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lundi, mai 19, 2025
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Marie Monique Rasoazanananera : « Les tricheurs au bac devant le conseil de discipline »

Le Bac se déroule en général dans le calme.
Le Bac se déroule en général dans le calme.

Le sort des trois candidats tricheurs n’est pas encore connu. Quand même, ils risquent d’être lourdement sanctionnés.

La ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, Marie Monique Rasoazananera, a reconnu l’existence des candidats tricheurs pendant les épreuves de la philosophie au Baccalauréat à Toamasina. « Oui, j’en ai entendu parler. Ils seront traduits en conseil de discipline le moment venu. Et les sanctions appliquées dépendront des textes en vigueur, de la circonstance, et de la manière dont les suspects se défendront », dit-elle. Aucune précision n’est donc encore fournie quant aux sanctions qui attendent ces candidats tricheurs. Mais ce qui est sûr, c’est qu’ils risquent de ne plus pouvoir passer le bac, au moins pendant 5 ans. C’était lors de la descente de la ministre au LTC Ampefiloha, hier, au deuxième jour du baccalauréat, pour l’encouragement des responsables sur place. C’est donc les premiers cas de fraudes enregistrés lors de cet examen officiel. Mais cela devrait servir de leçon pour tous les candidats. Car c’est aussi par la tricherie que commencent toutes les tentatives malveillantes menant tout droit à la perte et à la destruction. Ces candidats pris en flagrant délit de fraudes en sont une preuve vivante. Rien ne vaut la bonne préparation avant les examens.

Et la ministre qui affirme être en relation constante avec les différents responsables des centres d’examen à travers le pays. Sa façon à elle de dire que « tout est sous contrôle ». « Les sujets et les lieux d’examen, y compris les salles, sont sécurisés », confie-t-elle.

Candidats libres. Jusqu’ici, aucun incident majeur n’a été signalé au LTC Ampefiloha, ni dans la plupart des centres d’examen dans la capitale. Quand bien même, l’absence massive des candidats demeure un problème non négligeable. « L’accroissement des candidats libres contribue à la recrudescence du nombre des absents. Car beaucoup sont ceux qui ne sont même pas sûrs d’eux. Ainsi, à l’allure où approche l’examen, il y en a qui reculent de plus en plus. Ce qui ne fait qu’augmenter le nombre des absents », explique la ministre. Et l’éloignement des centres d’examen pour les endroits lointains en est également une cause importante. Comme c’est le cas avec les candidats de Tsihombe qui ont été malheureusement contraints de parcourir 60km pour rejoindre leur centre d’examen à Ambovombe. Presque pareil pour ceux de Melaky et de Marolambo. « J’encourage ces candidats, ainsi que les responsables hiérarchiques du Baccalauréat dans les endroits éloignés. L’enseignement nécessite encore beaucoup de volonté », conclut-t-elle.

Arnaud R.

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