Le groupe Tokotelo, composé de D’gary, Monika Njava et de Joël Rabesolo est sur le point de conclure une année de tournée internationale. Monika Njava, qui joue les portes paroles dresse un bref récapitulatif, entre les hauts et les bas, notamment la disparition de l’accordéoniste Régis Gizavo, qu’a connu cette formation. Mais également, elle divulgue quelques perspectives pour l’année à venir.
Où en est maintenant Tokotelo avec sa tournée internationale ?
Nous sommes en train de finaliser notre tournée, ce sera par un concert en Espagne et au Womex. Ainsi ces séries de représentations concluront notre année. Pour ce qui est d’un concert à Madagascar, cela dépend de chacun mais nous envisageons en faire un au pays au mois d’avril 2019.
Le Tokotelo des débuts a vécu la disparition tragique de Régis Gizavo. Ensuite, c’est Joël Rabesolo qui a repris le flambeau. Comment les gens ont appréhendé ce changement ?
C’est vrai que nous étions très ravis de la réception des gens pour notre nouvelle composition. Bien sur, cela a été dur de remplacer feu Régis Gizavo. D’ailleurs personne n’arrivera pas à faire ce qu’il est capable de faire. Cela a aussi généré quelques soucis. Comme vous savez, ici, les dates et les programmations sont déjà effectuées un an à l’avance. Après le décès de Régis Gizavo, nous n’avons pas pu honorer plusieurs rendez vous. Pour rattraper le coup, nous avons sorti un album « Diavola ».
Cela a ensuite marché, mieux que vous l’espérez même. Est-ce que ce ne serait pas mieux de l’affirmer par un troisième album ?
Tokotelo est donc maintenant à son deuxième album. Pour le troisième ? Allez, on va un peu se reposer d’abord (Rires). Je vous ai déjà dit que la réaction du public nous a étonnée, et cela nous a apporté beaucoup de choses. Ce n’était pas évident de créer une nouvelle approche, mais Joël Rabesolo a su apporter son génie du jazz avec la manière sublime de jouer de D’gary.
Vraiment autres choses, qu’est ce que vous espérer aux Malgaches pour les futures élections présidentielles ?
Personnellement, beaucoup de choses ne vont pas changer, voire même, se dégrader encore plus. Tout le monde connait l’ensemble de ces gens qui se présentent aux élections. Maintenant qu’ils veulent courir pour améliorer la vie des malgaches. Peut être s’ils ont changé comme ces dahalo qui ont changé d’âme vont se mettre enfin à penser au quotidien des citoyens.
Maminirina Rado