La rentrée judiciaire pour Antananarivo s’est déroulée, hier, à la salle d’audience de la Cour suprême d’Antananarivo. En marge de cette cérémonie, la ministre de la Justice, Landy Mbolatiana Randriamanantenasoa, a répondu aux questions des journalistes. D’entrée de jeu, elle a déclaré que malgré son effectif qui reste insuffisant cela n’a pas empêché les magistrats d’accomplir leur mission. Les dossiers que ces juges doivent traiter concernent notamment la délivrance collective d’Etat-civil, la détention et le litige foncier. Sur ce dernier point, la Garde des sceaux a annoncé que « l’on va adopter un planning. Cela va débuter dans la juridiction d’Antananarivo ». A cet effet, un comité restreint sera mis en place pour résoudre le problème du litige foncier tout en soulignant au passage qu’il va être effectif d’ici une semaine.
Surpopulation carcérale
La ministre de la Justice a également abordé la détention préventive. Elle a promis, en outre, qu’on va se pencher sur leur cas. Ce qui est d’ailleurs une des causes de la surpopulation carcérale. Malgré tout, une amélioration a été observée dans les prisons d’Antanimora et d’Ambalatavoahangy, selon la fédération internationale des avocats. Ainsi le taux de détention préventive est passé de 70% à 50%. Une enquête menée l’année dernière. Toutefois, en général, sur 100 détenus, 55 sont condamnés et 45 en détention préventive. Toujours est-il que le ministère de la Justice vise un ratio de 70 condamnés pour 30 prévenus.
Recueillis par Dominique R
Les problèmes fonciers sont de vrais serpents de mer.
Ils ont pris leurs territoires à partir des années 2005 , époque où le boss de l’époque, s’investissait en raison de sa situation dans les périmètres de l’état.
Et depuis jusqu’à aujourd’hui les maux se sont empirés.
Aussi, quelques soient les velléités à juguler cette forme de tremblement de terre moins naturel mais plutôt façonné par les hommes; c’est au niveau des mentalités des éléments impliqués dans le réseau de spoliation et de la citoyenneté de ces derniers que les issues de secours seraient rétablies.
Le vol étant en tout état de cause un facteur bloquant au développement.