La gendarmerie a réussi à mettre un terme à un sinistre cas de rapt d’enfant à Soamanatombo, Anosy. Deux femmes, âgées de 32 et 26 ans, ont été appréhendées après l’enlèvement d’un enfant d’un an, survenu le vendredi 1er décembre.
Les parents, des commerçants locaux, ont été plongés dans l’angoisse lorsque leur enfant a subitement disparu sur le marché de Soamanatombo. Pendant quelques minutes d’inattention, des individus inconnus ont emmené l’enfant avec eux. Malgré les efforts de la famille et des proches, la recherche initiale a été infructueuse. Face à cette détresse, la famille a lancé un appel à l’aide sur Facebook, accompagné de la photo de l’enfant disparu, avant de déposer une plainte à la gendarmerie.
Deux jours après la disparition, les ravisseurs ont exigé une somme de 700 000 Ariary pour la libération de l’enfant, communiquant cette demande par SMS. Exploitant cette piste, les gendarmes ont élaboré un plan pour piéger les ravisseurs. Le résultat ne s’est pas fait attendre : une femme de 32 ans a été appréhendée à Ampanefy, Antananarivo Atsimondrano, alors qu’elle était surprise à son domicile avec l’enfant.
La coopération rapide des forces de l’ordre a également conduit à l’arrestation d’une autre femme de 26 ans, déjà suspectée par la famille de la victime d’être impliquée dans le rapt. Une complice mineure, une fille de 12 ans, a également été identifiée. Lors des interrogatoires, les deux femmes ont avoué que l’enfant était destiné à être vendu.
Les suspectes ont été emmenées au poste de gendarmerie pour être interrogées et placées en garde à vue. L’enfant a été rapidement remis à ses parents, mettant fin à l’angoisse qui a pesé sur la famille pendant plusieurs jours.
Cet incident souligne l’importance pour les parents de rester vigilants à l’égard de leurs enfants, même dans des endroits familiers comme les marchés, et d’être prudents vis-à-vis des inconnus, y compris les employées de maison. Les autorités appellent à une vigilance accrue pour assurer la sécurité des enfants dans la communauté.
Yv Sam
