
Pour améliorer le taux de réussite scolaire, le ministère de l’Éducation nationale et ses partenaires procèdent actuellement à l’amélioration de la restauration scolaire. Dorénavant, les plats ne se limitent plus au riz et aux légumes secs. De la farine enrichie ainsi que des plats diversifiés utiles à la croissance s’ajouteront au menu. Ce point a été discuté autour d’une table ronde à Taolagnaro la semaine dernière lors d’une descente de la ministre de l’Éducation, Marie Michelle Sahondrarimalala, sur place. Le déploiement des cantines scolaires a particulièrement été mis en exergue durant cette rencontre avec l’association Fitia, l’Office national de nutrition et Nutriset.
Amélioration. Les repas scolaires encouragent la fréquentation des écoles mais constituent également un filet de sécurité pour les familles surtout dans les zones à forte insécurité alimentaire comme dans le Sud. C’est le cas pour Androy, Anosy, Atsimo-Andrefana et Ihorombe, selon le ministère de l’Éducation nationale. Pour lutter contre ce fléau, 614 286 élèves dans ces régions sont les bénéficiaires des repas scolaires pendant les 175 jours d’une année scolaire. Les plats servis ne sont pas uniquement réservés aux élèves des écoles primaires mais ceux des CEG et Lycées en bénéficient aussi. Auparavant, seuls 204 établissements d’Antsirabe, Toamasina et Antananarivo ont pu servir des repas chauds à 103 000 élèves. Le budget y afférent se limitait à 2 milliards ariary mais grâce aux efforts déployés par l’État, le nombre des bénéficiaires a connu une hausse et le budget a été augmenté jusqu’à 18 milliards ariary.
Narindra Rakotobe