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dimanche, avril 28, 2024
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LFR : Un taux de croissance de 0,8% pour budget orienté vers les secteurs sociaux

Le MEF a bouclé l’une des lois de finances rectificative les plus dures à accoucher.

Comme partout dans le monde, la pandémie de Covid-19 entraîne son lot de conséquences catastrophiques sur les économies. Madagascar n’est évidemment pas épargné par le phénomène.

Avec un taux de croissance de 5,5%, la loi de finances initiale 2020 était censée être celle de la relance économique pour la réalisation des objectifs du Plan Emergence Madagascar. Malheureusement les objectifs ambitieux de ce budget ont dû être revus à la baisse dans la loi de finances rectificative marquée par la crise sanitaire

Adopté

Le taux de croissance économique est fixé à 0,8% lit-t-on notamment dans le communiqué de la Présidence de la République. Soit une baisse de 4,7% par rapport à la loi de finances initiale dont le taux de croissance était fixé à 5,5%. En tout cas, cette LFR 2020 a été l’une des plus difficiles à accoucher. Mais le plus dur a été fait puisque le Conseil des ministres l’a finalement adopté. Et ce, après d’intenses négociations et de consultations menées par le ministère de l’Economie et des Finances. En tout cas, avant cette adoption suite à une présentation par le MEF, les deux chefs de l’exécutif ont également mené des séances d’échanges et d’arbitrage avant d’adopter ce budget essentiellement tourné vers les secteurs sociaux. “ Les priorités de cette loi de finances sont notamment la santé, l’éducation, la sécurité mais aussi la mise en place d’infrastructures pour le développement  dans les différentes régions du pays”, souligne le gouvernement qui entend ainsi continuer à baser la relance économique avec comme principe l’égalité de toutes les régions. Le gouvernement entend également mettre en œuvre le Plan multisectoriel d’urgence pour sauver les entreprises. Des rencontres entre les différents ministères à vocation économique et probablement le Président de la République, d’une part et le secteur privé de l’autre sont d’ailleurs attendues dans les jours qui viennent.

Limités

Dans tous les cas, la tâche sera très difficile pour le gouvernement qui sera obligé de relancer l’économie avec des moyens très limités. En effet les recettes publiques ont considérablement chuté à cause de ces 4 mois de blocage. Les recettes fiscales ont baissé de presque de moitié avec une réalisation de 2 757 milliards ariary et ont perdu ainsi près de 1 272 milliards ariary sur le premier semestre. Pour la douane, les recettes se chiffrent 2 421,6 milliards ariary et ont ainsi perdu 586 milliards ariary sur le premier semestre. Dans tous les cas, c’est avec ce budget que l’Etat entend faire face à ses fonctions régaliennes et de faire en sorte que l’économie survive de cette crise sanitaire sans précédent. Tout en mettant en œuvre le plan multisectoriel d’urgence pour sauver le secteur privé qui est aussi l’un des piliers de la relance. Et pour cela les appuis des bailleurs de fonds sont attendus

R.Edmond.

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