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lundi, juin 17, 2024
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Menace pour les générations futures : 2 millions d’enfants malgaches victimes de malnutrition chronique!

En l’absence d’une meilleure intervention en matière de nutrition, les Malgaches risquent de ne pas avoir une croissance normale, physiquement et mentalement.

« Un mal silencieux ». C’est l’expression utilisée par le Coordonnateur National de l’Office National de Nutrition (ONN), Holy Malala Raobelina, pour qualifier la malnutrition chronique, un fléau national qui frappe actuellement 47 % des enfants malgaches de moins de cinq ans, soit deux millions d’enfants. Une vraie menace pour les générations futures, étant donné que ce type de malnutrition implique un retard de croissance chez l’enfant, sur le plan physique et mental. En l’absence des pratiques nutritionnelles adaptées, cette malnutrition attaque l’enfant pendant les 1000 premiers jours de sa vie (durant la fenêtre d’opportunité: depuis que l’enfant est placé dans le ventre de sa mère, jusqu’à ce qu’il atteigne ses 2 ans). « C’est pourtant durant cette période que l’enfant est le plus vulnérable aux maladies et à tous les facteurs externes pouvant compromettre son développement normal. Donc, il faut prendre soin de la mère pendant la grossesse et de l’enfant. Il faut agir », rajoute Holy Malala R.

Volonté politique. Pourtant, à Madagascar, la lutte contre la malnutrition demeure un combat de longue haleine et en même temps, un combat multisectoriel. « Dirigeants, politiciens, société civile, parents, simples citoyens… tout le monde et tous les domaines doivent être impliqués dans ce combat. Cela, parce qu’il ne s’agit pas seulement de donner à manger, mais de se préoccuper du bien être de l’enfant et de la mère. Il faut un changement radical de comportement, à tous les niveaux et dans tous les secteurs », dixit le Coordonnateur national de l’ONN. Tout de même, il faut souligner que Madagascar a témoigné d’un bon résultat en matière de nutrition, puisqu’en 1993 le taux de malnutrition était encore de 53 %. Quoi qu’il en soit, tout repose d’abord sur la question de volonté politique.

Arnaud R.

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