiako i Madagasikara (TIM). Les coulisses révèlent une lutte d’influence acharnée entre les différentes factions internes, chacune cherchant à placer ses pions stratégiquement en prévision du scrutin à venir.
Dans un contexte où la concurrence politique est féroce, le choix des futurs candidats au sein du TIM est loin d’être une tâche aisée. La compétition s’intensifie entre les prétendants, et certaines surenchères financières sont même évoquées pour rallier les soutiens nécessaires. Au sommet du parti, les membres du bureau politique veulent tirer leur épingle du jeu dans la cacophonie. Les coulisses de ce parti de l’opposition sont donc le théâtre d’une compétition féroce entre différentes factions, chacune cherchant à consolider sa position en vue du scrutin à venir.
Ressources financières
Les enjeux sont de taille, et les rivalités internes se cristallisent autour de la sélection des futurs candidats et de la stratégie à adopter pour garantir le succès électoral. Dans ce contexte, les noms des potentiels candidats circulent avec insistance, alimentant les spéculations et les débats au sein du parti. Les soutiens politiques, les réseaux d’influence et même les ressources financières deviennent des atouts cruciaux dans cette lutte pour le pouvoir.
Frustration
Dans le 1er arrondissement, traditionnellement reconnu comme fief du TIM, le nom de Guy Rivo Andrianarisoa fait surface comme prétendant au poste de député. Cependant, son absence prolongée du pays depuis 2018 a terni sa popularité au sein de la base du parti. Sa potentielle candidature risque ainsi de susciter des vagues de frustration parmi les partisans historiques. Hanitra Razafimanantsoa, actuelle députée en poste, serait alors sur le point de décrocher l’investiture du parti dans cette circonscription.
Mauvaise pente
Dans d’autres circonscriptions, telles que l’Atsimondrano, les militants du TIM expriment leur volonté de soutenir de nouveaux visages, délaissant parfois les candidats en place. Malgré une baisse de popularité notable, des figures comme Alain Ratsimbazafy, député en poste, continuent de bénéficier du soutien des dirigeants du parti, illustrant les tensions entre la base militante et les élites dirigeantes. Pourtant, rien n’est encore fixé dans l’Atsimondrano, indique une source au courant du dossier, même si Alain Ratsimbazafy est sur la mauvaise pente dans ce district.
Parachutage
Le secrétaire général du TIM, Riana Andriamasinoro, semble lui-même sur le point de briguer un poste électoral dans le 4ème arrondissement. Cette éventualité bouleverserait l’équilibre des forces au sein du parti dans cette circonscription, menaçant la position de l’actuel député, Emilien Ramboasalama, qui ne compte pas se laisser détrôner sans combattre, mobilisant activement la base pour contrer toute candidature qu’il qualifierait de « parachutée ».
Dynamisme
Todisoa Andriamampandry, quant à lui, semble jouir d’une position solidement ancrée dans le 6ème arrondissement. Réputé pour son dynamisme et son engagement social, ce député est bien placé pour obtenir un nouveau mandat sous les couleurs du TIM, malgré les remous agitant le parti à l’échelle nationale. D’ailleurs, le bureau national du parti évite de chasser cet enseignant chercheur de son poste de député.
Rija R.
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