L’application du nouveau calendrier scolaire malgache dans le cadre du Plan Sectoriel de l’Education devrait être possible d’ici 2020.
« La mise en place du nouveau calendrier scolaire dans le cadre du Plan Sectoriel de l’éducation (PSE) nécessite un décret ministériel. Or, jusqu’ici, les démarches entreprises dans ce sens se sont résumées à des sessions d’échanges techniques ». Ce sont là les propos du ministre de l’Education nationale Paul Rabary lorsqu’il était interviewé hier sur la mise en place d’un nouveau calendrier scolaire. Le projet ayant provoqué des réactions et des questions chez les parents d’élèves malgaches quant à l’avenir de l’éducation malgache. En effet, selon les explications du ministre, « une phase de transition d’une durée de trois ans devrait permettre un passage progressif vers ce nouveau calendrier ». Ledit passage consistant en une« proposition de nouveau calendrier tous les ans (durant la phase de transition de 3 ans) et qui devrait se rapprocher de plus en plus de celui dans le cadre du PSE » d’après toujours Paul Rabary. Ce dernier d’ajouter que l’initiative de cette démarche a été « approuvée par les techniciens du ministère de l’Education nationale mais surtout des partenaires techniques et financiers ».
Motifs. Le ministre Paul Rabary n’a pas manqué l’occasion de rappeler les pourquoi qui ont conduit à l’application de cette nouvelle organisation. Le nouveau calendrier « voudrait faire éviter aux élèves malgaches ainsi qu’à leurs parents des pertes de temps causées par les saisons cycloniques ». En effet, les élèves ont du mal à mener à bien leurs scolarités durant cette période. Et ce, « à cause de la montée des eaux du fait que les établissements scolaires servent de refuges pour les sinistrés » selon Paul Rabary. Outre cet objectif, le nouveau calendrier, qui devrait débuter vers le mois de mars pour se terminer en décembre, voudrait rallonger les années scolaires en réduisant les périodes de vacances.
José Belalahy