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samedi, août 2, 2025
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Mercédès Rakotomalala Ratsirahonana : « Andry Rajoelina, élu leader politique africain de l’année, un honneur pour nous »

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La directrice de communication de la Présidence, Mercédès Rakotomalala Ratsirahonana.
La directrice de communication de la Présidence, Mercédès Rakotomalala Ratsirahonana.

La directrice de communication de la Présidence, Mercédès Rakotomalala Ratsirahonana, a donné son avis concernant le président Andry Rajoelina qui a été élu leader politique africain de l’année.

En obtenant un score de 65,69%, il devance le président des Seychelles, Wavel Ramkalawan (20,48%) et le président de la République Démocratique du Congo, Félix Tshisekedi (13,83%). Les résultats du vote sont affichés depuis hier sur le site du Magazine ALM (African leadership magazine) basé à Londres. Mercédès Rakotomalala Ratsirahonana estime que c’est un honneur pour nous tout en soulignant au passage que « le président Rajoelina a une vision pour le développement de l’Afrique en général et de Madagascar en particulier ». Et d’ajouter que nous « devrions être fiers de nous ».

Remise des prix

Faut-il rappeler que ce prix a été décerné par  Leadership magazine persons of the year (POTY 2024). Toujours est-il que le président Andry Rajoelina devrait donc être invité à la 14e cérémonie de remise des prix des personnalités de l’année 2024 qui aura lieu à Casablanca au Maroc les 27, 28 février 2025.

Recueillis par Dominique R.

Économie bleue : Zone d’émergence piscicole en vue, à Ambilobe

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Maquette 3D de la ZEP à aménager à Antanimihavotra, commune Mantaly Ambilobe, région Diana
Maquette 3D de la ZEP à aménager à Antanimihavotra, commune Mantaly Ambilobe, région Diana

La pisciculture est un secteur clé qui pourrait tirer la croissance dans différentes régions de la Grande île. Dans le cadre des défis des 100 premiers jours du gouvernement actuel, la création d’une Zone d’Émergence Piscicole (ZEP) est prévue à Ambilobe. 

Les habitants locaux attendent avec impatience la mise en place de cette zone. Dimanche dernier, une délégation conduite par le ministre de la Pêche et de l’Économie Bleue, Paubert Mahatante, accompagné du gouverneur de la région Diana et des autorités locales, s’est rendue à Antanimihavotra, commune Mantaly, district Ambilobe, pour visiter le site où sera aménagée la ZEP. Dotée de 35 bassins piscicoles, cette infrastructure, qui couvrira une superficie de 2,85 hectares, promet de devenir un moteur de développement économique pour la commune de Mantaly et l’ensemble du district d’Ambilobe. Ce projet ambitieux devrait permettre la production annuelle de 5 à 10 millions de poissons, exploitant ainsi pleinement les ressources naturelles locales. La mise en place de cette ZEP représente un tournant majeur pour la région, car elle réduira la dépendance à l’importation d’alevins depuis Mahajanga. En effet, l’approvisionnement en poissons deviendra plus autonome, favorisant ainsi la sécurité alimentaire et la stabilité économique de la région Diana. 

Prometteur

Outre son impact sur la sécurité alimentaire, la ZEP offre également des perspectives de développement social significatives, notamment en matière d’emploi. La création de postes de travail, en particulier pour les jeunes de la région, constituera un catalyseur pour l’économie locale et contribuera à atténuer les défis socio-économiques auxquels la communauté est confrontée. Lors de la visite sur le site, le ministre Paubert a souligné l’importance de la pisciculture en milieu rural, mettant en lumière les avantages socio-économiques et environnementaux qu’elle offre. Cette initiative s’inscrit dans une vision globale de développement durable, où la valorisation des ressources naturelles va de pair avec la création de richesse et l’amélioration des conditions de vie des populations locales. Bref, la mise en place de la Zone d’Émergence Piscicole à Ambilobe représente une opportunité sans précédent pour la région Diana. Au-delà de la simple exploitation des ressources aquatiques, ce projet incarne l’espoir d’un avenir prospère, où le développement économique rime avec préservation de l’environnement et inclusion sociale.

Antsa R.

Groupe de la BAD : Validation du cadre de collaboration par les pays membres

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Tanà : Roalahy manao fanamiana polisy manery mandoa vola

Près d’une centaine de représentants de la Banque africaine de développement (BAD) et des ministères, ainsi que des banques centrales des 54 pays membres, se sont rassemblés à Abidjan en Côte d’Ivoire, la semaine dernière. Selon l’institution financière, l’objectif principal était de valider un cadre de collaboration visant à renforcer les liens entre la BAD et ses membres pour faciliter la réalisation des programmes et projets de développement inclusif. Swazi Tshabalala, vice-présidente principale de la BAD, a soutenu l’importance cruciale de ce cadre dans son discours d’ouverture, soulignant son rôle pour mieux servir les pays africains en répondant à leurs besoins de développement. Vincent O. Nmehielle, secrétaire général du Groupe de la BAD, a également mis en avant cette collaboration, notant qu’elle renforcerait les relations et favoriserait le partage de connaissances entre les directeurs de protocole et les points focaux de la Banque.

Coordination

Le cadre de collaboration se concentre sur l’application des accords bilatéraux, abordant les statuts, les privilèges, les immunités et les exemptions pour la BAD et son personnel. La création d’un réseau entre les points focaux et les directeurs de protocole permettra d’améliorer la communication et la compréhension mutuelle, facilitant ainsi une meilleure interaction avec la Banque. Tshabalala est confiante quant au rôle de ce réseau dans la coordination des événements et activités entre les ministères des pays membres et la BAD, bien que des difficultés persistent dans certains pays hôtes en termes d’application des accords de siège. Pour remédier à cela, la BAD a annoncé la création d’une plateforme numérique sécurisée pour renforcer la communication et la collaboration. Cette validation du cadre de collaboration marque un pas significatif vers une coopération renforcée, essentielle pour la réalisation de projets cruciaux pour le bien-être des populations des pays membres de cette institution financière.

Antsa R.

OIF : Appui à l’enregistrement des faits d’état civil dans la région de Vatovavy 

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Depuis 2021, l’OIF a apporté son appui auprès du gouvernement malgache dans la mise en œuvre de la stratégie de réforme de l’état civil. En septembre 2022, lors de son passage à Madagascar, madame la secrétaire générale de la Francophonie a manifesté son engagement en faveur d’une action à grande échelle en faveur de l’état civil à Madagascar. Le projet « état civil » étant un de ses projets phares. 

Approche

Ainsi, à la suite de l’appui des 6 partenaires œuvrant dans la réforme de l’état civil en 2022, l’OIF poursuit les efforts aux côtés des partenaires nationaux par le biais d’une approche intégrée et complémentaire : appui aux autorités malgaches afin de contribuer durablement au renforcement du système d’état civil, sensibilisation de la population sur l’importance de l’état civil pour le droit à l’identité, la formation des agents et l’enregistrement des enfants dépourvus d’identité. Il en est de même pour l’appui à l’élaboration des textes clés pour l’opérationnalisation de la réforme sur l’état civil. L’objectif pour l’OIF à travers ce projet phare « état civil » est de contribuer à l’enregistrement systématique des naissances, à travers des activités qui ont un impact pérenne auprès des populations.

Audiences foraines

La signature du protocole d’accord de subvention de ce 21 juin 2023, dans les bureaux de l’OIF, concerne l’appui de l’OIF au projet qui sera mis en œuvre dans la région de Vatovavy par l’association Aika Madagascar pour l’« Appui à l’enregistrement des faits d’état civil dans la région de Vatovavy». Les cibles du projet sont les enfants qui ne disposent pas d’actes de naissance, en particulier les filles en âge d’aller à l’école, à travers l’organisation d’audiences foraines qui permettront l’établissement de jugements supplétifs. Les responsables à tous les niveaux (fokontany, commune, région…) seront sensibilisés et formés également sur les nouvelles dispositions de la réforme de l’état civil à Madagascar.

Recueillis par Dominique R

Nécrologie du 2 août 2025

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Inclusion sociale  : Des efforts insuffisants face à la pauvreté

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Les inégalités se creusent. Madagascar peine à transformer ses politiques sociales en résultats tangibles pour les populations vulnérables. C’est le constat dressé par le rapport CPIA (Country Policy and Institutional Assessment) 2025, qui attribue au pays une note inférieure à la moyenne régionale pour le pilier « inclusion sociale et équité ». L’évaluation pointe une amélioration technique : grâce à de nouvelles données, la carte nationale de la pauvreté a été actualisée, permettant une meilleure orientation des programmes de filets sociaux et des aides d’urgence. Mais ces outils demeurent trop limités face à l’ampleur des besoins.  Près de 80 % des Malgaches vivent encore avec moins de 2,15 USD par jour. Les politiques de protection sociale restent sous-financées, et la couverture demeure faible, en particulier dans les zones rurales. Les inégalités de genre et l’accès insuffisant à des services publics de qualité accentuent les fragilités existantes. Pour la Banque mondiale, le grand défi à considérer consiste à renforcer l’investissement dans l’éducation, la santé et les filets sociaux afin de donner aux ménages les plus pauvres des perspectives réelles d’amélioration de leurs conditions de vie. Sans un tel effort, la croissance économique, même modeste, continuera de profiter à une minorité.

Antsa R.

Entre économie stable et gouvernance à la traîne

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La dernière évaluation CPIA (Country Policy and Institutional Assessment) de la Banque mondiale met en évidence un contraste frappant. Madagascar affiche des performances correctes dans la gestion économique, mais reste pénalisé par des faiblesses persistantes dans la gouvernance et l’efficacité des institutions publiques. Le pays se distingue par une relative stabilité macroéconomique et des efforts pour mieux gérer la dette et encadrer les risques budgétaires. Le lancement d’un portail d’information sur le commerce en 2024 témoigne aussi d’une volonté de créer un environnement plus favorable aux échanges et à la transparence.

Contraste

Cependant, le tableau s’assombrit dès que l’on aborde la qualité de l’administration et la lutte contre la corruption. La note du pilier « gestion et institutions du secteur public » demeure inférieure à la moyenne régionale, traduisant une faible efficacité dans la mobilisation des recettes, des retards dans la diffusion d’informations financières essentielles et un déficit de transparence. Ce diagnostic pose un défi de taille pour les dirigeants : améliorer la gouvernance pour rendre les politiques publiques plus efficaces. Sans institutions solides, les progrès économiques risquent de rester fragiles et de ne pas se traduire par des améliorations tangibles pour la population.

Antsa R.

Réformes structurelles : Commerce, secteur privé et environnement au centre des priorités

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Le rapport CPIA 2025 (Country Policy and Institutional Assessment soit Évaluation des Politiques et Institutions Nationales) souligne plusieurs avancées notables pour Madagascar dans le domaine des réformes structurelles. Le lancement d’un portail d’information sur le commerce, en 2024, vise à rendre plus transparentes les procédures d’import-export et à faciliter l’accès aux règlements pour les opérateurs économiques. Sur le plan environnemental, la réforme du comité interministériel pour l’environnement marque une volonté d’améliorer la coordination multisectorielle des actions écologiques. Enfin, l’environnement réglementaire des entreprises fait l’objet d’un effort particulier. Il s’agit notamment de la numérisation et la modernisation des procédures administratives s’inscrivent dans une tendance régionale qui cherche à encourager l’investissement privé, malgré un contexte économique fragile. Ces initiatives témoignent d’un engagement vers une meilleure efficacité structurelle, mais la Banque mondiale rappelle qu’elles devront être accompagnées d’un renforcement des institutions pour produire des effets durables.

Antsa R.

Perspectives  : Transformer les constats en actions

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Le rapport CPIA 2025 laisse entrevoir une voie prometteure pour Madagascar : transformer des politiques encore fragmentées en réformes cohérentes capables de soutenir une croissance durable et inclusive. Les défis mis en lumière dans le document sont nombreux. Sur le plan économique, la stabilité est acquise mais fragile ; elle doit être consolidée par une gestion budgétaire rigoureuse et une meilleure mobilisation des recettes. La Banque mondiale insiste également sur la nécessité d’accélérer les réformes pour diversifier l’économie et renforcer la résilience face aux chocs extérieurs. En outre, le pilier institutionnel reste la priorité absolue. « Sans une gouvernance efficace et transparente, les autres réformes ne porteront pas leurs fruits ». Cela passe par une administration publique plus performante, une lutte déterminée contre la corruption et un meilleur suivi des dépenses publiques. Dans le domaine social, l’enjeu est de donner corps aux politiques de protection sociale. Le rapport indique qu’il faut investir davantage dans l’éducation, la santé et les filets de sécurité, afin de réduire une pauvreté encore très élevée et les inégalités persistantes. Enfin, la Banque mondiale encourage le pays à capitaliser sur les réformes en cours dans le commerce, le secteur privé et l’environnement : ces initiatives peuvent devenir des leviers puissants pour la croissance si elles sont poursuivies et accompagnées. Pour que Madagascar change d’échelle, il ne s’agit plus seulement de diagnostiquer ses faiblesses ; il faut désormais passer au stade de l’action déterminée et continue.

Antsa R.

Politiques publiques : Madagascar face au verdict du rapport de la Banque mondiale

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Tanà : Roalahy manao fanamiana polisy manery mandoa vola

Outil méconnu mais stratégique, l’évaluation CPIA 2025 de la Banque mondiale dresse un état des lieux des politiques publiques des pays bénéficiaires de l’IDA. Madagascar affiche encore des progrès timides et des réformes à consolider.

Entre avancées économiques et institutions encore fragiles. C’est la position dans laquelle, Madagascar est située, selon le rapport 2025 de la Banque mondiale publié au mois de juillet. Ce document sur l’évaluation des politiques et des institutions nationales (CPIA) est un outil qui mesure la qualité des politiques publiques dans 77 pays bénéficiaires de l’Association internationale de développement (IDA). Cet indice, encore peu connu du grand public, est pourtant déterminant : il influence directement l’accès aux financements concessionnels et reflète la capacité des États à conduire des réformes favorables au développement. Pour Madagascar, le constat est contrasté. Avec une note globale de 3,2 en 2024, le pays se situe au-dessus de la moyenne de l’Afrique subsaharienne pour la gestion économique, mais reste en retrait sur d’autres fronts. Les performances stagnent, sans amélioration notable par rapport à l’année précédente

Handicapé

Le rapport souligne plusieurs initiatives positives : la mise en place d’un comité de suivi des risques budgétaires, le lancement d’un portail d’information sur le commerce destiné à faciliter les échanges, ou encore la mise à jour de la carte nationale de la pauvreté grâce à de nouvelles données. Dans le domaine environnemental, la réforme du comité interministériel vise une meilleure coordination des actions. Cependant, ces avancées ponctuelles ne masquent pas les faiblesses structurelles. Le rapport évoque, pour la Grande-île, une faible qualité des institutions publiques, lenteur dans la mise en œuvre des réformes et difficultés persistantes en matière de protection sociale et d’équité. Sur ces dimensions, Madagascar affiche des scores inférieurs à la moyenne régionale. Par ailleurs, la CPIA rappelle que la qualité des politiques publiques n’est pas une abstraction. Elle conditionne la croissance, la lutte contre la pauvreté et la confiance des investisseurs. Pour espérer capter davantage de ressources et accélérer son développement, Madagascar doit donc consolider ses institutions et rendre ses réformes plus efficaces… Un défi de gouvernance qui reste entier.

Antsa R.

Affaire des 5 Boeing 777 : Interdiction de Sortie du Territoire pour Valery Ramonjavelo

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Le PGCA a demandé au ministère de l’Intérieur de prendre une IST contre l’ex-ministre
Le PGCA a demandé au ministère de l’Intérieur de prendre une IST contre l’ex-ministre

L’ex-ministre des Transports et de la Météorologie traverse une zone de turbulence.

PGCA

Le undi 28 juillet 2025, le ministre des Transports et de la Météorologie a tenu une conférence de presse sur l’affaire – au propre comme au figuré – des 5 Boeing 777 immatriculés en 5R. En présence entre autres, du Procureur Général près la Cour d’Appel d’Antananarivo, Didier Alban Razafindralambo. Ironie du sort, c’est ce même PGCA qui a demandé avant-hier au ministère de l’Intérieur de prendre une décision d’Interdiction de Sortie du Territoire (IST) à l’endroit de Valery Ramonjavelo redevenu simple citoyen après son limogeage le 29 juillet.

Avion privé

L’ex-ministre des Transports qui a donné des instructions à l’Aviation Civile de Madagascar (ACM) pour délivrer les certificats d’immatriculation provisoire et de navigabilité des 5 aéronefs, se trouve cloué au sol. Il n’a pu prendre l’avion privé à bord duquel il comptait rallier avant-hier l’Afrique du Sud pour prendre ensuite une autre destination. Autre sans doute que les Etats-Unis où le contournement de l’embargo américain sur l’Iran risque de plomber les ailes du transport aérien malgache. Pour l’instant, c’est Valery Ramonjavelo qui a vu ses ailes coupées avec cette Interdiction de Sortie du Territoire. « Et ce, jusqu’à nouvel ordre ». C’est-à-dire jusqu’à ce qu’elle soit levée par les autorités judiciaires.

HCJ

Est-ce à dire que l’affaire sera portée devant la Justice ? On est en droit de se poser des questionnements sur le plan juridique et judiciaire puisque « les membres du gouvernement sont pénalement responsables devant la Haute Cour de Justice, des actes accomplis dans l’exercice de leurs fonctions et qualifiés de crimes ou délits au moment où ils ont été commis ». Autrement dit, Valery Ramonjavelo n’est pas justiciable des juridictions de droit commun s’il venait à être traduit en justice. Il ne peut être mis en accusation devant la HCJ que par l’Assemblée nationale statuant au scrutin public, à la majorité absolue de ses membres. Ces dispositions constitutionnelles sont restées lettre morte jusqu’à présent en raison du blocage ou de la manœuvre dilatoire des députés face à la procédure déclenchée par le Procureur général de la Cour Suprême qui est aussi celui de la Haute Cour de Justice. Dans le cas d’espèce, il n’est pas exclu que la Justice américaine ait ses « maux » à dire car ils ont un « Trump » qui est capable de nous couper les …ailes. Ce qui serait une sorte d’IST collective.

R.O

MIDIRAMA : En ce mois d’août, un scandale peut en cacher un autre

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Tanà : Roalahy manao fanamiana polisy manery mandoa vola

D’habitude, c’est toujours le mois de  mai qui est le mois des bouleversements de la vie politique. Cette année, leur pic s’est déplacé au début de ce deuxième semestre 2025. On se rappellera de ce mois de juillet 2025, qui a connu une succession de scandales, ayant perturbé le climat social et fait vaciller un pouvoir obligé de rester sur la défensive. L’hécatombe, qui a eu lieu lors de la fête d’anniversaire d’Ambohimalaza, a mis à mal cette confiance que l’on place dans un État soucieux du bien-être de sa population. La tergiversation, dont il a fait preuve dans la gestion de cette crise, a grandement terni son crédit. Face aux différentes interpellations des familles des victimes, des membres de l’opposition ou de la société civile ou des journalistes, il a opté pour le silence. Presque un mois après l’événement, l’intervention du chef de l’État, entouré des ministres chargés de la gestion de la crise, n’a pas entièrement dissipé le malaise. Les réponses n’ont pas toutes été claires et l’opinion est restée sur sa faim. Elle n’a pas été entièrement rassurée. L’enquête suit son cours, dit-on  et permettra de connaître toute la vérité sur cette affaire. Alors que le soufflet n’est pas encore retombé, un autre scandale vient non pas le supplanter, mais attirer toute l’attention d’une population déjà traumatisée par les épreuves qu’elle endure.  Cinq boeings, ayant reçu une immatriculation délivrée par l’aviation civile malgache, ont pu rejoindre l’Iran, un pays sous embargo international et sont maintenant devenus ses propriétés. C’est un véritable branle-bas de combat qui a eu lieu au plus haut sommet de l’État pour essayer de comprendre ce qui s’est passé. Les explications fournies ont montré l’embarras et la fébrilité des responsables. Ils affirment qu’ils ont été floués. Le limogeage du ministre des Transports et son remplacement par le Premier ministre ne met pas un point final à cette affaire qui ternit la réputation de Madagascar. Une enquête menée par les services de renseignements internationaux est en cours. Tout le monde attend la nature des sanctions encourues par notre pays. Toucheront-elles uniquement des personnalités ou impacteront-elles plus largement l’économie de notre pays ? On a appris que les droits de douane appliqués aux produits malgaches étaient, pour le moment, de 15%, mais nul ne sait s’ils changeront.

L’attention de la communauté internationale reste focalisée sur la situation qui règne à Gaza. Les reportages montrant  une  population palestinienne  mourant de faim ont grandement terni l’image d’Israël. Une opération humanitaire est en train de se monter. Les premiers largages de vivres et de médicaments ont eu lieu, mais elles sont nettement insuffisantes. Les propos de responsables israéliens, affirmant que la famine n’existait pas à Gaza et jetant l’opprobre sur  la propagande du Hamas,  ont scandalisé l’opinion internationale. Cependant, Donald Trump lui-même, alors qu’il se trouvait en Ecosse, s’est ému du sort des Palestiniens et a assuré que les États-Unis apporteraient de l’aide à Gaza. Sur le plan diplomatique, le vent est en train de tourner. Après la France et le Royaume Uni, c’est le Canada qui a annoncé son désir de  reconnaître l’État palestinien en septembre à l’ONU. D’autres pays occidentaux  vont certainement leur emboîter le pas et rejoindre la centaine de nations ayant déjà engagé cette démarche.

Sur le front  russo-ukrainien, la situation n’a pas changé. Les attaques de drones et de missiles se succèdent de part et d’autre. Elles sont cependant plus importantes du côté ukrainien, les villes étant particulièrement ciblées. Les propos de Donald Trump à propos de l’attitude de Vladimir Poutine n’ont, pour l’instant, eu  aucun effet sur la poursuite ou non de la guerre. Les menaces de sanctions du président américain vis-à-vis de la Russie n’ont aucun effet dissuasif pour le moment.

Les Malgaches n’ont jamais été aussi désabusés qu’aujourd’hui. Ils se demandent de quoi demain sera fait. En ce début du mois d’août, ils n’ont pas d’autre alternative que d’attendre le sort qui leur sera réservé après tous ces événements qui surviennent sans qu’il y prennent garde. Ils ont l’impression qu’un scandale peut en cacher un autre.

Patrice RABE

Toamasina renivohitra : Maty voatifitry ny UIR ingahy Tantely mpamaky fiara…

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Tanà : Roalahy manao fanamiana polisy manery mandoa vola

Nandray baiko tamin’ny talen’ny filaminana anatiny eto Toamasina ny teo anivon’ny UIR na “Unité d’Intervention Rapide”, amin’ny famongorana ny tsy filaminana indrindra ny resaka famakiana fiara amin’izao fialan-tsasatra izao. Maro mantsy ny mpivahiny mandalo eto Toamasina, ka mila arovana tahaka ny Malagasy rehetra eto Madagasikara. Vokatra voaray izany dia maty voatifitry ny UIR ilay lehilahy ikohizana, ingahy Tantely, amin’ny famakiana fiara. Raha ny tantaran’ingahy Tantely dia ny fangalarana moto no tena fanaony sy nampalaza azy tany aloha, nefa izao lasa mpamaky fiara izao. Efa nisy koa ny “video” azon’ny olona vahiny teny amoron-dranomasina nahita ny fomba fanaon’izy ireo amin’ny famakiana fiara. Noho ireo antony ireo dia tsy sarotra tamin’ny polisy ny UIR ingahy Tantely ka mora ny nanara-maso azy. Nisy ary “operation” nataon’ny UIR nikarohana an’ingahy Vorondolo izay solon’anaran’ingahy Tantely. Efa mpamerin-keloka ingahy Tantely na i Vorondolo, ka tsy nisy fandeferana ny fikarohana azy. Nandritra ny fitadiavana azy dia hita izy ary niezaka ny nitsoaka nefa tratry ny be noho ny vitsy dia lavon’ny balan’ny polisy ny UIR ny tenany. Voalaza ary fa afa-doza i Toamasina satria efa mihena ny famakiana fiara izany eto Toamasina. Nambaran’ny talen’ny filaminana anatiny, kaomisera Rakotovao Christian, fa mbola hitohy hatrany ny ezaka raisan’ny polisim-pirenena amin’ny fisahanana ny filaminam-bahoaka ary ny baiko efa azon’izy ireo tsirairay avy.

Malala Didier

Zaza hita faty teny Ambohimalaza : Vehivavy roa tompon’antoka any am-ponja, olona roa hafa karohina

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Tanà : Roalahy manao fanamiana polisy manery mandoa vola

Vehivavy miisa roa no voasambotra ho isan’ny tompon’antoka tamin’ny hala-jaza, fanolanana ary famonoana ity zazavavy kely iray 6 taona ny 19 jolay teo. Hita faty ny 21 jolay 2025 teny Ambohitremo, Kaominina Ambohimalaza. Natolotra ny fampanoavana ny raharaha ary voatazona vonjimaika eny amin’ny Fonja Antanimora izy roa vavy. Olona miisa roa kosa no mbola karohina amin’izao fotoana izao. Lehilahy iray antsoina hoe  Raôly sy ny sakaizany antsoina hoe Sylvia voarohirohy ho nandray anjara mivantana tamin’ny fangalarana, fanolanana, famonoana ity zazavavy 06 taona ity. Tsiahivina fa teny Ambohimangakely no very io Zaza io. Nanao fampilazana tamin’ny tambajotra sosialy ny fianakaviana momba azy io. Telo andro aty aorina vao hita faty teny Ambohimalaza izy io. Nafanina tao amina kirihitra Kely iray. Ny mpandalo no nahatsikaritra ny fisiany ary nampilaza ny zandary teny an-toerana. Nanao ny fanadihadiana rehetra ka izao tratra izao ireo olona ireo. Mandeha ny fikarohana.

Yv Sam