Des coups de feu ont terrorisé les habitants des « fokontany » d’Ambohimasina et d’Ambohibary, dans le district de Manjakandriana, la nuit du 25 septembre dernier. Vers 22 heures, quinze bandits armés ont investi ces deux « fokontany ». Dès leur arrivée, ils ont tiré en l’air à plusieurs reprises. Paniqués, tous les habitants ont dû se replier chez eux. Aussi, les malfaiteurs qui étaient munis de trois fusils de chasse, d’armes blanches, et d’un pistolet ont pris d’assaut neuf maisons d’habitation, six à Ambohibary et trois à Ambohibary. Pris au dépourvu, les occupants de ces maisons étaient alors obligés de se soumettre aux exigences des assaillants. Au total, 23.175.000 ariary et des bijoux en or et cinq téléphones portables ont été dérobés. Heureusement, ni blessé ni perte en vie humaine ne sont à déplorer.
Faute de moyen de communication, les victimes n’ont pas pu alerter les Forces de l’ordre que lorsque les malfaiteurs ont évacué les lieux. Ainsi, des gendarmes de la Brigade de Manjakandriana se sont rendus sur place pour constater les faits. Evidemment aucun suspect n’est arrêté. L’enquête est en cours. Commis dans le chef-lieu du district, cette attaque confirme que le problème d’insécurité est loin d’être maîtrisé dans le pays. On admet qu’actuellement, la Gendarmerie est en train de mener une grande opération dans les régions classées « zone rouge » notamment en matière de vols de bovidés. Il serait temps d’étendre cette action dans les milieux urbains.
T.M.