
Bâtiments administratifs, écoles, universités, magasins, centres de santé, édifices religieux ou culturels, etc… L’accès à de nombreux lieux recevant du public demeure extrêmement restreint, voire impossible pour certaines catégories de personnes, notamment celles en situation de handicap ou présentant des vulnérabilités physiques, telles que les personnes âgées ou les femmes enceintes. Il en est de même pour les personnes ayant des besoins spécifiques tels les parents avec enfants en poussette, ou encore les personnes en déambulateur. Difficile, en effet, pour des femmes enceintes ou des personnes d’âge avancé ou à la santé fragile, d’accéder à des bureaux administratifs situés à plusieurs étages sans ascenseur. De même, impossible pour des personnes en fauteuil roulant d’accéder à une église, un restaurant, un musée ou une salle de spectacle, en cas de présence de plusieurs marches à gravir, sans que les lieux ne soient équipés de rampes d’accès.
La mobilité et l’accessibilité restent des questions négligées dans la majorité des cas à Madagascar, notamment lorsqu’il s’agit de bâtiments ou de constructions plus anciennes. Il y a lieu de parler de défaut d’inclusion, voire d’exclusion, lorsque les lieux publics ne sont pas suffisamment aménagés afin d’en assurer l’accessibilité par toute personne, sans exception. La problématique a, depuis près de 15 ans, sa journée mondiale à elle consacrée : le 30 avril.
Force est, cependant, de constater que certains lieux recevant du public font l’effort d’aménager l’accès afin de n’exclure personne. Quant aux constructions plus récentes, pour être aux normes, elles doivent comprendre des rampes d’accès pour fauteuil roulant, ou autres outils et moyens permettant d’en faciliter l’accès aux personnes à mobilité réduite.
Hanitra R.