155 000. En ariary, c’est le salaire minimum à Madagascar. Un chiffre énergiquement dénoncé par les syndicats des travailleurs en début de semaine, à l’occasion du 1er mai. Face à un pouvoir d’achat qui ne cesse de baisser, les travailleurs ont interpellé les pouvoirs publics et le patronat pour une amélioration de la situation. Mais ce sont surtout les travailleurs qui sont les plus à convaincre, d’après les syndicats, car il leur appartient de prendre leur avenir en main. Mais pour le moment, la lutte syndicale à Madagascar, politisée pendant des décennies, peine à retrouver une crédibilité auprès des travailleurs. « Une situation qui arrange le patronat », commentent les syndicalistes les plus actifs. Le marasme économique qui perdure à Madagascar n’est ainsi pas pour améliorer la situation des travailleurs et n’incite pas à la création d’emplois décents. A l’occasion du 1er mai, les syndicats n’ont pas manqué de souligner qu’ils ne s’avouent pas vaincus et entendent poursuivre leur combat.
80%. C’est le pourcentage des titulaires du permis de conduire qui ont déjà pu obtenir leur permis biométrique. Il en est de même pour les cartes grises des véhicules. A sept mois de l’échéance du 31 décembre 2017, dernier délai pour le remplacement du permis de conduire et de la carte grise en biométrique, le centre immatriculateur a rappelé, cette semaine, que les usagers désirant obtenir le permis de conduire et la carte grise biométriques ne devront pas attendre les deux derniers mois pour entamer les démarches à Ambohidahy. Dans la mesure où plus des trois quarts des usagers ont déjà obtenu leurs documents biométriques, l’affluence à Ambohidahy est en ce moment moins importante, mais si l’on se réfère aux habitudes des usagers à attendre le dernier moment, il n’est pas à exclure que les bousculades dans les files d’attente reviennent à nouveau à l’approche de la date butoir.
Hanitra R.