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samedi, mai 17, 2025
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Camille Vital : « L’intérêt national doit primer sur les ambitions personnelles »

Pas de développement sans paix ni sécurité ni solidarité, selon le numéro Un de « Hiaraka Isika ».

Avant de prendre l’avion pour rejoindre son poste dans l’île sœur samedi,  l’actuel Ambassadeur de Madagascar à Maurice et non moins ancien Premier ministre, s’est exprimé sur les affaires nationales.Unité et solidarité. Le président du parti, comme le nom de son parti « Hiaraka Isika » l’indique, Camille Vital appelle les Malgaches à faire montre d’unité et de solidarité afin d’œuvrer ensemble pour le développement du pays qui requiert un climat de paix et de sécurité. Il exhorte aussi les acteurs politiques à « faire primer l’intérêt national sur les ambitions personnelles ».Contexte mondial. L’Ambassadeur qui est bien placé par rapport à la situation internationale, tient à faire remarquer que «  le contexte économique mondial impacte sur la situation à Madagascar qui fait aussi face à des difficultés aggravées par des crises géopolitiques telles que la guerre en Ukraine et les tensions au Moyen-Orient ». Ce qui n’occulte en rien, ajoute-t-il, la volonté du régime d’engager le pays sur la voie du développement. « En dépit des contraintes, tant sur le plan national qu’à l’échelle internationale, les efforts du gouvernement sont palpables, notamment à travers la mise en place d’infrastructures sur l’ensemble du territoire où aucune Commune, aucun District ni aucune Région n’est oublié », soutient-il.Grands projets. Il, c’est évidemment Camille Vital qui cite entre autres, les infrastructures dans le domaine de l’Enseignement et de l’Éducation, ainsi que les autres grands projets comme l’autoroute Antananarivo-Toamasina. Selon le général à la retraite, quoiqu’un militaire reste toujours au service du « Tanindrazana », « une nouvelle crise politique pourrait réduire à néant les avancées réalisées jusqu’ici ». L’ancien locataire de Mahazoarivo de noter que « depuis la pandémie de Covid-19, le gouvernement n’épargne aucun effort pour relancer l’économie et accélérer le développement. Les résultats de ces efforts ne sont pas immédiats mais nécessitent du temps ».Soutien des bailleurs. En tout cas, il est fermement convaincu que « le régime en place est sur la bonne voie ». Il en veut pour preuve le soutien des bailleurs de fonds et l’engagement des partenaires bilatéraux. Pour ne citer que le projet  des Emirats Arabes Unis d’investir 10 milliards de dollars dans la Grande Ile. « Le pays ne peut pas se permettre une nouvelle crise face aux défis qu’on doit relever. D’éventuels troubles ne pourraient que freiner le processus initié par le président Andry Rajoelina pour rattraper le retard de développement accumulé depuis des années », estime-t-il». Une manière, pour le Général de Division, de dire que l’unité et la solidarité des Malgaches revêtent un intérêt …Vital.Propos recueillis par R.O

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3 Commentaires

  1. Bômba, général retraité  » avec son bijou de la famille totalement en panne  » est devenu l’instrument de la répression sous le régime de Radomelina. Son rôle à la tête du Sénat illustre un système où les institutions servent à museler l’opposition et non à représenter le peuple .

    En 2018, Radomelina qualifiait le Sénat de « gouffre financier inutile », promettant son éradication. Une fois au pouvoir, il fait volte-face : le budget du Sénat augmente, des véhicules de luxe sont offerts aux sénateurs, et Bômba est placé à sa tête. Ce retournement de veste révèle un objectif clair : utiliser le Sénat pour asseoir le pouvoir du président.

    Bômba ne sert pas l’intérêt général. Il agit comme un outil de terreur, réprimant toutes les voix dissidentes. Sa nomination ne vise qu’à lui offrir une couverture officielle pour exécuter les ordres de Radomelina.

    La contradiction entre les promesses de campagne et les actes au pouvoir est flagrante. Radomelina avait promis de réduire les dépenses inutiles ; il les amplifie. Les Malgaches, étouffés par les difficultés économiques, voient ces privilèges comme une insulte directe .

    Le cas Bômba montre l’urgence d’une réforme profonde. Les institutions doivent cesser d’être des outils de répression et servir l’intérêt public. Le peuple malgache a le droit d’exiger des dirigeants intègres et responsables. Il est temps de mettre fin à ces pratiques qui détruisent la nation.

  2. 10 milliards de dollars pour Rainilainga et son fils aîné ?! Ce dernier bizarrement qui se comporte comme un tarlouze avec Mohammed Alabar le magnat Émirati !

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