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samedi, avril 20, 2024
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Mois de la langue malagasy : Le poète-écrivain  Momo Jaomanonga offre une éducation à la Antakarana 

le poète Momo Jaomanonga sera  en mode enseignant dans quelques  jours.

Juin est le  mois de la langue malagasy. Alors, c’est  une occasion  pour  le poète-écrivain  Momo Jaomanonga d’offrir un cours de Kabary au jeune  d’Antsiranana les 13, 20 et 27 juin prochains.  

« Je veux partager le peu que j’ai », a-t-il dit avec humilité.  Ce mois est  important pour cet  orateur membre de Havatsa-Upem  depuis 2019. « Juin est la période charnière de l’histoire de Madagascar. Les trente jours de ce mois  sont très significatifs pour nous.  Non seulement c’est le mois  où les malagasy célèbre leur indépendance, mais également un mois où le varatraza, l’Alizée, qualifié par les Antakarana comme  le vent de l’espoir,  souffle dans la partie Nord». Très attaché à la culture de la partie septentrionale de l’Ile, Momo Jaomanonga ne fait   pas les choses   par hasard, il se réfère toujours à  la tradition ancestrale.

Depuis quelques décennies, l’Afrique en général, et Madagascar en particulier, assiste à l’avancée   de la technologie, ce qui permet à la population locale d’avoir une relation avec l’extérieur. Face à cette situation, le jeune poète ne cache pas son inquiétude.  Les jeunes d’Antsiranana ont tendance à  oublier  la  culture du pays au profit de celle de l’extérieur. « Ils s’occidentalisent de plus en plus ».  Donc, Momo Jaomanonga a une mission,  rappeler  à ces jeunes les us-et-coutumes malagasy.  Le  poète a remarqué   que nombreux  de ces jeunes  deviennent des cadres ou responsables d’entreprises.  Pourtant,  ils  n’osent pas parler lors des conférences ou dans des cérémonies. « Il est vrai que nous sommes dans l’ère de la mondialisation où la connaissance de la langue étrangère, notamment  l’anglais,   est un atout », mais Momo Jaomanonga a fait savoir qu’un peuple sans culture est un peuple déraciné. « On entend très souvent opposer développement et tradition, comme si le développement se faisait à partir de rien, comme si la tradition n’avait pas été peut-être aussi, à ses origines, un développement », a-t-il expliqué.  Fidèle à son engagement, la pandémie Covid-19 n’a pas empêché l’auteur de Taratasin’ny zaman’i Jao d’accomplir sa mission. Cependant, les mesures et les consignes de sécurité comme le port du masque, distance d’un mètre, lavage des mains seront strictement respectés.

Iss Heridiny

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