L’espoir d’une trêve qui renaît

Alors que des actions militaires ont été menées hier par Israël dans Rafah, des pourparlers vont de nouveau avoir lieu au Caire. Une délégation a été envoyée par Benyamin Netanyahu dans la capitale égyptienne pour reprendre les discussions. La branche politique du Hamas va envoyer, elle aussi, une délégation qui quittera bientôt Doha pour achever les négociations autour d’un projet de cessez-le-feu dans la bande de Gaza. Elles sont qualifiées par un de ses membres de « dernière chance pour Israël d’obtenir la libération des otages ». L’espoir n’est donc pas vain de voir la tension retomber et de ramener les deux parties à la raison.

L’espoir d’une trêve qui renaît

Malgré l’annonce faite par le Hamas, dimanche soir de son acceptation d’une proposition de cessez-le-feu par le Qatar et l’Egypte, Israël avait commencé son opération militaire dans Rafah et avait provoqué le tollé de la communauté internationale. Un de ses porte-paroles avait affirmé qu’il s’agissait d’une action limitée, mais les Américains avaient décidé de suspendre la livraison de certaines armes qui étaient destinées à Tsahal. L’Union européenne avait manifesté sa désapprobation. Cependant, l’explication de l’attitude du cabinet israélien est venu par la suite. La délégation de négociateurs de l’État hébreu avait déjà quitté le Caire dimanche soir et n’avait pas été au courant de l’évolution des négociations. Benyamin Netanyahu a donc envoyé une nouvelle équipe poursuivre les pourparlers. Comme nous l’avons annoncé dans une de nos précédentes chroniques, l’accord prévoit une trêve de quarante-deux jours et la libération d’otages israéliens et de prisonniers palestiniens. Cela se fera selon des modalités à fixer. Les discussions qui auront lieu seront âpres car chaque partie a des arguments à faire valoir. Il faudra que chaque camp fasse preuve de souplesse pour parvenir à ce cessez-le-feu tant espéré par les populations de cette région.

Patrice RABE