La société civile sort de son mutisme. Hier, le Mouvement ROHY est revenu sur les présidentielles de 2013 et les législatives du 27 mai 2019, en dénonçant que la plupart des requêtes déposées auprès de la HCC ont été déclarées « recevables, mais non fondées ». « Depuis les présidentielles, les citoyens se sont appropriés avec un humour aigre-doux la formule désormais célèbre employée par la HCC : ‘requêtes recevables mais non fondées’. Le Mouvement de la société civile ROHY regrette le nombre excessif de requêtes jugées non fondées. La situation actuelle suscite de nombreuses questions sur les moyens exigés en matière de contentieux électoral », a souligné Fara Ramaroson.
Impartialité. Le Mouvement ROHY a déploré que suite à de nombreuses plaintes pénales déposées dans le cadre des dernières présidentielles et législatives, aucun auteur d’irrégularité électorale n’a été puni. Pour le compte des prochaines communales, cette entité de la société civile réclame l’impartialité des juridictions compétentes pour juger les contentieux électoraux. « Les tribunaux administratifs et le Conseil d’Etat doivent faire preuve de neutralité. On doit définir les natures des preuves qui peuvent être apportées pour que les citoyens puissent utiliser les voies de recours possibles », a déclaré Fara Ramaroson.
- Eugène