
Le pragmatisme du candidat n°25 a fait ses preuves au cours du périple de campagne électoral qu’il a effectué durant le week-end dans la province de Fianarantsoa. Ce pragmatisme s’est traduit par la pertinence des solutions qu’il propose en tenant compte des particularités des localités visitées. Au cours de ses déplacements dans cette province du Sud, Marc Ravalomanana a adopté une approche basée sur le titre d’une célèbre chanson « Fianarantsoa be lakilasy », une chanson qui reflète exactement la réalité locale. Raison pour laquelle, là où il est passé, que ce soit à Fianarantsoa, Ambalakely, Ambohimahasoa, Mahasoabe, Ambinanindrano, Ambositra, Fandriana, Marolambo, Fihaonana ou Mahatsinjony, il a exhibé un kit scolaire qu’il distribuera gratuitement aux élèves une fois élu à la présidence de la République. Ce kit scolaire qui constitue le véritable besoin de la population de la province est notamment composé d’un cartable, d’un tablier et d’une tablette. Dans la ville de Fianarantsoa, le meeting organisé hier par le candidat n°25 a drainé une marée humaine convaincue par les dix engagements du « Manifesto » et du MAP2. Toujours dans la capitale des Betsileo, Marc Ravalomanana a rendu visite aux victimes d’un accident de circulation, hospitalisées à l’hôpital d’Antambohobe. Et dans la matinée d’hier, il a prié avec les fidèles de la FJKM Antarandolo Fitiavana.
Inacceptable. Force est cependant de constater que, la campagne du candidat n°25 a été endeuillée par la mort de l’un de ses partisans, Razanaboahangy Marie Augustine, qui a succombé hier dans la Capitale suite aux blessures infligées par des partisans d’un candidat aux présidentielles. Dans son message d’hier, Marc Ravalomanana se dit choqué par cet acte de violence. « Il s’agit de la sixième attaque contre mes partisans dans ce district depuis le début de la campagne. C’est totalement inacceptable. », dénonce-t-il. Avant de rajouter : « Le leader responsable de ces attaques violentes doit prendre position. Il doit les condamner publiquement et se distancer de ce comportement. Il doit spécifiquement dire à ses partisans que ce genre de violence ne sera pas toléré. ». Le candidat n°25 lance un appel à ses concitoyens : « Restons calmes et votons pacifiquement pour le bien de notre pays. »
R. Eugène