Prévisible, le verdict du marathon de Tana d’hier l’était avec la victoire de Hajanirina Andriamparany chez les hommes et celle de Marina Ramanantenasoa chez les dames.
Le marathon de Tana a certes livré un résultat attendu mais pas avec des chronos à oublier tant chez les hommes que chez les dames.
Rues désertes. Si Hajanirina Andriamparany a franchi la ligne d’arrivée en solitaire, il l’a réalisé avec un temps de 2h 30mn 28 sec c’est-à-dire une de ses plus mauvaises performances. Mais c’était aussi prévisible en l’absence des Kényans et des Sud-Africains pourtant annoncés en grande pompe. Comme les Réunionnais et les Mauriciens ne faisaient pas le poids, on comprend aisément si le militaire a voulu gérer la course à sa guise. Lentement et sûrement sur un parcours autant le dire limpide car les efforts conjugués de la Fédération Malgache d’Athlétisme, de la Commune d’Antananarivo Renivohitra et les différents ministères ont porté leurs fruits à tel point qu’on a eu droit à des rues désertées par les voitures. Une première. Voire un premier succès qui en appellera d’autres.
Chez les dames, Marina Ramanantenasoa n’a pas, elle aussi, voulu forcer l’allure. Tranquillement le fer de lance de la CNaPS en athéltisme a bouclé le marathon en 3h 14 mn 21 sec devançant ainsi sa poursuivante de presque un quart d’heure car Landinirina Ratianarisoa a franchi la ligne d’arrivée avec un temps de 3h 33mn 3 sec.
Dans les foulées ecolos de 10 km, on notera la défaite de Fulgence Rakotondrasoa devant un militaire du nom de Mampitroatry. Fulgence était pourtant bien parti mais il n’a pas pu résister au retour de Mapitroatry auteur d’un chrono de 33 mn 40 sec.
Clément RABARY
