Avec un nouveau directeur à sa tête, la Jirama franchit une nouvelle étape de son redressement. L’heureux élu a un profil professionnel intéressant et il doit se mettre tout de suite au travail pour remettre sur pied cette société nationale qui a lentement périclité et qui a touché le fond l’année passée. Les efforts d’assainissement de sa gestion ont commencé cette année, mais c’est une réorganisation totale de la société qui doit être effectuée et la mise en place d’un plan d’investissements sérieux pour répondre aux besoins des consommateurs malgaches.
L’immense tâche du Nouveau D.G. de la Jirama
Tout le monde est conscient, le régime le premier, de la nécessité de remédier à la situation catastrophique de la Jirama. Les épreuves traversées par les consommateurs durant les derniers mois ont obligé les dirigeants à ne plus tergiverser et à prendre le problème à bras le corps. Pour renflouer la trésorerie, celui des vols d’électricité a commencé à être traité. Les résultats des brigades de contrôle ont commencé à produire des effets. L’administrateur délégué qui a remplacé l’ancien D.G. occupait la fonction à titre provisoire et c’est le nouveau directeur désigné après un appel d’offre qui va s’atteler à la mise en place d’une société nationale digne de ce nom. Ce dernier est un cadre de haut niveau qui a été directeur des opérations d’Airtel en R.D.C. Il a certainement été choisi, parmi beaucoup d’autres, pour son expérience professionnelle. C’est un véritable challenge qui l’attend. Il devra faire preuve de rigueur et d’esprit d’innovation pour redorer le blason d’une société qui devrait faire la fierté de la nation. Le processus sera très long et dépendra des moyens de financement dont il disposera. La construction de diverses centrales électriques a été envisagée. Les projets ont été annoncés par le régime, mais les partenaires qui étaient censés les entreprendre n’ont pas donné suite à leurs promesses. Le nouveau D.G. de la Jirama doit maintenant relancer toutes ces initiatives tout en se mettant en accord avec les bailleurs de fonds internationaux. C’est un travail titanesque qui l’attend et on lui souhaite de réussir une mission essentielle pour la survie de la nation.
Patrice RABE