« Qu’attend le peuple Malagasy de chaque mouvement populaire ? Est-ce que les politiciens Malagasy sont incapables d’avancer des solutions efficaces pour instaurer la vraie démocratie au pays pour apporter le développement durable » ? Ce sont les questions que se pose Monja Roindefo, président national du parti MONIMA. Faisant la constatation de la situation politique actuelle, l’ancien Premier ministre de la Haute Autorité de la Transition craint une nouvelle crise politique qui risquerait d’être fatale pour la population. En marge de la cérémonie commémorative de la tuerie du 7 février à Ambohitsorohitra, il a annoncé qu’il reste toujours disposé pour toute initiative visant à veiller sur les intérêts supérieurs de la Nation. En effet, Monja Roindefo trouve qu’il reste encore des choses à améliorer dans la gestion actuelle des affaires nationales. D’où les revendications et les cris de détresse lancés actuellement par la population. Natif de la partie Sud de la Grande île, Monja Roindefo n’a pas manqué d’évoquer le kere et la sécheresse qui touchent les régions Anosy et Androy. « Nous avons déjà avancé des solutions adéquates contre ces fléaux », a-t-il rappelé. L’ancien Premier ministre de la Haute Autorité de la Transition a assisté hier à la cérémonie commémorative du 7 février qui s’est déroulée à Ambohitsorohitra. Ayant joué un rôle crucial lors de cette journée sombre, le président national du parti MONIMA a répondu à l’invitation du régime actuel. Comme tous les partisans de la Révolution orange présents hier à Ambohitsorohitra, Monja Roindefo a aussi déposé des gerbes de fleurs devant la stèle commémorative des victimes.
Davis R