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jeudi, mars 28, 2024
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Meurtre de « Sarobidy » à Sabotsy Namehana : Le suspect M.D à Tsiafahy et sa mère à Antanimora

Le fils et sa mère en prison.

Après le déferrement des 5 personnes impliquées dans le meurtre du petit Tafita Sarobidy Randriamanantsoa, âgé de 11 ans mercredi dernier à Ambatofotsy Sabotsy Namehana, le suspect principal prénommé T. a été placé sous les verrous à Tsiafahy et sa mère conduite à Antanimora. Les trois autres incriminés sont placés sous surveillance judiciaire. Parmi ces suspects, il y a des mineurs comme la victime. Pour rappel, le corps sans vie de la victime a été retrouvé dans les eaux de la rivière Imamba, au cours de la matinée du lundi. Le malheureux, porté disparu depuis le 8 juin dernier, a été alors assassiné . L’histoire débute par le fait que le petit garçon a arraché par mégarde un plant de cannabis appartenant à T. Il effectuait des tâches domestiques sur une parcelle de T. et aurait coupé accidentellement un pied de chanvre sur les lieux. Voyant cela, le suspect aurait  ensuite déversé sa colère sur l’enfant et lui aurait infligé une torture qui aurait d’ailleurs conduit à la mort du malheureux selon le constat des médecins. Cet homme réputé avoir un tempérament sanguin et colérique aurait fait attacher la victime au pied d’un arbre dans l’objectif de le défoncer par une bête, un zébu. Puis ils auraient attaché le petit garçon à l’arrière d’un camion, qui aurait tracté la victime sur quelques mètres, avant que T. ordonne à ses complices de jeter la victime dans le poids lourd, qui aurait pris une destination inconnue. Suite à cette découverte macabre, une foule furieuse d’émeutiers s’est ruée vers le domicile du principal suspect dans l’objectif de demander justice et faire une vindicte populaire. Mais le principal suspect se trouvait en garde à vue dans le bureau de la Gendarmerie de cette Commune dans le cadre d’une enquête, les membres du fokonolona ont incendié les deux véhicules utilitaires appartenant au suspect et qui sont garés dans l’enceinte de sa propriété. La foule en furie s’est ensuite rendue au poste de la gendarmerie pour mettre la main sur les personnes en garde à vue. Vers midi, le calme est revenu sur les lieux après le maintien de l’ordre effectué par les forces de l’ordre.

Yv Sam

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