
Lors de ce mois dédié à la langue malgache, plusieurs initiatives ont été lancées pour en renforcer l’usage, notamment au sein de l’Université d’Antananarivo et par diverses associations culturelles. Le Dr Ny Hasina Ratsimbazafy, Enseignante-chercheuse en littérature malgache, salue cette mobilisation, tout en soulignant que « de nombreux malgaches, malheureusement, privilégient encore les langues étrangères au détriment de leur propre langue ». Elle rappelle que la langue malgache est intimement liée à l’identité nationale « ta langue, ta terre, ta culture, ces éléments sont indissociables. Apprendre des langues étrangères est utile, mais cela ne doit jamais se faire au prix de notre langue maternelle. » Selon elle, l’État malgache doit renforcer son appui aux universités, aux centres culturels et aux petites associations qui œuvrent, parfois dans l’ombre, à préserver et transmettre ce patrimoine linguistique. « Utiliser sa langue, c’est déjà faire preuve de patriotisme », a-t-elle souligné. Quant à elle, il est urgent de considérer le « teny malagasy » comme une cause nationale, une priorité culturelle, et non un simple outil parmi d’autres. Elle a ainsi exhorté les autorités à transformer la promotion de la langue en véritable politique publique.
Nadia R.
VASTE PROGRAMME !!!!
La langue malgache est utile SEULEMENT à Mada qui est un’ile et donc des que on sort il faut connaître une autre langue
Je proteste contre le mot « utile ». Il ne faut pas non plus complètement laisser tomber l’existence de la langue malgache sous prétexte qu’elle n’est pas parlée en dehors du pays. Le simple côté matérialiste ne doit pas être plus important que le côté culturel. Il faut donner beaucoup plus d’importance à la langue malgache pour conserver la culture malgache.