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dimanche, avril 28, 2024
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Manifestation à Analakely : Douze personnes placées sous mandat de dépôt

Déférées au Parquet du tribunal de Première instance Anosy lundi, les 12 personnes arrêtées durant la manifestation organisée par les partis de l’opposition regroupés au sein de mouvement Miara-manonja samedi ont été placées sous mandat de dépôt à la Maison centrale Antanimora. Selon les informations recueillies auprès de la brigade de recherche criminelle de la gendarmerie à Fiadanana qui abrite la cellule d’enquête mixte de l’EMMO-Far qui s’est chargée de cette affaire, l’audition de ces gens a commencé vers 8 heures du matin et n’a été achevée que vers 19 heures 30. C’est tout à fait normal vu le nombre de personnes impliquées. Le Parquet a alors sorti ce verdict en tenant comme chefs d’inculpation à imputer à ces gens l’incitation et la participation aux attroupements interdits ; provocation de trouble à l’ordre public ; et atteinte à la sûreté de l’État. Selon le commandant de la circonscription interrégionale de la gendarmerie nationale d’Antananarivo et non moins le premier responsable de l’État-Major Mixte Opérationnel du faritany d’Antananarivo (EMMO-Far), ces gens ont été pris en flagrant délit. C’est pourquoi, il a annoncé que leur audition auprès de la cellule d’enquête mixte de l’EMMO-Far ne devait pas traîner quand il a été interrogé par les journalistes sur le sort de ces gens lors de la conférence de presse tenue par les responsables de l’EMMO-Far lundi en fin de la matinée. À cette occasion, il a souligné que les forces de l’ordre regroupées au sein de l’EMMO-Far doivent prendre leurs responsabilités dès qu’ils ont constaté des infractions et des délits surtout des actes perturbant l’ordre public. Il a tenu à souligner, contrairement au bruit qui courait depuis samedi, que ce n’était pas le fait de porter la couleur rouge que ces individus ont été interpellés. L’objectif est de donner à la population la possibilité de s’occuper de leur quotidien, a-t-il expliqué. Quoi qu’il en soit, dans leur intervention, l’EMMO-Far met en priorité la prévention, à travers les dispositifs de police administrative avant de passer à la répression. Enfin, les 48 heures, durée réglementaire de garde à vue, a été respectée. Il est à rappeler qu’une femme et un officier supérieur de la gendarmerie en retraite sont parmi ces arrêtés et jetés en prison. Ce dernier avait déjà été interpellé pour le même genre de délit durant la période de Transition en 2009. En effet, ces 12 personnes doivent attendre le jour de leur procès en prison, dont la date n’a pas encore été fixée définitivement.

T.M.

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