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vendredi, juillet 11, 2025
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Rahaga Ramaholimiaso : Un homme simple et plein d’humilité

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Rahaga Ramaholimiaso, l’homme simple et plein d’humilité.
Rahaga Ramaholimiaso, l’homme simple et plein d’humilité.
Rahaga Ramaholimiaso, l’homme simple et plein d’humilité.

Rahaga Ramaholimiaso, ou l’humilité fait homme, n’est plus. Il a rendu son dernier souffle à Paris à l’âge de 78 ans, le 10 décembre 2013. Ses funérailles auront lieu aujourd’hui.

Après la cérémonie religieuse qui se tiendra au temple FJKM d’Ambavahadimitafo, l’inhumation se fera au caveau familial d’Ankadikely Ilafy. Rahaga Ramaholimihaso n’est plus à présenter. Malgré sa discrétion, il ne passe jamais inaperçu par sa rigueur intellectuelle. Il est de ceux qui aiment participer aux discussions qui font progresser. Que ce soit dans le domaine social, économique ou celui de la presse, il a toujours donné  le meilleur de lui-même à travers la richesse de ses idées et de ses expériences. La présence de Rahaga R. est toujours synonyme de sagesse et de construction. Mais il a surtout voué une véritable passion pour l’édition  de journaux. Il a été propriétaire et directeur de la publication du quotidien Madagascar Tribune qu’il a vendu.  Il a été jusqu’à sa mort à la tête du journal en ligne du même nom. Il venait aussi, il y a quelques mois de cela,  d’être réélu président du nouveau GEPIMM (Groupement des Editeurs de Presse d’Information et du Multimédia de Madagascar) qui regroupe les patrons de la presse privée. Par ailleurs, Il a également travaillé sur plusieurs projets de création de télévision et a même envisagé à l’époque le rachat de RTA par Madagascar Tribune.

Discret et efficace. Mais outre sa passion de la presse et de sa qualité, il a dirigé ou a été membre de plusieurs conseils d’administration de diverses autres entreprises, dont la Société Malgache d’Edition (SME) où il était le Directeur Général, après avoir fait carrière à la Cnaps, où il avait été également Président du Conseil d’Administration. Et ce, juste après avoir fini ses études en Droit en France. On ne dira jamais assez du riche parcours entrepreneurial de cet homme discret et efficace. Mais pour résumer le tout, il fut également membre actif du Groupement des Entreprises de Madagascar (GEM), dont il fut pendant longtemps le président de la commission Sociale.

Engagé. Outre toutes ses activités professionnelles, c’était également un homme très engagé dans les activités qui visaient à rendre la société encore plus meilleure. Il était un membre dévoué de l’Aumônerie catholique des prisons. Il opérait des recrutements parmi les personnes qui sortaient de prison pour leur redonner une seconde chance dans la vie. Et pour couronner le tout, il fut également membre actif et dévoué du Rotary Club Antananarivo Anosy. La nation perd en lui l’un de ses fils les plus dignes. Rahaga Ramaholimihaso est parti avec le sentiment du devoir accompli. A son épouse, à ses enfants et à toute sa famille, Midi Madagasikara présente ses sincères condoléances.

Arnaud R.

KMF-Cnoe aux candidats : « Veuillez accepter les résultats des élections »

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Les électeurs vont-ils voter massivement le 20 décembre prochain ? (photo d’archives)
Les électeurs vont-ils voter massivement le 20 décembre prochain ? (photo d’archives)
Les électeurs vont-ils voter massivement le 20 décembre prochain ? (photo d’archives)

A deux jours de la tenue des élections jumelées du 20 décembre, le Kmf-cnoe a tenu une conférence de presse, hier, à son siège, à Antanimena. Une occasion pour ce comité de faire des premières remarques sur les travaux qu’il a effectués. Concernant le déroulement de la propagande, Cnoe estime que la période de campagne s’est déroulée sans incidents majeurs. Il a toutefois observé certaines imperfections, notamment sur les panneaux destinés aux affiches qui ont fait défaut durant cette période destinée à la campagne électorale. Mais aussi sur le Décret n°2013-593 du 06 août 2013 qui autorise certains responsables politiques à s’impliquer dans les activités de campagne électorale.

Climat de paix. Le KMF-Cnoe s’est adressé également aux candidats « Veillez à respecter la loi afin de maintenir le climat de paix nécessaire à la tenue des élections. Observez le délai imparti à la campagne et à postériori veuillez accepter les résultats des élections ». Par ailleurs, il se dit satisfait de la mise en place de la liste additive. Jugeant cette opportunité à la forte motivation du peuple malgache à aller aux urnes. Des efforts considérables ont également été fournis quant à la remise des cartes des électeurs qui n’ont pas reçu les leurs au cours du premier tour.

Dominique R.

Que les meilleurs gagnent !

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Antsonjombe plein comme un œuf, le Dr Jean Louis Robinson termine en beauté sa campagne de propagande. Marée orange à Andohatapenaka,  le président de la Transition Andry Rajoelina assiste au faradoboka de Hery Rajaonarimampianina. Un air de fête dans la capitale. Les visages sont à la joie. Mais la circulation est aux embouteillages. On a roulé, un peu partout au rythme des camions et des voitures légères habillés d’affiches de toutes les couleurs de candidats, président de la République ou députés.  Les candidats ont mis toute leur énergie et leur force pour  marquer de leur empreinte le dernier jour de propagande. Pour Jean louis Robinson et Hery Rajaonarimampianina, la journée de compétition ne s’est arrêtée qu’après le troisième débat sur le thème de la politique organisée par la radiotélévision nationale. Un débat qui a démontré la détermination de chaque candidat dans la défense de ses convictions et de son programme dans le cas où il est élu. Il aura appris aux auditeurs et téléspectateurs à quelle sauce ils seront mangés demain par le nouveau président de la République.

Que les meilleurs gagnent !

              Une chose est sûre, Madagascar est à deux pas d’en finir avec la période de Transition qui a duré presque cinq ans, c’est-à-dire un mandat entier de président de la République élu.  Bien sûr, les gens qui ont profité du laxisme et de la gabegie et se sont enrichis durant cette période regretteront que l’ordre constitutionnel vienne perturber leurs affaires. Elles miseraient davantage dans cette élection sur les candidats qui assurent la continuité et la pérennité de leur exploitation. La majorité des électeurs et partant la population, en revanche, recherche le changement. Celui qui porte le maillot du vrai changement sera élu président de la République. Les résultats du scrutin de vendredi nous livreront son nom. Quant aux candidats députés, ils sont 2 060 sur tout le territoire national à briguer 151 places à l’Assemblée nationale.  Dans la capitale, en particulier, les meilleurs ont déjà démontré leur différence sur le terrain par rapport à leurs concurrents. Des noms sont déjà sur toutes les lèvres. Dadou dans le troisième, pour ne citer que lui, devrait mener loin devant.  D’autres brillants candidats, de mouvance, de partis ou qui se réclament d’indépendance sont aussi  en pôle position dans d’autres arrondissements. La députation n’est pas une affaire de démagogie. Les électeurs savent qui représenteront mieux leurs intérêts dans cette élection de proximité. Mais l’objectif d’en finir avec la Transition et la crise ne sera satisfait que si le scrutin jumelé du 20 décembre se déroule dans la sérénité et la sécurité. Cette élection de la délivrance doit être libre, transparente et sans fraudes pour être acceptée de tous. Les électeurs ont joué le jeu. Les institutions qui ont la haute main sur cette élection doivent l’être aussi. L’espoir de voir une nation renaître de ses cendres est entre leurs mains. Que tout se passe bien et que les meilleurs gagnent !

Zo Rakotoseheno

Laisser- aller général : Bonjour les embouteillages !

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Les embouteillages continuent. Il n’y a presque plus de rue où la circulation est fluide dans la capitale.  Il n’est plus possible pour un usager de la route de calculer la durée de son trajet. Les pertes de temps sont immenses. Pour aller  d’ Ambatobe à Isoraka, un automobiliste a mis deux heures de temps avec sa voiture. «J’aurais mieux fait d’aller à pied » lâche –t-il en maugréant.  Un autre usager  de la route qui sortait de son cours à l’Université  d’ Ankatso  a mis trois heures  pour arriver à son bureau à Ankorondrano alors qu’il ne lui faut d’habitude qu’une demi-heure.  Les embouteillages étranglent  aujourd’hui  gravement la circulation. Les observateurs mettent cette dramatique situation sur le compte du parc de véhicules roulants en hausse, du mauvais état des routes et des abus de toutes sortes dûs au laisser-aller général. Les agents de la circulation n’arrivent plus à imposer leur autorité. Les voitures roulent doucement dans certaines rues devenues piétonnières car les petits marchands squattent les trottoirs. Les stationnements des voitures pour le grand public se réduisent comme peau de chagrin. Ils sont vendus exagérément par la Commune urbaine en parkings privés.  Conséquence, bonjour les embouteillages !

Z.R

Arianne Rafalimanana : Créer une école qui rend nos enfants heureux

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 Arianne Rafalimanana s’investit à fond dans son nouveau projet.  Connue pour son expérience dans l’enseignement, elle nous a confié  qu’elle a évolué dans l’éducation secondaire jusqu’à la formation d’adulte. Qu’elle a passé 40 ans de sa vie à penser et à enseigner.  D’abord la langue de Molière.  Ensuite le marketing et le leadership. Depuis un moment, Arianne Rafalimanana dont le talent d’opérateur économique dans le domaine touristique n’est pas un secret, est sur la voie de mettre en place  « une  école qui rend nos enfants heureux ». Un projet qui touche l’homme. « C’est une formule qui a marché partout ailleurs. Pourquoi pas à Madagascar », affirme-t-elle. Interview.

Midi : L’éducation à Madagascar. Qu’en pensez-vous ?

Arianne R. : On réfléchit beaucoup  parce que l’éducation est un grand problème dans notre pays. Les régimes au pouvoir successifs n’ont pas beaucoup investi dans l’éducation, donc  dans  l’homme.  Le système d’éducation a un point faible, les  éducateurs.  Ils n’ont ni la chance ni les moyens indispensables de pouvoir transmettre l’éducation à jour.  Pour remédier à cette situation, il faudrait adopter des solutions draconiennes et tout recommencer.  J’estime, en effet, qu’il faut faire table rase du passé et revoir une nouvelle forme d’école. J’ai eu l’occasion d’être en contact avec des jeunes pour des écoles alternatives dont l’objectif était de rendre les enfants heureux.

Midi : A  qui s’adresse votre nouveau  projet d’école ? Et en quoi sa création est-elle avantageuse ?  

Arianne R. : C’est une école qui n’est pas si nouvelle que çà. En vérité, il n’y a qu’à Madagascar qu’elle n’existe pas. Sa mise en place nécessite des éducateurs  qui souhaitent voir des  enfants et des jeunes à la fin de leur cursus devenir des gens responsables et développés. Tout nouveau projet est un défi. Nous devons trouver les gens qui considèrent l’éducation autrement. Mais il faudra énormément de formation et de changement de paradigme. Mon projet sera prêt d’ici un an.

Midi : Avez-vous des exemples de réussite dans ce domaine dans d’autres pays ?

Arianne R: Ce projet a pour origine les Etats-Unis. Mais les écoles qui rendent les élèves heureux sont  courantes en Europe du Nord. Elles existent aussi en Inde et en Afrique.  Les écoles du type Montesori (du nom de son créateur), ont du succès. Les étudiants qui en sortent ont totalement réussi dans leurs vies.

Midi : Votre projet rencontre-il  des obstacles pour sa réalisation ?

Arianne R. : Oui, il y a trois obstacles à surmonter.  D’abord celui qui relève des ressources humaines  parce que ces écoles peuvent être ouvertes  à tous les niveaux. Ensuite, ces écoles coûtent cher parce qu’une bonne éducation  n’a pas de prix.  Enfin le troisième obstacle est structurel. Ces écoles sont près de la nature et plaide pour l’environnement.

Midi : C‘est quoi être heureux pour vous ? 

Arianne R. : C’’est être libre. Libre d’apprendre ce que l’on veut. C’est d’être permis de se tromper. C’est apprendre autrement.

Recueillis par Z.R

Robinson et Hery : Pour l’indépendance de la justice

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Après leur « Faradoboka » respectif, Jean Louis Robinson et Hery Rajaonarimampianina se sont retrouvés de nouveau pour un troisième face-à-face, hier, au siège de la CENI-T, à Alarobia. Pour ce dernier débat télévisé, les deux candidats se sont investis à fond. Un troisième round décisif. Au début, le ton a été modéré mais qui est monté d’un cran au fur et à mesure du débat. Des divergences de points de vue notamment sur le 17 mars 2009 à l’épiscopat d’Antanimena.

Situation actuelle. Toutefois, sur quelques points, les deux candidats ont été d’accord notamment sur l’indépendance de la justice et sur le statut de l’opposition. Ils sont également sur la même longueur d’onde sur la liberté de presse mais toutefois avec une nuance sur la situation actuelle. Pour Hery Rajaonarimampianina, la liberté de la presse existe réellement surtout à partir de 2009. Un point de vue que ne partage pas Jean Louis Robinson qui a vu en cette période transitoire la fermeture de bon nombre de stations radios.

Dominique R.

Neutralité des chefs d’institution : La CES annule le décret scélérat

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Médecin après la mort. Cette expression  traduit exactement le comportement de la CES qui a annulé hier le décret n°2013-593 du 6 août 2013, soumettant à une obligation de neutralité les chefs d’institution durant les campagnes électorales. Le chef de délégation de la Mouvance Ravalomanana, Mamy Rakotoarivelo a saisi la CENI-T en vue d’annulation de ce décret scélérat. Cette dernière a renvoyé la balle à la CES le 4 décembre 2013 par sa lettre n°2770/13/CENI-T. La Cour Electorale Spécial n’a pris ses responsabilités que le dernier jour de la campagne du second tour. A rappeler que la saisine de la mouvance Ravalomanana a visé le président de la Transition qui a officiellement soutenu le candidat Hery Rajaonarimampianina au premier tour et les candidats députés qui se présentent sous la plate-forme « MAPAR »  ou « Miaraka Amin’i Prezida Andry Rajoelina ». En fait pour la CES, Andry Rajoelina a mené une campagne illégale. Mais, on ne peut rien faire car l’acte est déjà consommé. Quoi qu’il en soit, avec cette décision de la CES, il serait plus facile de remettre en cause la victoire des candidats soutenus par le président de la Transition.

RAJAOFERA Eugène

Trafic de bois de rose : « Inertie de la Justice et des forces de l’ordre », selon le PM

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Vue satellitaire du transport de bois de rose coupés illicitement dans la partie Nord de l’île.
 Vue satellitaire du transport de bois de rose coupés illicitement dans la partie Nord de l’île.
Vue satellitaire du transport de bois de rose coupés illicitement dans la partie Nord de l’île.

L’Association des Journalistes pour l’Environnement (AJE) a mené des investigations pour relater toutes les informations concernant cette affaire afin d’aider le futur Président de la République à prendre des mesures mettant un terme à l’hémorragie de nos richesses nationales au détriment de l’environnement.

Le trafic de bois de rose est toujours en nette recrudescence. Le contexte de crise politique actuel le favorise. En outre, « une inertie de la Justice et des forces de l’ordre dont les gendarmes et la police pour appliquer les lois est observée », a dénoncé le Premier ministre Omer Beriziky lors d’une entrevue avec les membres de l’Association des Journalistes pour l’Environnement. Cette association a mené des investigations en vue de relater toutes les informations concernant l’affaire bois de rose depuis 2009. L’objectif consiste à aider le futur Président de la République à prendre des mesures adéquates mettant un terme à cette hémorragie de la richesse nationale au détriment de l’environnement.

200 000 rondins. « Les noms de ces trafiquants sont tous connus. Ils sont en réseau. Des hautes personnalités au niveau de la Présidence, et peut-être même au sein de la Primature sont impliquées dans cette affaire. En fait, l’autorité de l’Etat est en déliquescence. Ce qui profite aux trafiquants qui sont en complicité avec des agents forestiers », a-t-il révélé. L’Alliance Voahary Gasy ne cesse d’interpeller l’Etat qu’il faut appliquer textuellement l’Ordonnance 2010-141 et le décret 2011-001 pour sanctionner les contrevenants. « Des trafiquants ont été pris en flagrant délit mais ils sont ensuite relâchés. Les bois de rose saisis sont même restitués à leurs propriétaires alors que l’exploitation illicite des aires protégées constitue un crime », a évoqué Andry Andriamanga, le Coordonnateur national de l’AVG. Cette plate-forme relate que près de 14 000 ha de forêts naturelles sont détruites à cause du trafic de bois de rose et près de 200 000 rondins ont été exportés entre 2009 et 2011. Au niveau du BIANCO, 45 dossiers sont traités sur le secteur forêt entre 2011 et 2012, et ce, sans classement spécifique de bois de rose. Benjamina Ratovoson, le directeur territorial à Tanà, a souligné que le BIANCO rencontre souvent des obstacles dans ses enquêtes car les preuves sont dissimulées. « Par contre, nous n’avons reçu aucune intimidation de la part des autorités. Quant au verdict prononcé par la Justice, nous sommes parfois insatisfaits », a-t-il raconté. D’une manière générale, le financement de l’exportation illicite de bois de rose s’effectue en dehors du circuit bancaire. En effet, les bois précieux sont échangés contre des marchandises importées issues de leur vente à l’extérieur.

Ambassade de Chine. Par ailleurs,  selon les critiques, la destination des fonds provenant de l’exportation de bois n’est pas claire. Dans une déclaration commune publiée en septembre 2009, le WWF, CI et la Wildlife Conservation Society ont dit que le décret publié par l’Etat « permet un détournement potentiel des fonds au nom de la protection de l’environnement et constitue une incitation juridique à une plus grande corruption dans le secteur forestier ». Le comité de pilotage est mis en place pour gérer les stocks de bois de rose. En effet, tous les acteurs concernés ont convenu qu’il faut vendre les stocks saisis et sécurisés étant donné qu’ils s’amenuisent du jour au lendemain alors que c’est en grande partie déposée dans des camps militaires. La Banque Mondiale est en pleine étude sur l’inventaire et marquage de ces stocks avant le lancement de leur appel d’offres. Du côté du ministère de l’Environnement, les techniciens ont fait état de 22 710 rondins de bois de rose séquestrés dans  douze sites éparpillés dans toute l’île. Bref, « Le Président élu devra restaurer l’autorité de l’Etat afin de regagner la confiance entre le peuple et l’Etat. Les fonctionnaires doivent ensuite prendre leurs responsabilités pour lutter contre ce trafic de bois précieux. Et enfin, l’ambassade de Chine doit dénoncer car des Chinois sont impliqués dans cette affaire », a conclu le Premier ministre, Omer Beriziky.

Navalona R.

Anosy : Lehilahy nitondra basy nosamborina

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Efa narahana izy satria nahazoam-baovao ny momba azy. Teo akaikin’ny ivon-toeran’ny statistika (Instat) etsy Anosy no nosamborina ity lehilahy ity omaly antoandro. Nahitana basy tany aminy, fitaovam-piadiana, izay ny fanadihadiana no hamantarana izay antony nitondrana an’izany. Basy “calibre 12” ilay sarona raha araka ny fanampim-panazavana azonay tamin’ny mpitandro  filaminana. Izany hoe basy lava, saingy natao izay nanafenana azy. Tsy mbola fantatra mazava na entina hamidy na koa entina hanafihana ny tena nilàna ity fitaovam-piadiana ity.  Nentina tao Ankadilàlana ilay lehilahy ary nanomboka avy hatrany ny fanadihadiana azy omaly. Miparitaka ny basy eto an-drenivohitra ary mazava raha mirongatra ny fanafihan-jiolahy. Misy mihitsy aza ny toeram-panamboarana basy vita gasy, soa fa mba hitan’ny mpitandro ny filaminana. Isan’izany ny tany Ambalavao sy ny tany Ambatolampy. Ankoatr’izay koa dia mahazo vahana ny fampanofana fitaovam-piadiana sy ny fivarotana izany aza indraindray. Mbola lavitr’ezaka ny ady amin’ny fiparitahan’ny basy…

D.R