Institutions, organisations et secteur privé ont été représentés à l’atelier pour l’élaboration et la validation de la « Matrice d’aide pour le commerce, article par article », qui s’est tenu hier à l’Espace Dera. Parmi 300 projets déjà proposés par les parties prenantes, cinq seront sélectionnés pour la demande de premiers financements, dans le cadre de l’Accord de partenariat économique (APE) signé entre les pays de l’ACP et l’Union Européenne. « Une matrice de développement a déjà été élaborée suite à des ateliers organisés auparavant. Mais les projets proposés comportent des irrégularités et ne sont pas conformes aux dispositions de l’APE. C’est pour cela que l’on a décidé de concevoir des projets suivant une matrice élaborée, article par article, d’après les recommandations prises au niveau de la réunion technique Ape à Victoria Falls, Zimbabwe, le 16 et 18 octobre dernier », a expliqué Freddie Mahazoasy, consultant auprès du Secrétariat général du Comesa.
Imperfections. Quelques mises au point doivent être effectuées pour l’aide au commerce. Le ministre du Commerce, Olga Ramalason a parlé d’engagements qu’il faut respecter et exploiter à notre profit. « Nous avons encore des difficultés sur les normes sanitaires, l’assainissement du commerce intérieur, les contraintes de l’offre, les normes, les exigences des prix européens, et même le processus d’abaissement tarifaire qui diminue nos recettes publiques. Il faut définir nos besoins et nos priorités pour solutionner ou compenser tout cela », a-t-elle déclaré. En effet, un autre atelier pour la sélection des cinq projets prioritaires est prévu pour janvier 2014. Jusqu’ici, les participants se concentrent sur le développement, l’aide au commerce, l’agriculture, l’élevage, la pêche et la promotion du secteur privé.
C’était exactement le 30 mars 1975 que le jeune Pasteur Rakotomanana Jean Roussel, a pris, avec sa femme Nöeline Ramananjanahary la sainte mission au sein de l’Eglise FJKM Atsimon’Imahamasina. 39 ans après, ils vont partir à la retraite après de saints et loyaux services pour le Seigneur, pour l’Eglise et pour le peuple de Dieu. A cette occasion, un culte d’action de grâce se tiendra demain matin à la FJKM Atsimon’Imahamasina pour marquer ensemble ce départ à la retraite. Et ce en présence du Foibe FJKM et du synode Antananarivo Andrefana. A noter que le Pasteur Rakotomanana Jean Roussel totalise 43 ans de vie pastorale dont 39 ans passés à Atsimon’Imahamasina où par la grâce du Seigneur Jésus Christ, d’importantes réalisations ont eu lieu. Pour ne citer entre autres que le nouvel édifice culturel, l’un des plus beaux à Antananarivo, la Trano vadimpiangonana, la bibliothèque… Pasteur et à la fois Mpiandry, Rakotomanana Jean Roussel a également beaucoup travaillé pour le développement du réveil (Fifohazana) au sein de la FJKM Atsimon’Imahamasina. R.Edmond
Les artisans malgaches sont talentueux. Raison pour laquelle, la Chambre de Commerce et d’Industrie d’Antananarivo (CCIA) en partenariat avec le programme PROSPERER Analamanga, a décidé de créer le salon de la créativité dénommé « Voatra » en leur honneur. Cet événement a débuté hier et durera jusqu’au samedi prochain. « L’objectif consiste à mettre en valeur et à promouvoir leurs créations d’autant plus ce salon constitue un stimulateur et un instigateur des micro-entreprises rurales dans la région d’Analamanga », a fait savoir Rasamoely Andriamihamintsoa, le coordonnateur régional du PROSPERER Analamanga lors de l’ouverture officielle de cette manifestation hier.
B to B. Ainsi, des ventes-expositions des différents produits artisanaux se tiennent dans le hall de la CCIA. Dans la foulée, des séries de conférence sont organisées dans le cadre de ce salon de la créativité. Parmi les thèmes débattus, on peut citer, entre autres, le respect des normes et qualité dans le but de mieux vendre, la formalisation d’une entreprise ainsi que les avantages y afférents. La facilitation d’accès au financement par le biais d’une convention tripartite sera également discutée entre toutes les parties prenantes du secteur de l’artisanat. Quant à la recherche de débouché, les organisateurs ont mis en place les rencontres B to B. En fait, « nombreux sont les acteurs intéressés par ce genre de rencontre. Il s’agit entre autres des groupements d’exportateurs et des associations des artisans réunis autour d’un cluster. L’intégration au cluster leur permet de satisfaire facilement la demande sur le marché international », a évoqué Andriamahery Lantomanana, le directeur général de la Chambre de Commerce et d’Industrie d’Antananarivo.
Fait-main. Il faut reconnaître que le salon de la créativité a attiré de nombreux visiteurs. Ces derniers sont très fascinés par les différents modèles d’articles confectionnés par les artisans participants avec une touche presque fait-main. « Je m’intéresse beaucoup à leur créativité car nous avons toutes les matières premières nécessaires servant à confectionner des jouets et des décorations pour enfants, entre autres. En fait, j’ai l’intention de mettre en place une crèche. Je trouve que c’est plutôt original les arts malagasy d’autant plus que cela fait partie de l’éducation des tout-petits », a confié un visiteur.
L’atelier de formation organisé par la cellule de prévention et gestion des urgences avec le ministère de l’Agriculture qui se déroule au Motel Anosy se termine ce jour. Axé sur les normes de construction des infrastructures hydro-agricoles contre les crues et les inondations, cet atelier a pour but de former et d’initier les responsables et techniciens du domaine des infrastructures hydro-agricoles à appliquer ces normes afin d’assurer la durabilité et la protection des biens, ainsi que d’atténuer les impacts socio-économiques de ces crues et inondations. Ces participants devront ensuite dispenser de formation en cascade afin de faire tâche d’huile et ainsi d’en faire bénéficier tous ceux qui travaillent dans ce secteur.
« On ne parle que des noms scientifiques des fruits de mer sur le marché international », a confié Bakoly Razakanavalona, l’administrateur général de Manda Sea Food.
« On ne parle que des noms scientifiques des fruits de mer sur le marché international », a confié Bakoly Razakanavalona, l’administrateur général de Manda Sea Food.
Elue tout récemment par 200 businessmen Entrepreneur de l’année 2013 tout en remportant le trophée « TECOMA AWARDS », elle est très ambitieuse avec de nombreux projets en tête qu’elle envisage de réaliser prochainement. Il s’agit de Bakoly Razakanavalona, l’Administrateur général de Manda Sea Food, une entreprise se spécialisant en matière d’exploitation et d’exportation de fruits de mer. Elle est partie de la pêche traditionnelle pour devenir ensuite une grande exportatrice de fruits de mer. Mais comment a-t-elle vécu pour parvenir à ses fins ? Voici son portrait.
Identification des espèces. Fille unique d’une mère, résidant à Maevatanàna et travaillant dans la pêche traditionnelle ainsi que d’un père laborantin à l’université, Bakoly Razakanavalona a toujours étudié dans la Capitale. « Même si elle est un artisan-pêcheur, ma mère ne ménageait pas ses efforts pour subvenir à mes besoins surtout en matière d’éducation. Après avoir obtenu le diplôme de baccalauréat, j’ai suivi des études en Sciences Naturelles pendant deux ans à l’université. Je rejoins ma mère pendant la période de vacances scolaires. Je navigue en pirogue avec un filet pour capturer des poissons d’eau douce de 5 heures du matin jusqu’à 17 heures. J’amène une marmite, une allumette, du riz et du sel pour me nourrir tout au long de la journée. Je gagne de l’argent en vendant mes poissons. Ce qui m’a permis en même temps de financer en partie ma scolarité », a-t-elle raconté. A l’université, elle a acquis de nombreuses connaissances en matière d’identification des variétés et des espèces ainsi que le cycle biologique des animaux marins.
Normes européennes. Ensuite, Bakoly Razakanavalona a suivi des formations sur la technique de secrétariat et la comptabilité avant de s’intégrer dans le monde du travail. Entre 1990 et 1995, elle a travaillé au sein d’une société exportatrice de produits halieutiques en occupant le poste d’attaché de direction. Elle est ensuite promue chef de production de la société. Avec ses fortes expériences dans le secteur halieutique, elle et son mari ont décidé de créer une poissonnerie à 67 ha. Ils ont porté l’emblème de « Manda », le nom de leur premier enfant, très connu par le pseudo « Meizah », la star émergente en musique Rnb, Pop et Electro. En 1996, la poissonnerie Manda a réussi avec succès son essai d’exportation de fruits de mer tout en décidant de faire une extension de ses activités. En fait, « nous avons pu créer Manda Sea Food, une SARL équipée d’une usine construite suivant les normes européennes, et ce, avec l’emprunt contracté auprès de la banque SBM », a-t-elle ajouté. Maîtrisant bien son domaine, elle est capable d’identifier la variété, la qualité et le nom scientifique de chaque produit de mer. C’est d’ailleurs indispensable en matière de négociation commerciale sur le marché international.
Capacité de négociation. Parlant de son caractère, elle est responsable et dynamique. « Je prends toujours acte sans accuser autrui face à un problème. En outre, je trouve plutôt efficace de corriger les employés tout en faisant une carte sur table au lieu de les pénaliser quand ils font des erreurs. Mais des fois, il faut être sévère. Au niveau commercial, j’ai également une forte capacité de négociation envers mes partenaires voire mes adversaires », exprime-t-elle avec un air très sérieux. Cette opératrice maîtrise bien l’identification des espèces et la qualité des produits de mer. Mais qu’est-ce qui la fait plus de plaisir dans la vie ? – « J’éprouve une grande satisfaction quand j’atteints les objectifs que je me suis fixés. Je suis également très heureuse en sachant que les milliers de pêcheurs traditionnels éparpillés dans de diverses régions côtières de l’île avec qui je travaille, ont pu améliorer leur niveau de vie. Et ce qui me fait plus de plaisir, c’est de voir ma fille Meizah chanter devant de nombreux jeunes spectateurs et fans », a-t-elle répondu. Mariée et mère de quatre enfants dont trois filles et un garçon, Bakoly Razakanavalona consacre presque tout son temps à ses activités sans délaisser sa famille. « En plus, ma mère m’a beaucoup soutenu pour élever mes quatre gosses. J’en suis très reconnaissante. J’ai également pu transmettre la sagesse et le courage que j’ai eu à mes enfants. A preuve, deux d’entre eux ont eu leur baccalauréat à 16 ans. Quant à mon passe-temps, j’aime bien cuisiner pour ma famille et faire une sortie ensemble pendant le week-end. Et enfin, la politique ne m’intéresse pas du tout car ma société c’est ma vie », a-t-elle conclu.
La remise de prime aux responsables des villages méritants, hier.
La remise de prime aux responsables des villages méritants, hier.
La saison 2013 est totalement close pour l’Association Ultra Trail ô plateau (Utop). Hier s’est tenue à Andraininarivo, la cérémonie de remise de prix pour les quatre villages méritants à savoir Ambatolampikely, Soamanandray, Ambohimiadana et Soanarivo. Ces villages se sont démarqués lors de l’évènement et ont été primés selon leur classement en fonction de la qualité de l’animation tout au long de l’épreuve et de la propreté. « Ce sont les coureurs eux-mêmes qui ont choisi ces villages méritants » a expliqué Eléonore Naud, présidente de l’Utop. Les deux premiers ont reçu respectivement 300 000 Ar, et 100 000 Ar pour les troisième et quatrième places. Il est à signaler que ces primes remises seront consacrées à la réhabilitation des infrastructures de chaque village gagnant. Plusieurs actions ont été également réalisées par l’Utop comme la distribution de repas gratuit aux 1 000 enfants de 6 à 24 mois des 8 villages du parcours, la distribution d’équipements et matériels pour une vingtaine de coureurs présentés. Pour la 6e édition de l’Utop prévue les 2,3 et 4 mai 2014, ces actions seront poursuivies auprès des villageois.
Une édition avec le soutien de Canal + et les autres partenaires fidèles. Vivement la prochaine édition…pour une nouvelle découverte et de sensation.
# Iraimbilanja au Piment Café ! Au cabaret de Behoririka, les évènements se suivent mais ne se ressemblent jamais. Après une soirée folk avec Fanie et Jovin, place ce soir au rock. D’autant plus que ce soir, ce n’est pas n’importe quel groupe qui va investir le Piment Café mais Iraimbilanja. Chacun de leur passage dans ce cabaret n’a été que succès et ambiance. Ce soir, ce sera encore probablement le cas.
# Silo au Ccesca. Lui redoute cet instant. Car même si on s’appelle Silo, ça peut arriver qu’on ait le trac. Son dernier grand concert solo remonte en effet à six ans passés. Malgré les apparitions publiques ici et là et les nombreuses séances de répétition, Silo ne cache pas son anxiété. Une réaction, qui est toutefois un bon signe. Ses inconditionnels, eux, attendent le moment avec impatience. C’est en effet ce soir le grand soir : le come-back au Ccesca. S’étant préparé à cet évènement depuis des semaines, voire des mois, le chanteur ce soir, se surpassera, sans aucun doute. Des invités dont il s’est bien tenu de garder les noms, seront de la partie ce soir. Outre les incontournables comme « Rimorimo », « Anjeliko » ou encore « Iza iry ambony iry », de nouvelles compositions seront également entonnées. Silo, entouré de Rolf à la basse et de Cédrick à la batterie, c’est ce jour, au Ccesca.
# Tovo J’hay à l’Avenue Hôtel ! Bonne nouvelle pour les fans de Tovo J’hay. En pleine préparation d’un nouvel album, le chanteur se fait assez rare ces derniers temps. Quand les occasions se présentent, il ne manque cependant pas de les saisir. Ce soir, il sera donc sur le devant de la scène de l’Avenue Hôtel.
Reprendre intégralement et sans aucune retouche l’article d’une consoeur et le signer comme si c’était le sien. Voilà l’outrecuidance de ce journaliste qui en a fait l’ouverture de sa page culture dans le quotidien « La Vérité ». Publier le papier en question à la virgule près, deux jours après sa parution dans Midi Madagasikara n’est pas de la maladresse, mais s’apparente à une véritable provocation ou à une bêtise sans nom. On ne peut pas penser que le journaliste en question ait espéré voir cette bourde passer inaperçue. Ou alors on doit s’interroger sur sa place dans le milieu de la presse. N’allons plus loin dans les remarques et laissons les lecteurs juger.
Après l’annulation des candidatures de Lalao Ravalomanana, Didier Ratsiraka et Andry Rajoelina, la CES est amenée à prendre une autre grande décision relative à la demande de disqualification de Hery Rajaonarimampianina.
Après l’annulation des candidatures de Lalao Ravalomanana, Didier Ratsiraka et Andry Rajoelina, la CES est amenée à prendre une autre grande décision relative à la demande de disqualification de Hery Rajaonarimampianina.
Disqualification de Hery Rajaonarimampianina. Le fait que l’effectif de la CES soit un nombre pair risque de compliquer la prise de décision.
La déclaration de soutien (inopportun ou calculé ?) d’Andry Rajoelina à Hery Rajaonarimampianina constitue, selon l’avocat d’un candidat, un « élément nouveau » par rapport à la demande de disqualification du n°3, quand bien même il n’aurait pas personnellement enfreint l’article 15 de la Feuille de route qui impose une obligation de neutralité au président, au gouvernement, aux chefs d’Institution et à l’ensemble de l’administration de la Transition. La question qui se pose et que les membres de la Cour Electorale Spéciale (CES) doivent poser est de savoir si « Hery Vaovao ho an’i Madagasikara » peut être considéré comme « complice » ou s’il s’est rendu coupable d’une « infraction par omission », quoiqu’il ne lui appartienne pas de rappeler à l’ordre les ministres et fonctionnaires d’autorité qui auraient fait campagne en sa faveur, en utilisant des biens publics, notamment des voitures administratives.
Code électoral. Pareille utilisation à des fins électorales des prérogatives de puissance publique est interdite par le code électoral dont les dispositions n’ont d’ailleurs pas été scrupuleusement respectées par les candidats. Pour ne citer que la durée de la campagne électorale qui est fixée à 30 jours pour le premier tour de l’élection présidentielle. Or, presque tous les participants à la course à la magistrature suprême, surtout ceux qui en avaient les moyens, ont pris une longueur d’avance plus ou moins équivalente à la durée légale de la propagande. Une précampagne qui reprendra probablement au lendemain de la proclamation officielle des résultats par la CES qui se prononcera par la même occasion sur le contentieux électoral. Tout particulièrement sur la requête en disqualification de l’ancien Grand Argentier qui diviserait les membres de la CES.
Voix prépondérante. Tantôt les partisans de la disqualification seraient majoritaires, tantôt c’est l’inverse. Sans compter les « abstentionnistes ». Il n’est pas exclu que l’on soit obligé de recourir à la voix prépondérante du Président puisque le partage des votes est fort possible dans la mesure où l’effectif de la CES est un nombre pair. Et ce, suite à la décision de la mouvance Zafy de ne pas proposer un représentant à Ambohidahy où les juges électoraux examinent d’office toutes les irrégularités dans le cadre du contrôle de légalité qui fait partie de leurs attributions. Avec ou sans requête.
Décès d’un candidat. En tout état de cause, la disqualification éventuelle d’un candidat soulève plusieurs questions. Et ce, par rapport aux textes en vigueur. Entre autres, la loi organique relative à l’élection du premier Président de la Quatrième République qui prévoit en son article 3.2 qu’ « en cas de décès d’un des deux candidats avant le second tour du scrutin, la Cour Electorale Spéciale procèdera au remplacement du candidat décédé par le candidat arrivé en troisième position à l’issue du premier tour de scrutin et en notifie le gouvernement lequel prend dans les quarante huit heures, un décret pour le report de la date du scrutin sous réserve des dispositions de l’article premier alinéa 3 de la présente loi organique ».
Hajo repêché ? L’alinéa 3 en question dispose que « le second tour a lieu trente jours au plus tard après la proclamation officielle par la Cour Electorale Spéciale des résultats du premier tour ». Si la proclamation se tient effectivement le 23 novembre, le second tour aura donc lieu au plus tard le 23 décembre. Ce qui ne serait pas très loin de la date initiale du 20 décembre. Le problème, c’est la loi sus citée ne prévoit pas expressément le cas de disqualification d’un candidat. Si Hery Rajaonarimampianina venait à être disqualifié, Hajo Andrianainarivelo pourra-t-il être « repêché » par la CES qui ne doit s’en tenir qu’à la loi ?
721 206 voix. Outre l’aspect juridique, il y a aussi le côté politique. En effet, en cas de disqualification éventuelle du candidat n°33, les 15,93 % de suffrages qu’il a recueillis seraient en quelque sorte devenus blancs ou nuls. Sanctionnant ainsi les 721 206 électeurs qui ont voté pour lui, du moins ceux dont le choix n’était pas forcément influencé par l’utilisation des prérogatives de puissance publique. L’autre question qui se pose est de savoir à quel autre candidat les voix du disqualifié auraient pu aller s’il n’avait pas été soutenu « en coulisse » par Andry Rajoelina et ses ministres. Logiquement, les voix jugées comme indûment ou illégalement obtenues par le disqualifié, se seraient réparties en premier lieu, entre les candidats apparentés HAT. En l’occurrence, Hajo Andrianainarivelo, Roland Ratsiraka, Camille Vital et Edgard Razafindravahy. Ils auraient certainement amélioré leurs scores respectifs sans le tour de force de …Hery.