« Inacceptable ». C’est ainsi que le président du parti TAMAMI, Samihary Floriot, désigne le « Tiako i Madagasikara », en tant que parti d’opposition officielle. La semaine dernière, Olga Ramalason, Secrétaire générale de l’ancien parti au pouvoir et non moins Sénatrice élue sous les couleurs du TIM, a annoncé à la presse que « le Ministère de l’Intérieur a validé notre demande et a octroyé un récépissé pour confirmer le TIM à la place du parti d’opposition officielle ». Le Ministère de tutelle a donné sa réponse deux semaines, ou enfin presque, après que le président fondateur du « Tiako i Madagasikara », Marc Ravalomanana, ait officialisé au Ministère de l’Intérieur, la position de son parti. Actuellement, des partis commencent à faire des sorties médiatiques pour contester la décision. Des partis et/ou figures politiques se déchirent en effet pour avoir le statut d’opposant officiel à la place du TIM.
Récépissé. C’est le cas notamment du numéro Un du TAMAMI, Samihary Floriot. Ce dernier estime que « cette décision est inadmissible ». Tout en dénonçant un deux poids deux mesures de la part du Ministère de tutelle, cet ancien membre du Congrès de la Transition de se demander « comment se fait-il que le TIM ait obtenu une validation deux semaines seulement après avoir déposé ses dossiers, pourtant plusieurs partis, dont le TAMAMI, ont demandé un récépissé depuis 2016 ? ». Selon ses dires, « la place de Vice-président réservée à l’opposition officielle au niveau du Parlement ne devrait plus être accordée au Tiako i Madagasikara dans la mesure où ce parti est déjà doté d’un groupe parlementaire ». Quant à lui, Toavina Ralambomahay du Parti Humaniste et Ecologiste, dénonce lui-aussi un traitement inégalitaire des dossiers au niveau du Ministère de l’Intérieur, et réclame des explications de la part des responsables au sein de ce département. Quoiqu’il en soit, aux yeux des observateurs, c’est la place de 7e Vice-président à l’Assemblée nationale et au Sénat qui incitent les politiciens à se bousculer au portillon pour être l’opposition officielle. Plus d’un estiment toutefois qu’il est normal que cette place revienne au « Tiako i Madagasikara » qui est le premier adversaire du régime Rajoelina sur l’échiquier politique.
Davis R