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lundi, juin 17, 2024
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Mauvaise gestion de la CUA : Le Conseil Municipal de l’Opposition monte au créneau

Les membres du Conseil municipal du rang de l’Opposition au sein de la Commune Urbaine d’Antananarivo ont de nouveau mis à nu les cas de mauvaise gestion de la commune par l’élue de la capitale et ont réitéré la nécessité de dépêcher une inspection générale au sein de la CUA. Comme à l’accoutumée, Lalatiana Ravololomanana, Lalatiana Rakotondrazafy et Rajerison Nicole Véronique ont animé le Big Bang Behoririka hier. Trois points essentiels ont constitué leur intervention, trois points qui sont focalisés sur l’affaire Andohatapenaka, les nouvelles lanternes polémiques et le rapport spécial que doit présenter Lalao Ravalomanana durant la session ordinaire du conseil municipal.

Pas de complicité. Lalatiana Rakotondrazafy a mis les points sur les « i ». « Nous ne pourrons jamais cautionner et être responsables des décisions qui favorisent les intérêts minoritaires de certaines personnes au sein de la Commune », prévient-elle. En effet, concernant l’affaire Andohatapenaka, par exemple, il y a eu un arrêté municipal portant cessation des travaux par Total lequel souhaite y construire une gare routière. D’après elles, cet arrêté vise purement et simplement à donner plus de latitude à la CUA qui, elle, entend y construire une fourrière. « Nous avons saisi la Préfecture de police afin d’effectuer un contrôle de légalité à cet arrêté, mais elle s’est prononcée incompétente. Elle a décidé de saisir le tribunal administratif d’Antananarivo », a toujours continué Lalatiana Rakotondrazafy. Par ailleurs, elle n’a pas hésité à aborder un autre sujet qui fâche : les nouvelles lanternes. « Il est porté à la connaissance de tous que ni les chauffeurs de taxis ni la CUA ne profiteront du contrat avec l’entreprise Publimotion. La commune n’exercera qu’un rôle de gendarme dans la mesure où elle n’aura qu’à surveiller si l’entreprise respecte ou non les clauses dudit contrat », confie-t-elle.

Manque de transparence. Lalatiana Ravololomanana, quant à elle, réitère qu’une inspection générale devrait être effectuée auprès de la CUA « autrement l’Etat s’affichera comme complice des magouilles et des différents cas de corruption effectués par la CUA ». De surcroît, Lalao Ravalomanana n’a jamais respecté l’article 80 de la loi n°2014-020 relative aux ressources des Collectivités Territoriales selon elle. « Madame le Maire refuse de parler et d’effectuer des échanges avec nous, un comportement décevant de sa part », dixit Lalatiana Ravololomanana. Et va même  plus loin en affirmant que « des séries de détournements de deniers publics se manifestent également, car aucun rapport financier n’a été rendu ».

Aina Bovel

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