Les Tananariviens sont oppressés par cette chaleur étouffante qui les fait suffoquer, ces derniers jours. Ils viennent d’apprendre aussi que le taux de pollution de la Capitale n’a jamais été aussi élevé. Les climatologues ont tout de suite fait le rapprochement avec ce réchauffement climatique qui est en train de bouleverser notre environnement. La Grande île, comme beaucoup d’autres pays, pâtit du non-respect des règles par les grandes nations pollueuses de la planète. Ce que nous subissons à Tana n‘est que la partie visible de ce bouleversement climatique, mais toutes les régions de l’île subissent des dommages encore plus importants. La communauté internationale est consciente des méfaits de ce réchauffement climatique sur le Sud de l’île.
L’espoir d’éviter une catastrophe climatique
Les pays du continent africain ont parlé d’une seule voix pour dénoncer ce réchauffement climatique dont ils subissent les conséquences. L’intervention du président malgache a été remarquée par tous les participants. La ministre de l’Environnement de notre pays a eu de nombreux contacts avec les représentants de grands pays de la planète. Elle a pu leur parler du drame vécu par les habitants du Sud de la Grande île. Les médias en ont rendu compte. La nécessité de résoudre le problème de l’approvisionnement en eau dans cette région a été exposée. Pour ce faire, la pose d’un pipeline est la solution envisagée et le financement de l’opération s’élève à plusieurs centaines de millions de dollars. Le plaidoyer fait a été éloquent, mais on ne sait pas s’il fera bouger les lignes. Les discussions durant cette COP26 ont été très vives, la pression de l’opinion peut être déterminante. La conscience du danger est en train de s’imposer. On attend les résolutions qui vont sortir à la fin de ce sommet, mais le plus important est la suite qui leur sera donnée car on peut encore éviter la catastrophe.
Patrice RABE
