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lundi, juin 17, 2024
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AccueilFaits-DiversMoramanga : Liberté provisoire d’un présumé auteur d’inceste

Moramanga : Liberté provisoire d’un présumé auteur d’inceste

A la suite d’une plainte au parquet du 21 février dernier, déposée par Me Andry Randriaminosoa, le déferrement

de l’accusé n’a pas attendu longtemps. Homicide, inceste et usage de faux. De ces trois chefs d’accusation et aussi étranges que cela puisse paraître, l’accusé a encore recouvré la liberté. Récit de faits. Un couple s’est marié le 28 mai 1983 et cette union a été attestée par un acte de mariage. Deux filles sont issues de cette union légale. Elles sont respectivement nées le 23 décembre 1983 et le 1er janvier 1985, et leurs noms sont conservés dans le livret de famille. Depuis le mariage, il n’y a eu aucun jugement de divorce ni de séparation de corps entre le couple, comme l’atteste par ailleurs le certificat de non-séparation. Mais les problèmes ont commencé

Une partie des faux documents utilisés.

lorsque la mère de famille a quitté son foyer, à la suite d’une affectation administrative à Moramanga, où elle fréquentait un autre homme. Leur relation extra-conjugale a donné naissance à un enfant le 6 juin 1994. Tout va plutôt bien jusqu’au décès de la mère, le 5 avril 2018. Une mort que sa famille « directe » trouve anormale. « Nous, son mari légitime et sa fille aînée, n’avons été informés du décès que quelques semaines plus tard. Nous n’avons même pas trouvé le lieu d’enterrement de notre très chère », a-t-on expliqué. Ces derniers croient à un éventuel assassinat : « Ce n’est pas le fruit du hasard. Il y a peut-être le mobile de préparer sa mort pour en tirer les bénéfices ». De quels bénéfices parlent-ils ? Outre la pension de la défunte auprès du ministère des Finances à Tamatave, qui a déjà été perçue par le compagnon de la femme, ses biens auraient été spoliés et détournés par ce dernier sur base de faux documents. « De faux documents ont contribué au jugement supplétif permettant une fausse déclaration de naissance. Il a ainsi déclaré, à l’aide de faux en écritures administratives, être le père de la fille de sa compagne. Pire, il a changé de nom et il a eu deux enfants avec cette prétendue fille, à la suite d’une relation incestueuse. Deux enfants naissent de cette relation et il les ont déclaré comme étant leurs propres enfants, avec la femme qui avait alors 48 ans, à la prétendue naissance de ces petits », selon l’explication de l’avocat de la partie civile, M. Andry Randriaminosoa. Pour résumer l’affaire, le sieur qui est taxé d’homicide et d’usage de faux s’est « marié » illégalement avec cette femme. Par la suite, il s’est encore « marié », toujours de manière illégale, avec la fille de cette femme. A chaque fois, il a bénéficié d’une libération provisoire, après que l’affaire ait été passée en instruction, en mars dernier. Consterné, l’avocat a tout de suite déposé son opposition à cette décision. Le tribunal a retenu la date du 13 avril pour annoncer sa décision.

 D.R

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