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mercredi, mars 12, 2025
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Législatives : Une 3e voie

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La bataille des  législatives s’annonce âpre avec les milliers de candidats en lice sur l’ensemble du territoire national. Elle le sera d’autant plus que le Premier Ministre sera issu du parti ou du groupe de partis majoritaire. Des candidats battus à la présidentielle mais bien placés  dans les résultats provisoires  derrière  les deux premiers  du scrutin du 25 octobre se sont rapprochés  en vue d’obtenir  la part du lion aux législatives  et constituer la majorité à l’Assemblée nationale. Trois candidats, Hajo Andrianainarivelo (10 %), Roland Ratsiraka (9 %) et Camille Vital (6 %) œuvrent dans ce sens pour avoir la haute main sur l’Exécutif, indépendamment du président de la République  qui sera élu au second tour de l’élection présidentielle du 20 décembre.

Législatives : Une 3e voie

         Cette stratégie de la troisième voie n’a pas vraiment eu d’emprise  chez les électeurs au premier tour de l’élection présidentielle. La volonté de choisir entre Marc Ravalomanana et Andry Rajoelina a dominé le scrutin. Les votes  sont allés grossir les résultats des candidats qui les représentaient le mieux  dans la course.  En l’occurrence Jean Louis  Robinson et Hery Rajaonarimampiana.  La présence des candidats Camille Vital et Edgard Razafindravahy ont entraîné la dispersion des voix dans le camp Rajoelina.  Néanmoins la somme de leurs résultats ajoutée à ceux de Hery Rajaonarimampianina  dépasse le score réalisé par Jean Louis Robinson au premier tour.  Leur alliance aux législatives  laisse entrevoir une possible  majorité de sièges. Mais leurs relations politiques se seraient dégradées  au point  de ne plus rendre possible une alliance loyale et sans hypocrisie.  Il en serait de même pour Hajo Andrianainarivelo,  qui est beaucoup plus perçu dans le  camp Rajoelina comme un adversaire qu’un concurrent.  Ces subtilités dans les relations ont favorisé le rapprochement logique et stratégique des trois candidats qui veulent  se démarquer  de l’ancien président de la république et du président de la transition. Donc des candidats qui les représentent.            Les trois candidats alliés qui lorgnent  sur une majorité à l’assemblée ont intérêt à sensibiliser davantage les électeurs sur la troisième voie qu’ils sont en train de créer.  Le « ni, ni » n’a  pas répondu aux attentes   au premier tour des présidentielles  parce qu’il y avait trop de candidats. Les représentants de la troisième voie ont été occultés par le choix entre les deux protagonistes de la crise.  Il n’est pas dit que les résultats du second tour jumelé avec les législatives sera différent. Les mêmes causes  produisent les mêmes  effets. Les partisans du « ni, ni » majoritaires à l’Assemblée resteront un vœu pieux si les électeurs ne sont pas convaincus que pour départager  Marc  Ravalomanana et Andry Rajoelina le 20 décembre, il faudra  voter aux législatives pour la troisième voie.

Zo Rakotoseheno

Rencontre CENI-T – Gouvernement – CT : Non à l’ingérence des politiciens dans l’organisation des élections

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Les membres du Congrès de la Transition n’ont pas mâché leurs mots pour dénoncer le laxisme de la CENI-T face aux anomalies sur la liste électorale

Mis à part l’équipe de la CENI-T dirigée par son Vice-président, Ralaiariliva Ndrina Mamy, quatre membres du gouvernement ont assisté à la rencontre entre le gouvernement, les responsables de la CENI-T et les membres du Congrès de la Transition, qui s’est tenue hier à Tsimbazaza. Pour leur part, le Premier ministre, Jean Omer Beriziky et la présidente de la CENI-T, Atallah Béatrice ont encore brillé par leur absence. Cette dernière a été retenue à Ivato pour le regroupement national des démembrements de cette Institution. Par contre, quatre ministres ont été présents, à savoir, le ministre des Relations avec les Institutions, Victor Manantsoa, le ministre des Forces armées, le Gal Rakotoarimasy André Lucien, le ministre de la Sécurité intérieure, Arsène Rakotondrazaka et le ministre de l’Intérieur qui assure l’intérim au Ministère de la Justice, Florent Rakotoarisoa. Ce dernier, tout en dénonçant le laxisme de la CENI-T par rapport aux anomalies constatées autour de la liste électorale, a recommandé l’intégration d’office des omis de la liste dans le recensement électoral, l’affermissement de la sensibilisation des électeurs sur l’utilisation du bulletin unique et le renforcement des capacités des démembrements de la CENI-T.

Erreurs. En tout cas, les membres du CT ont profité de cette rencontre pour interpeller la CENI-T à propos des imperfections constatées au niveau des différents districts lors du premier tour. D’ailleurs, le Vice-président de la CENI-T a reconnu l’existence d’ « erreurs sur la liste, des complications causées par l’éclatement de certains bureaux de vote, les problèmes de distribution des cartes électorales, l’insuffisance des bulletins uniques et des procès verbaux des opérations électorales dans certaines régions, la constatation de défauts de fabrication sur les urnes transparentes, ainsi que le retard de l’acheminement des résultats venant des CRMV ». Pour rectifier le tir, la CENI-T envisage d’améliorer la liste électorale par une confrontation de la liste provisoire établie le 7 avril dernier avec la liste définitive qui a été utilisée lors du scrutin du 25 octobre, le renforcement des formations des membres des bureaux de vote et la préparation à l’avance des moyens logistiques pour faciliter l’acheminement des résultats de vote émanant des zones enclavées. L’augmentation des indemnités des membres des bureaux de vote est également envisagée. D’ailleurs, le Vice-président de la CENI-T a laissé entendre que la totalité des moyens financiers nécessaires pour l’organisation du 2e tour a déjà été octroyée. Et ce haut responsable d’annoncer au passage que l’organisation du scrutin n’est pas une mince à faire à cause de l’immixtion des politiques dans le processus. En tout cas, toutes les entités concernées par le processus s’accordent à dire « non à une ingérence des politiciens dans l’organisation des élections ».

Davis R

Walking jazz : Place au « Men’s group » ce 21 novembre

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Sanda et Moka, deux des membres du « Men’s group ».
Sanda et Moka, deux des membres du « Men’s group ».
Sanda et Moka, deux des membres du « Men’s group ».

C’est le rendez-vous attendu par les amateurs de jazz qui y sont fidèles, tous les troisièmes jeudi de chaque mois. Ce 21 novembre, la scène walking jazz mettra en valeur les hommes, mais ce plateau masculin accueillera quand même une grande voix féminine pour compléter son registre très jazzy.

Les concerts de « Walking jazz » se suivent, mais prennent à chaque fois une forme différente. Le mois dernier, la gent féminine était en vedette avec la chanteuse Toky accompagnée de ses camarades du Mbelo quartet et la créatrice de mode Tafitia présentant ses modèles à l’hôtel du Louvres, cette fois, c’est une formation bien   masculine que l’on découvrira à la séance de jeudi prochain au restaurant Le Carré d’Antsahavola. C’est « Men’s group »,qui nous fera découvrir son univers artistique. Le groupe a ceci de particulier qu’il est composé de musiciens et de photographes. Qu’on en juge : il y aura le guitariste Sanda, le bassiste Mika, le pianiste Hery et le batteur Tsiaro. Le quartet bénéficiera de l’apport de Navale, la chanteuse d’Anaa quatuor au cours d’un set très spécial.  Les photographes Rija Solo et Bilal apporteront leur inspiration artistique avec leurs œuvres. Précisons que ces derniers pratiquent ce qu’on appelle « street photo », une forme de photographie urbaine, instantanée, improvisée, réaliste et humaniste à la fois. Le premier est photo journaliste et a cofondé l’agence Riva press qui a collaboré avec  plusieurs grandes publications étrangères. Le second a commencé la photo alors qu’il était correspondant de presse à Los Angeles. Il a aussi voyagé au Mexique et en Inde.

Patrice RABE

Toamasina: Gadra manao fanafihana mitam-piadiana

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Vola saika hanefana ny karaman’ny mpiasa no lasan’ny jiolahy mitam-basy. Efa-dahy izy ireo no tompon’andraikitra tamin’izany raha araka ny vaovao azo tany an-toerana. Orinasa misahana fiambenana izay ao Tanamakoa no misy ny biraony ity lasibatra ity, ny zoma tokony ho tamin’ny sivy ora latsaka. Teo am-bavahadin’ny fiasana mihitsy no nandrasan’ireo olon-dratsy ilay olona nitondra ny vola vao avy nalaina tany amin’ny banky. Nandeha moto ilay lehilahy ary torak’izany ihany koa ireo jiolahy. Nosakanan’ireo tampoka ny lalana raha vao hiditra ao amin’ilay toeram-piasana. Ny roa nitazona ary ny roa hafa nanambana basy azy. Poa toa izay dia lasa ny vola tao anaty sakaosy izay karaman’ny mpiasa. Koa satria fiambenana no asan’ilay orinasa, mba nalefa nanaraka ihany ny olona tao aminy ary nampandrenesina ihany koa ny pôlisy. Raikitra ny fifanenjehana eran’ny tanàna ka tao Morarano no tena nirefotra ny basy. Tao mantsy no niery ireo olon-dratsy. Voasambotra ihany rehefa nifanjevo teo. Fantatra fa olona mbola tokony hotazomina am-ponja izy ireo. Malama sy Jean Charles no fiantso ireo roalahy. Manana basy revolver sy PA ary bala 11 isa ireto jiolahy amin’ny fanatontosana ny asany. Nomarihan’ny pôlisy fa izy ireo no tompon’antoka tamin’ny fanafihana sinoa sy fanafihana hafa tao Toamasina. Nisy mpitandro ny filaminana izay niantso tany amin’ny biraon’ny pôlisy raha vao azo ireo jiolahy. Izy io dia nitady fifanarahana ny momba ny hamerenana ny basy, raha araka ny vaovao avy amin’ny pôlisy hatrany. Izany rehetra izany dia efa manazava tsikelikely ny mety ho fandehan’ny raharaha : alefa mandroba ny gadra dia misy mpitandro ny filaminana manome basy. Heverina fa ho zava-dehibe ny mety havoakan’ny fanadihadian’ny pôlisy momba ity raharaha ity.

 

D.R  

Elevage de chevaux La médecine équine, bientôt pratiquée à Madagascar

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Signature de convention pour la promotion de la filière équine à Madagascar.
Signature de convention pour la promotion de la filière équine à Madagascar.
Signature de convention pour la promotion de la filière équine à Madagascar.

Il ne reste que près de 350 têtes de chevaux à Madagascar, d’après les informations fournies par le ministère de l’Elevage. Pour améliorer la filière, une convention a été signée vendredi dernier. Amélioration de la race et formation de vétérinaires spécialisés s’inscrivent dans ce cadre.

Spécialiste de la médecine équine, le docteur Veronika Kantorovitch, sortante de l’Université de Cambridge en Angleterre et non moins épouse de l’ambassadeur de la Grande Bretagne à Madagascar a initié un projet avec les acteurs de la filière équine, pour améliorer l’élevage de chevaux.  Cette spécialiste a signé une convention avec le ministère de l’Elevage, l’Ordre des docteurs vétérinaires de Madagascar, le département des Sciences vétérinaires de la faculté de Médecine de l’Université d’Antananarivo, dans le but d’améliorer le cheptel de chevaux de la Grande-île. « Pour une durée de quatre ans, le projet permettra de former les vétérinaires malagasy sur la médecine équine. Les étudiants de la faculté des Médecines auront également l’occasion d’en bénéficier. Jusqu’ici, il fallait faire appel à des vétérinaires de La Réunion ou de l’île Maurice, lorsqu’on a besoin de soin pour les chevaux. C’est d’ailleurs pour cela que la filière des chevaux n’a jamais évolué. Il ne reste que 350 chevaux à Madagascar. Mais ce sont des races adaptées à l’environnement et au climat du pays », a informé le ministre de l’Elevage, Ihanta Randriamandrato, lors de la signature de la convention à Ampandrianomby.

Efficace. Dans cette convention, la prestation du docteur Veronika Kantorovitch s’inscrit dans le cadre d’un travail de bénévolat. « Le but de cette convention est également de faire augmenter l’effectif des cheptels, tout en améliorant la race. Pour cela, nous allons renforcer la capacité des docteurs vétérinaires et étudiants, en matière de diagnostic et traitement de maladies équines ; ensuite, développer la filière en collaborant avec les éleveurs pour améliorer la race des chevaux et diversifier leur exploitation », a-t-elle indiqué. Aujourd’hui, les chevaux sont rares dans la Grande-île, mais ils sont utilisés pour diverses activités comme le sport équestre, la traction de charrue, les activités touristiques, etc. Pour le ministre de l’Elevage, ces activités peuvent être exploitées beaucoup plus, avec le développement de la filière équine. Par ailleurs, les chevaux peuvent également servir de moyen de transport. Avec leur grand potentiel, ils peuvent être la clé de la réussite de la lutte contre le vol de bovidés, dans le sud.

 

Antsa R. 

Basket-ball: L’Assemblée Générale approuve la gestion de l’équipe de Jean Michel

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Rideau sur la saison sportive 2013 pour la fédération malgache de basket-ball. L’équipe dirigeante de Jean Michel Ramaroson a reçu la confiance totale des ligues lors de l’assemblée générale ordinaire anuelle de la fédération qui s’est tenue samedi à l’Hôtel Kanto, Toamasina.

100 %. L’année 2013 était une saison très chargée pour la FMBB tant au niveau des compétitions nationales  qu’internationales, les formations pour les dirigeants, les arbitres, les entraîneurs, les relations internationales et surtout la préparation de l’équipe nationale. A Toamasina, où s’est tenue l’assembée générale de la FMBB samedi, l’organe suprême a accordé la confiance totale à Jean Michel Ramaroson pour la gestion de l’équipe. Les 17 ligues présentes ont approuvé à l’unanimité les rapports d’activités de la FMBB. «  Comme la ligne mire de la FMBB pour ce nouveau mandat olympique est la préparation de la jeunesse et de la rèleve, la voie est tracée. L’organisation de l’Afrobsket Men U16 en est la preuve. » a lancé Jean Michel Ramaroson, Président de la FMBB.

Transparence. Lors de l’AGO, les ligues ont présenté leur rapports moral, financier et la statisque sur le nombre des licenciés, des entraîneurs, des arbitres, mais n’ont pas manqué aussi de soulever leurs problèmes. Pour le cas de la ligue d’Androy, une région réculée, le SG de ladite ligue Randrianjato a détaillé qu’on recense 36 joueurs licenciés, 14 clubs dont 4 seulement sont conformes, 9 arbitres dont un seulement arbitre fédéral et 90 entraîneurs. «  On a un réél problème d’infrastructures, il existe 2 terrains à notre dispositon, mais qui sont tout deux impraticables et hors normes. » a t-il lancé.

Programme chargé. L’année 2013 était une année charnière pour la FMBB, mais 2014 ne sera pas également ne reste. Les projets sont nombreux avec les différents championnats nationaux, jeunes, seniors, le Challenge national U22, All Star Gasy, mais l’échéance la plus importance est l’Afrobasket Men U18. «  La candidature de Madagascar est en bonne voie. L’organisation est presque acquise, on n’attend plus que la décision finale de la FIBA Afrique. Madagascar a gagné la confiance des instances dirigeantes de la FIBA Afrique et de la FIBA Monde. Le basket-ball doit retrouver la place qui lui appartenait dans les années 70. Mon objectif est de refaire de Madagascar, la championne d’Afrique » a indiqué Jean Michel Ramaroson.

 

T.H

Flash Eco

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Un atelier de consultation sur les résultats de l’évaluation de l’assistance de la Banque africaine de développement à Madagascar, pour la période 2002-2012, ainsi que de la mission d’identification multisectorielle à Madagascar, se tiendra ce jour à l’IBIS Ankorondrano, présidée par le ministre des Finances et du Budget, Lantoniaina Rasoloherison.

Les têtes couronnées 2013

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Fidèle à son habitude, la Fédération Malgache de Football avec l’aide de Telma, un sponsor improvisé après le retrait de THB, a voulu récompenser ceux qui ont marqué de leurs empreintes la Ligue des champions 2013.

Outre le CNaPS Sports, le nouveau champion qui a gagné 3 500 000 ariary, on a également récompensé le meilleur buteur Gladison (St Michel) ainsi que le meilleur joueur Français (Tana Formation).

Titi Rasoanaivo de la CNaPS fut également élu meilleur entraîneur.

 

C.R.

 

Gladison, l’attaquant de St Michel, a remporté le titre de meilleur buteur de la Ligue des champions.
Gladison, l’attaquant de St Michel, a remporté le titre de meilleur buteur de la Ligue des champions.
Le défenseur central de Tana Formation est élu meilleur joueur 2013.
Le défenseur central de Tana Formation est élu meilleur joueur 2013.

NONO

Diabète: Les femmes plus vulnérables que les hommes

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Femme
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La création d’un dispensaire de dépistage du diabète à l’Ekar Antanimena durant un mois (du 14 octobre au 14 novembre) a permis de constater que les femmes diabétiques sont plus nombreuses que les hommes. En effet, ce dispensaire a affectivement enregistré durant tout ce laps de temps, plus de 500 diabétiques, dont 307 d’entre eux ont été des femmes. D’après les explications, la consommation abusive d’alcool et de matières grasses, ainsi que l’insuffisance de pratique d’activités physiques visant à utiliser comme il le faut le corps, sont parmi les principales causes de cette maladie chez un individu. Ce qui signifie que l’obésité pourrait être considérée comme facteur décisif de l’existence du diabète, surtout chez les femmes. En effet, la mise en place de ce dispensaire entrait dans le cadre de la célébration de la journée internationale contre le diabète, le 14 novembre dernier. Ainsi, durant cette journée, une distribution gratuite de spiruline a eu lieu. Selon les dires, ce genre de médicament est de plus en plus convoité car celle-ci aurait donné de bons résultats pour le traitement de diverses maladies, notamment le cancer, l’insuffisance rénale, l’allergie aux odeurs, ainsi que le diabète. Pourtant, le Dr Feziny Seraphine Fernand de souligner que la spiruline ne peut être utilisée qu’en complément de médicaments. 30 malades par jour étaient venus au dispensaire pour trouver ce médicament, selon toujours les explications.

 

Recueillies par Arnaud R. 

Les évêques aux candidats « Que le vrai Fihavanana soit votre premier souci »

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Les évêques catholiques en conclave depuis une semaine ont fait un compte-rendu de cette réunion extraordinaire, lors de la célébration du 75è anniversaire de la traduction de la bible catholique en langue malgache, hier, au collège Saint Michel. Mais elle coïncidait également au terme de l’année de la foi qui a débuté le 11 octobre 2012 et qui prendra fin dimanche prochain.  Une grande messe a eu lieu à cette occasion à Amparibe. Les évêques ne sont pas allés par quatre chemins pour dire ce qui ne marche pas dans le pays. « A cause du pouvoir de l’argent et des richesses, durant les campagnes, ont abondé hélas les calomnies, les exclusions tribalistes et l’achat des votes a connu une grande ampleur…Devant tout cela, plus d’un ont souligné que l’argent existait bel et bien mais n’a pas été utilisé pour le bien de la population ».
Fihavanana. Dans son compte-rendu, la conférence des évêques d’enfoncer le clou, «on a foulé aux pieds les valeurs malgaches en niant le vrai « Fihavanana » et on en vient au fait que l’argent règne partout, jusqu’à ce que l’on en arrive à des trafics d’organes et d’ossements. Beaucoup s’accrochent au pouvoir et n’acceptent pas l’alternance. Au lieu de servir le pays pour la paix, ils se partagent la patrie en l’exploitant au maximum. Tous les moyens sont bons et on en vient à utiliser même la religion pour accéder à un poste politique ».

Premier souci. Les candidats à la présidentielle et aux législatives ont eu aussi leur part. « Ne foulez pas aux pieds la souveraineté nationale. Ne vendez pas la patrie. Que le vrai « Fihavanana » soit votre premier souci. Oui, ayez toujours le souci du bien commun. N’utilisez pas le peuple comme de simples moyens pour accéder à des postes. Parvenus à vos aspirations, le peuple devient le dernier de vos soucis. Parmi les priorités des priorités : « guérir les diverses blessures causées par les différentes crises successives ». Et de conclure que « donnons-nous la main pour bâtir l’avenir. Ne soyons pas émerveillés par les publicités, qui pourraient nous éloigner de la foi. Continuons toujours la prière pour la paix ». Notons que Jean-Louis Robinson et Hery Rajaonarimampianina ont assisté à ce culte d’hier à Amparibe.

 

Recueillis par Dominique R.