Les poètes malgaches, plusieurs parmi tant d’autres, font partie de la valeur sûre de la poésie africaine. En ce temps des printemps des poètes, les plumes malgaches et africaines sont réclamées.
Lorsque l’on demande à Thierry Sinda ce qui explique la régularité et la longévité du festival indépendant du Printemps des Poètes des poètes des Afriques le président du festival et l’auteur de l’Anthologie des poèmes d’amour des Afriques et d’ Ailleurs (préfacée par Jacques Rabemananjara, Orphie, 2013) répond : « La poésie est affaire de cercles. Le festival répond à une demande réelle des Poètes des Afriques et d’Ailleurs ; lesquels illustrent le mouvement de la néo-Négritude que j’ai initié en 2004. Dans une grande capitale mondiale comme Paris, il faut une présence poétique, forte, africaine et malgache ! ».
Dans de la revue L’Agora de la Société des Poètes français (fondée en 1902), il a rédigé une série d’articles sur « L’émergence de la poésie malgache en France ». Nous y reviendrons ultérieurement. Le 15e Printemps des Poètes des Afriques et d’ Ailleurs qui se déroule à Paris et à Cabourg du 2 au 18 mars est placé sous le haut patronage de son père, le poète de la négritude Martrial Sinda (professeur honoraire à la Sorbonne). Le poète à l’honneur est le poète Haïtien de la négritude René Depestre, âgé de 91 ans. A l’époque coloniale il est passé de la lutte des Races (négritude) à la lutte des classes (communisme) pour redonner à l’homme noir et à sa culture une dignité. Les poètes malgaches présents : Fredy Jaofera (le petit-fils de Fredy Rajaofera), Francine Ranaivo (la nièce de Flavien Ranaivo), Antsiva, Hanitr’Ony (petite-fille de Dox et présidente de la Havatsa-UPEM France) et la princesse Houria Volamamy de Maromandia.
Patrice RABE