mercredi, avril 23, 2025
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Malagasy Miara-Miainga : Pour la fin d’une gouvernance autocratique

Le MMM a appelé le gouvernement à privilégier l’avenir du pays

Certains projets présidentiels font l’objet de vives critiques. Une fois encore, le MMM fait appel au respect de la loi mais aussi à la bonne gouvernance.

Le parti Malagasy Miara-Miainga (MMM) de Hajo Andrianainarivelo a repris ses activités politiques, et à en juger par son dernier communiqué, sa position vis-à-vis de l’actuel régime n’a pas changé d’un iota. Non seulement le parti remet en cause certains projets de l’État, mais il interpelle également les partenaires techniques et financiers, en l’occurrence le Fonds monétaire international (FMI), sur les risques que présentent ces projets. Dans son communiqué publié ce lundi, le MMM appelle ainsi le gouvernement à privilégier l’avenir du pays et à mettre fin à ce qu’il qualifie de « gouvernance autocratique et nombriliste ».

Priorités sociales

Le MMM a adressé une lettre au Représentant résident du FMI pour le remercier de l’appui apporté à Madagascar à travers l’octroi d’un crédit. Pour rappel, le Conseil d’administration du FMI vient d’achever la première revue de l’accord avec Madagascar au titre de la Facilité élargie de crédit (FEC) et de la Facilité pour la résilience et la durabilité (FRD). Ce conseil a approuvé le décaissement d’une somme de 77,392 millions de DTS, soit 103 millions de dollars, comme annoncé par Rindra Rabarinirinarison, ministre de l’Économie et des Finances, le mercredi 26 février dernier. Ce financement obtenu du FMI est composé d’une seconde tranche de 36,66 millions de DTS au titre de la FEC et d’une première tranche totalisant 40,732 millions de DTS au titre de la FRD. Le MMM attire toutefois l’attention sur l’utilisation de ces fonds, qui doivent, selon le communiqué, être alloués en priorité aux besoins sociaux et à la bonne gouvernance.

Respect de la loi

Le parti soutient la demande des organisations de la société civile (OSC) pour un moratoire sur le projet d’autoroute ainsi que sur d’autres projets dits de prestige, dans un souci de respect de la loi, notamment en ce qui concerne l’étude d’impact environnemental et social (EIES) et la priorisation des dépenses publiques.

En effet, il y a une semaine, 109 organisations de la société civile ont interpellé le président de la République, demandant la suspension immédiate et temporaire des travaux de construction de l’autoroute, en faveur d’une concertation inclusive. Selon leur communiqué, cette demande vise à répondre à la détresse des populations impactées. Depuis plusieurs semaines, des milliers de familles des communes concernées par les 80 km du premier tracé de l’autoroute vivraient une situation dramatique, victimes d’expropriations forcées et abusives, ainsi que de la destruction soudaine de leurs terres agricoles, principal pilier de leur survie. Un projet auquel le président du parti et ancien ministre de l’Aménagement du Territoire, Hajo Andrianainarivelo, s’est toujours fermement opposé.

Julien R.

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