
La Suisse a déjà œuvré depuis plus d’une trentaine d’années à Madagascar dans la protection de l’environnement et travaille activement dans plusieurs domaines tels que la gestion durable des forêts ainsi que la conservation de la biodiversité.
La ministre de l’Environnement et du Développement durable Marie-Orléa Vina a reçu vendredi dernier, lors d’une visite de courtoisie, l’ambassadeur de Suisse Chasper Sarrot.
« Masoalakely ». Une occasion pour le diplomate suisse de féliciter la ministre malgache nommée à ce poste lors du dernier remaniement. Il a invité la ministre Marie-Orléa Vina à visiter le parc zoologique de Zurich au sein duquel il y a une reproduction de la forêt de Masoala, « Masoalakely ». Cette reproduction figure parmi les sites les plus visités du Zoo de Zurich où les visiteurs peuvent retrouver les geckos, tortues, serpents, perroquets et de nombreuses attractions de cette forêt pluviale malgache. C’est le fruit de la collaboration dans le cadre de la Convention Sainte-Catherine et de la Convention avec le Silo National de Graines Forestières et l’ONG WCS. Les structures telles que « Masoalakely » à Zurich et dans d’autres sites comme le Zoo de Vincenne, Zoo de Mulhouse, le Duke Lemur Center jouent le rôle d’ambassadeur de la nature et sont aussi une option pour la conservation de la biodiversité unique de la Grande Ile.
Suivi intensif. La ministre de l’Environnement et du Développement durable a profité de cette occasion pour exposer à l’ambassadeur suisse sa politique basée sur la réalisation des axes prioritaires du « velirano » n°10 : « La gestion durable de nos ressources naturelles ». « L’objectif est avant tout de bien planter en effectuant un suivi intensif des reboisements et contribuer ainsi à la préservation de l’environnement et le développement de la population locale », a expliqué la ministre. Raison pour laquelle d’ailleurs, depuis sa prise de fonction à ce poste, elle a déjà effectué des missions de suivi de reboisement sur terrain durant lesquelles elle a aussi échangé avec des communautés locales de base impliquées dans la gestion des ressources naturelles. Elle a aussi mis l’accent sur la nécessité de prendre des dispositions pour protéger les forêts des feux et a sollicité l’appui de la Suisse pour les actions y afférentes.
R.Edmond.