
Jusqu’où va s’arrêter Hery Rasoamaromaka avec son projet de terrain synthétique dans les quartiers ? Après Talatamaty en effet, il s’est implanté à Andohalo avec la même passion pour ensuite aller à Toamasina où la pelouse, évidemment synthétique et destinée à la ville de Toamasina, est déjà arrivée via la Chine à Tana.
Hery Rasoamaromaka est convaincu que le développement du sport et plus particulièrement celui du football, passe par les quartiers. C’est ainsi qu’est né le projet de terrain synthétique presque omnisport avec une piste d’athlétisme, un boulodrome, mais également un terrain de basket-ball pour le cas d’Andohalo. Le tout couvert par une pelouse synthétique rendant ainsi facile son utilisation pour les jeunes de ces quartiers qui font partie de la population cible de Hery Rasoamaromaka qui entend ne pas s’arrêter en si bon chemin.

Développement. L’engouement des jeunes et des moins jeunes pour les installations de Talatamaty et d’Andohalo a pratiquement poussé le président de Boeny Formation à s’investir davantage. « C’est rentable et j’attends les fruits de cet investissement tout particulier pour un vrai développement du football », confie-t-il avec une pointe d’espoir, car il sait plus que tout autre que le football, le vrai, prend racine dans les tournois inter- quartiers à défaut des écoles spécialisées.
« Les Brésiliens sont partis des favelas pour aller jouer du football sur la plage et réussir », rappelle Hery Rasoamaromaka qui fait remarquer au passage que Tana avait connu une mobilisation similaire mais dans les compétitions inter-établissements scolaires qui ont enfanté les Baovola et autres Mick Andrianasy sans oublier les cadres de l’AS St-Michel de l’époque.
Une belle époque où tout a été possible avec les six terrains de Mahamasina alors qu’il ne reste plus aujourd‘hui qu’une seule installation. D’où l’idée de Hery Rasoamaromaka de construire des terrains synthétiques pour que les tournois reprennent dans les quartiers.
Sur ce chapitre et après Toamasina, il envisage d’aller s’implanter à Mahajanga puis à Toliara, deux régions connues pour leur passion pour le football avec notamment des clubs mythiques tels l’AS Sotema, le Fortior Côte Ouest et l’AS Corps Enseignant.
Clément RABARY