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mardi, juin 24, 2025
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L’Harmattan : Trois ouvrages sur Madagascar durant le confinement

La couverture de « La gestion des déchets ménagers d’Antananarivo : La dichotomie entre la haute ville et les bas-quartiers » de Fumi Yamada.

La maison d’édition l’Harmattan n’a pas chômé durant le confinement, en sortant pas moins de trois ouvrages en 2020. En premier lieu, « Madagascar et l’intégration régionale : état des lieux, défis et perspectives », au mois de mai, coécrit par Matthieu Fau-Nougaret, Faratiana Esoavelomandroso et Lovamalala Randriatavy. Ce livre est un croisement des « regards du monde académique, des praticiens, des bailleurs de fonds et du secteur privé pour envisager les voies et moyens d’optimiser l’efficacité et l’efficience de l’intégration régionale pour Madagascar ».  

Ce traité économique a été ensuite suivi par « Le famadihana et la résurrection des morts

Etude malgacho-biblique d’un rire en relation avec la foi en la résurrection » au mois de mai également. Un livre de Maurice Rabemanantsoa qui ne s’adonne pas à un regard en plongée, dogmatique et chrétien des traditions des anciennes colonies françaises en Afrique. Le résumé en dit un peu plus. « Des chrétiens malgaches pratiquent cette tradition ancestrale : cela interroge sur la relation entre foi et culture. Spécifiquement pour l’Église catholique, la vénération des reliques et le culte des saints tiennent une place particulière. En les comparant avec le Famadihana, ce rite malgache peut aider à comprendre la foi et la pratique chrétienne. »

Au mois de juin paraissait « La gestion des déchets ménagers d’Antananarivo : La dichotomie entre la haute ville et les bas-quartiers » de Fumi Yamada. « L’étude part du constat de l’omniprésence des déchets dans tous les coins de la ville d’Antananarivo, que ce soit dans la « haute ville » ou dans les « bas-quartiers ». À partir de cette observation, nous pourrions concevoir la capitale malgache comme une seule entité faisant face à un problème commun : la difficulté à gérer les ordures. Cependant, ces deux localisations présentent en effet des aspects différents, non seulement sur le plan géographique mais aussi historique, culturel et sociologique. La question se pose alors de savoir si les habitants des deux quartiers agissent différemment pour gérer le problème des déchets. Cette étude interroge notamment plus de 200 résidents qui produisent des déchets ménagers tous les jours. »

Recueillis par Maminirina Rado

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