Une semaine après la chute de Bachar Al Assad, les Syriens s’interrogent sur leur avenir. Ils savent qu’il ne dépend pas d’eux car le pays est au centre d’un enjeu géopolitique qui les dépasse totalement. Les grandes puissances sont en train de manœuvrer pour garder leur influence sur le pays. Les Etats-Unis, la Russie, la Turquie, l’Iran, les pays arabes du Moyen-Orient et les nations européennes se concertent pour que le pays ne sombre pas dans le chaos et que le souhait de ses habitants de le voir devenir un état stable et démocratique devienne une réalité.
Les grandes puissances au chevet de la Syrie son
L’exemple de la Libye et de l’Irak reste très présent dans l’esprit des observateurs. De nombreuses années après le renversement et la mort de leur dictateur, ces factions sont la proie de rivalités sanglantes entre elles, chacune ayant son allié extérieur. Leur lutte d’influence empêche l’installation d’un régime démocratique. Le spectacle de la joie de la population syrienne libérée du joug de Bachar Al Assad a été particulièrement réconfortant, mais maintenant, il s’agit de savoir quel sera l’avenir de la Syrie. Les libérateurs ont été acclamés, mais ils sont regardés avec méfiance par les grandes puissances. Les Etats-Unis disent que le chef du mouvement qui a mené l’offensive contre l’armée syrienne est un terroriste notoire. La Russie, qui est empêtrée dans sa guerre avec l’Ukraine, a organisé le départ d’Assau Raïs et l’a accueilli sur son territoire. Ce dernier a d’ailleurs affirmé qu’il ne s’agissait pas d’une fuite. La Turquie d’Erdogan, puissance tutélaire incontournable, garde un œil sur les forces kurdes stationnées dans le nord. Israël veut profiter de la situation pour installer près de 30.000 colons sur le Golan. La France a décidé d’envoyer ce mardi sa première mission diplomatique depuis de nombreuses années. Tous les analystes restent très prudents et n’osent émettre aucun avis sur l’évolution de la situation. La question qui se pose est « Quel avenir pour la Syrie ? ».
Patrice RABE
Les minorités ethniques et religieuses seront persécutées et contraintes de fuir le pays. Le pays sera tout simplement déchiqueté, ingérable et impossible à unifier comme ils sont devenus La Lybie et l’Irak. Au grand bonheur des pays vautours que vous avez cités dans l’article..
Les grandes puissances qui on fait tomber Assad maintenant cherchent un accord pour mettre un leur homme au pouvoir dans le pays..
Plusieurs intérêts sont à discuter entre les Pays pour arriver a partager les ressources : espérons qu’ils laissent quelque peu pour le peuple.