Cs dernières années, des opérateurs économiques membres du Groupement des Exportateurs de Litchi (GEL), ont veillé à améliorer l’aspect social auquel sont confrontés les planteurs de litchis, leurs principaux fournisseurs de ce produit phare destiné à l’exportation.
Tout récemment, ils ont pris l’engagement de contribuer à la lutte contre l’insécurité alimentaire et de contribuer à la préservation de l’environnement, toujours dans le cadre de la mise en œuvre de leurs activités de RSE (Responsabilité Sociétale d’Entreprise). « Nous avons cotisé dans ce sens. L’objectif vise à améliorer les conditions de vie des planteurs de litchis afin qu’ils puissent se focaliser davantage sur les travaux d’entretien des plantations. Ce qui permettra par la suite d’améliorer le rendement de productivité du litchi », a expliqué Faly Rasamimanana, un opérateur économique membre du GEL, faisant partie des initiateurs de ce projet de développement durable.
Technique Mittleider
A cet effet, « nous avons mené des expérimentations en travaillant en partenariat avec des familles de planteurs de litchis adhérant à notre même cause. Cela consiste notamment à planter des légumes dans la région Atsinanana afin de contribuer à l’amélioration de la sécurité alimentaire de ces familles de planteurs. En effet, les prix des légumes ne sont pas à la portée de toutes les bourses étant donné que tout est importé de la Capitale. Chaque famille de planteurs de litchis a ainsi planté des légumes sur 10 à 25 parcelles. Ces expérimentations ont été concluantes grâce à l’application de la technique Mittleider qui est une technologie innovante permettant de faire face au changement climatique. La première récolte issue de cette agriculture familiale a permis aux planteurs de scolariser leurs enfants. La production de légumes a été autoconsommée pour certains d’entre eux », a-t-il poursuivi.
Détruire les plantations
Il est à noter qu’une conférence visant à responsabiliser cette filière litchi a été organisée par l’Agence de Développement Inclusif et Durable en partenariat avec le ministère de l’Agriculture et de l’Elevage, pour une mise à grande échelle du projet de lutte contre l’insécurité alimentaire à Madagascar. La préservation de l’environnement n’est pas en reste. En effet, « des planteurs de litchis ont commencé à détruire leurs plantations en vue de produire du charbon, faute de moyen de survie. Il est temps de prendre acte tout en se donnant la main. Des importateurs de litchis s’engagent entre autres, à apporter leurs contributions », a conclu Faly Rasamimanana.
Navalona R.
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