Une Assemblée générale des journalistes membres du Mouvement pour la Liberté d’Expression (MLE) s’est tenue hier au Pradon Antanimena.
La poursuite du mouvement de contestation contre le Code de la Communication médiatisée voté au forceps au niveau du Parlement a figuré parmi les décisions prises durant cette réunion. En effet, les Lalatiana Rakotondrazafy, Fetra Rakotondrasoa, Soava Andriamarotafika et consorts prévoient de radicaliser le mouvement. Des manifestations sont prévues durant le Sommet de la Francophonie qui aura lieu à Antananarivo du 22 au 27 novembre prochain. Le Mouvement pour la Liberté d’Expression a décidé de profiter de la venue des délégations francophones dans la Grande île pour faire connaitre au monde entier les réalités sociopolitiques qui prévalent au pays mais aussi et surtout pour dénoncer le forcing de l’Etat lors de l’adoption du Code de la Communication médiatisée. Aussi, les médias regroupés au sein du MLE menacent de publier durant cette période des dossiers brûlants confirmant l’implication des dirigeants et de leurs proches dans les trafics illicites des ressources naturelles et les abus de tout genre. Une grande déclaration sera également organisée. Face à la sourde oreille des dirigeants actuels qui refusent d’écouter leurs revendications, les journalistes partisans du MLE envisagent de riposter en radicalisant leur mouvement. Une initiative considérée du côté des tenants du régime comme une véritable déclaration de guerre.
Violences. Les leaders du MLE ont également touché mot des cas de vindictes populaires qui se sont succédé dans différentes régions de la Grande île ces derniers temps. Des cas condamnés fermement par ce mouvement qui se dit contre toutes formes de violences. D’ailleurs, les partisans du Mouvement pour la Liberté d’Expression reviennent à la charge par rapport aux violences policières perpétrées contre un journaliste de Free News. Lalatiana Rakotondrazafy, Soava Andriamarotafika et Fetra Rakotondrasoa exigent des sanctions contre les policiers ayant commis cet acte de barbarie.
Davis R