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dimanche, juin 2, 2024
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Lutte contre l’exploitation sexuelle des enfants et les VBG : Mise en place de coins jeunes pour clore le projet Ranavalona

Le projet Ranavalona est une initiative de l’ECPAT France, organisation internationale œuvrant dans la défense des droits de l’enfant. Le projet a débuté en 2017 et s’est concentré sur la promotion de l’autoprotection des jeunes face à l’exploitation sexuelle dans les établissements scolaires. Aujourd’hui, après 36 mois, le projet prend fin, et l’ECPAT France a mis en place des coins jeunes dans quatre villes afin de pérenniser les efforts déjà fournis. 

Des coins jeunes ont été mis en place à Diégo, Nosy-Be, Majunga et Tuléar au mois de juillet 2020, suite à la demande des jeunes membres du club de prévention des violences sexuelles et des partenaires locaux du projet. Il s’agit pour les responsables au niveau de l’organisation d’une stratégie de pérennisation des activités déjà menées auparavant. Pour la clôture du projet Ranavalona, 19 coins jeunes équipés de matériels (05 à Tuléar, 04 à Majunga, 09 à Diego et 01 à Nosy-Be) ont pu être créés. La gestion de ces centres est assurée par les enseignants pour le suivi des activités et les jeunes pour les animations selon l’ECPAT France. Un coin jeunes est un espace d’échanges et de partages entre les collégiens et les lycéens. Ils pourront s’y concerter sur différents sujets allant de l’éducation sexuelle et affective aux différentes manières de se protéger de l’exploitation sexuelle qui sévit toujours dans le pays. 

Formation des acteurs. Outre la sensibilisation au niveau des établissements scolaires, le projet Ranavalona a également permis de rallier différentes catégories de personnes à la cause de la défense des droits de l’enfant. Dans sept villes de Madagascar, l’organisation internationale n’a eu de cesse d’organiser des formations et des actions de sensibilisation à destination des intervenants sociaux, des hommes, des membres de communautés, des jeunes, des autorités ou encore des journalistes. Et encore, ce projet a aussi pris en charge 97 jeunes filles qui ont souffert d’exploitation sexuelle ou de violence à l’égard des femmes. 

Malheureusement, malgré tous les efforts fournis pour mettre fin aux violences basées sur le genre, et l’exploitation sexuelle des mineurs, le problème persiste dans le pays. Encore la semaine dernière, un événement tragique impliquant des abus d’enfants dans la capitale a été relaté dans les médias. Ce qui permet de dire que la lutte est loin d’être terminée. 

Anja RANDRIAMAHEFA 

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