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samedi, juillet 5, 2025
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Football Atsinanana : Marcel Andry Herinjatovo président de la ligue

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Marcel Andry Herinjatovo troisième à gauche aux côtés des présidents des sections.
Marcel Andry Herinjatovo troisième à gauche aux côtés des présidents des sections.
Marcel Andry Herinjatovo troisième à gauche aux côtés des présidents des sections.

Marcel Andry Herinjatovo, Président du Football Club d’Anjoma (F.C.A) est élu à la tête de la ligue de football d’Atsinanana.

Prenant en main les jeunes footballeurs en herbe de l’arrondissement d’Anjoma de Toamasina, il a continué sa lancée dans le domaine du sport fédéral.

Une année seulement a suffit au Football Club d’Anjoma (F.C.A) d’accéder en première division régionale après un passage réussi en deuxième division. Mais seulement la gestion du club jusqu’au  challenge national l’a poussé à accaparer le poste de président de la ligue de football d’Atsinanana. Il, c’est Marcel Andry Herinjatovo, le nouveau président la Ligue de Football Atsinanana (LFA). Notons que cinq districts sur les sept dans la région Atsinanana ont pu mettre en place un comité directeur de section de football à savoir les districts de Toamasina I et II, Brickaville, Vatomandry et Mahanoro. Quatre sections sur les cinq présentes ont voté pour le nouveau candidat entrant lors de l’assemblée générale élective. Outre l’un des membres du comité directeur sortant, d’autres anciens dirigeants de club et d’arbitre puis de section sont représentés dans cette équipe. Pour cette dernière, il s’agit de l’ancien président de la section de football de Toamasina.

Multiplier les tournois. L’organisation de divers tournois au niveau régional comme le tournoi de letchi fait parti des objectifs de Marcel Andry Herinjatovo. « C’est à travers l’organisation de divers tournoi que nous pourrions rehausser d’un cran notre jeu. Une grande place est allouée au championnat par rapport au temps de pause en intersaison. Le niveau d’expérience requise au niveau international, avec les dizaines d’équipe qui vont composer la première division régionale serait atteint au bout de quelques saisons. La conquête d’un titre national est lancée aussi bien au niveau de la ligue que des clubs. Le sport de mass serait même intégré au niveau fédéral. Toutefois nous allons faire un grand effort pour le développement du beach soccer dans la région Atsinanana » a lancé Marcel Andry Herinjatovo.

En tout cas, ce dernier a laissé entre de bonne main son club FCA pour se concentrer sur l’avenir du football tamatavien tout entier. « La collaboration et les conseils sont attendus de tout horizon. L’amélioration et la sortie de léthargie sont les mots d’ordre de la ligue afin de replacer le niveau du football Atsinanana au concert des nations », a conclu Marcel Andry Herinjatovo.

Jean – Claude STEVE

Appui d’Airtel à l’association Aide et soins aux malades

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Photo de groupe après la remise des dons.
Photo de groupe après la remise des dons.
Photo de groupe après la remise des dons.

Dans le cadre de la célébration de la journée mondiale contre le Sida, Airtel, n’est pas restée insensible et a tenu à soutenir l’association « AIDE ET SOINS AUX MALADES » qui œuvre au sein du service Maladies Infectieuses à l’hôpital Joseph Raseta, Befelatanana Mahamasina, dans sa lutte contre le VIH. Le 3 Décembre dernier, des volontaires, représentants la société Airtel se sont rendus sur place avec les dons suivants:- PPN (riz, sucre, huile, légumes secs, lait) pour les PVVIH, suivies dans le service des Maladies Infectieuses et qui sont dans le besoin- 4 tensiomètres pour le suivi des malades – 2 packs téléphone qui serviront à appeler les malades sortis afin de faciliter le suivi de leur état de santé.

R.Edmond.

Hery Rajaonarimampianina : Le candidat n°3 comble son retard

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L’ancien Grand Argentier a marqué le « Tetezamita ».
L’ancien Grand Argentier a marqué le « Tetezamita ».
L’ancien Grand Argentier a marqué le « Tetezamita ».

Même si le report de voix n’est Ni arithmétique Ni automatique, cela n’empêche pas l’expert-comptable de les tenir en ligne de …compte.

Arrivé en deuxième position au premier tour avec 15,85 %, Hery Rajaonarimampianina est en passe de rattraper son retard avec les soutiens combinés de Roland Ratsiraka (9 %) ; Pierrot Rajaonarivelo (2,68 %) ; Dadafara (2,33 %) ; Voninahitsy Jean Eugène (2,14 %) ; et Rakoto Jean Pierre (0,22 %). En somme, le candidat n°3 est à 32,22 % à deux semaines du scrutin du 20 décembre. Comblant ainsi l’écart par rapport à son adversaire qui part avec 33,81 % avec l’apport de 3 candidats malheureux au premier tour.

10 points. Le poulain de « Hery Vaovao ho an’i Madagasikara » pourrait même prendre la tête, en cas de ralliement, sinon d’Edgard Razafindravahy, du moins de l’électorat TGV dont les voix ne seront plus dispersées au second tour, mais devraient se reporter naturellement sur le seul candidat rescapé parmi les pro-HAT. Dans cette logique, les 10,54 % obtenus par l’autre candidat issu du « Tolona 2009 », en l’occurrence Hajo Andrianainarivelo, pourraient également profiter, fut-il en partie, à Hery Rajaonarimampianina. Lequel passerait alors au-dessus de la barre des 40 % pour ne plus être qu’à 10 points de la majorité absolue, c’est-à-dire de la victoire.

2002 – 2009. Ceci expliquant cela, le candidat n°3 part à la conquête des voix obtenues par Hajo Andrianainarivelo qui n’a certes pas, donné de consigne de vote, mais ne peut (ni ne veut) empêcher ses électeurs de se rabattre sur Hery Rajaonarimampianina. Ce dernier œuvre d’ailleurs dans ce sens en démarrant sa campagne en pays betsileo où le candidat du « Malagasy Miara-Miainga » avait réalisé ses meilleurs scores au soir du 25 octobre 2013. C’est également dans cette optique qu’il a fait cap hier sur la SAVA afin de récupérer à son compte les voix de Roland Ratsiraka qui avait effectivement  conquis les électeurs de cette région. Ainsi que ceux du littoral Est qui se tourneront également vers le candidat issu de la crise 2009 car celle de 2002 avait laissé des stigmates profonds dans les Régions Atsinanana et Analanjirofo.

Un homme, une voix. Fort du principe « un homme, une voix », l’ancien Grand Argentier a mené une campagne au ras du sol dans les bas quartiers afin de combler son retard à Tana. L’objectif est de les convaincre à se rendre aux urnes car c’est dans les bas quartiers qu’on enregistre traditionnellement le taux de participation le plus …bas. Avec les voix des quartiers populaires et populeux de la capitale ainsi que celles obtenues par les candidats ralliés – expressément ou implicitement – à sa cause, l’expert-comptable n’est pas loin du compte.

R. O

Retour de Ravalo : Le général Richard Ravalomanana n’est pas contre

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Selon le commandant de la gendarmerie nationale, les forces de l’ordre ne sont pas contre le retour du président en exil. Une pierre d’achoppement entre les partisans de la révolution orange et les « Zanak’i Dada ».

Le commandant de la gendarmerie nationale, Richard Ravalomanana  a son mot à dire sur le retour de Marc Ravalomanana au pays. Sur les bruits qui circulent en foi de quoi, les forces de l’ordre n’acceptent pas le retour du président en exil, le commandant de la gendarmerie nationale a tenu à préciser que ces rumeurs ne sont pas fondées.  Et lui d’indiquer : « Nous acceptons le retour de Marc Ravalomanana si l’ordre émane du nouveau président élu. Etant donné qu’il est le chef suprême des forces armées ».  Autrement dit, le général n’est pas contre le retour de l’ancien président.

Point de vue. Or, sur le même sujet, le commandant de la gendarmerie nationale a nuancé son point de vue. En effet, il persiste et signe qu’il faudrait exécuter les décisions de justice. « Celui qui n’exécutera ce mandat d’arrêt sera poursuivi », a-t-il souligné. C’est-à-dire que l’ancien président sera arrêté s’il débarquera dans la Grande Ile. Toujours est-il que le candidat de Avana soutenu par la mouvance Ravalomanana a promis qu’une fois élu, le retour de Marc Ravalomanana figure comme l’une de ses principales priorités. Sans parler des « Zanak’i Dada » qui ne cessent de revendiquer le retour de Marc Ravalomanana. Bientôt cinq ans.

Commandant. En ce qui concerne la présidentielle et les législatives, le commandant de la gendarmerie nationale de rassurer que les forces de l’ordre veillent à la sécurisation du processus électoral.  Tout en signalant au passage que ces dernières observeront la neutralité. Le général Richard Ravalomanana de rappeler également que des éléments des forces armées assurent la sécurité des deux candidats à la présidentielle. Et qu’ils veillent aussi à leur domicile.

Dominique R.

Bongatsara : Trano roa notafihan’ny jiolahy, olona efatra naratra

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Nanohitra ny tao an-trano ka novelesin’ireo jiolahy tamin’ny vatan-kazo.

Tokantrano roa samihafa no indray notafihan’ny olon-dratsy afak’omaly tao amin’ny kaominina Bongatsara. Tao amin’ny tanàna atao hoe Ambohinarivo, ao amin’ny  fokontany Antsahabe, ao amin’ny kaomina ambanivohitra Bongatsara – Amboanjobe no nisehoan’ izany. Tokony ho tamin’ny 10 ora alina tany ho any ireo olon-dratsy no tonga tao amin’io tanàna io. Miisa dimy ireo mpanafika ary nisy nitondra basy poleta. Ankoatra ireo vola sy entana sarobidy very dia nisy olona efatra ihany koa naratra voavelin’ny kibay.

Tao amin’ilay trano voalohany, dia niditra an-keriny ireo mpanafika. Novakian’izy ireo ny varavaram-pitaratra sy ny varavaram-be. Tsy nanaiky lembenana anefa ny rangahy iray fianakavian’ ny tompon–trano. Nanohitra izy ka novelesin’ ireo olon – dratsy tamin’ ny kibay ny lohany. Naratra mafy tamin’ izany ity farany. Nanao izay danin’ny kibony avy eo ireo mpangalatra ka noraofin’izy ireo ny entana sarobidy rehetra tao an-trano, toy ny solosaina fitondra an-tanana, ny lecteur DVD, fitaovana fanaovana “ reliure ” iray, peratra volamena roa ary kavina iray. Lasan’ireo mpanafika ihany koa ny karapanondro.

Nifindra. Vita izay dia nifindra tao amina trano iray hafa teo akaiky indray ry zalahy.  Nitovy tamin’ ilay fanafihana voalohany  ihany ny fomba nidiran’izy ireo tao amin’ ity trano ity. Nofaohin’ izy ireo avokoa ny entana tao an-trano, ka lasa tamin’izany ny “ordinateur portable”, peratra volamena telo, eny hatramin’ ny karapanondron’ ny tompon–trano. Tsy nijery fotsiny anefa fa nanohitra ihany koa ny olona tao amin’ ity trano faharoa ity ka nanaovan’ izy dimy lahy angaredona. Nisy ny naratra mafy tamin’ izany izy. Efa lasa fotoana vitsivitsy ireo jiolahy vao afaka nampandre ny Zandary ireo niharam-boina. Nisy ny fanarahan–dia natao ka hita fa tsy zakan’ ireo jiolahy ny entana norobainy ary narian’izy ireo teny an- dalana ny solosaina fitondra iray. Mbola mitohy ny fikarohana ary ireo naratra kosa nalefa notsabona tamina hopitaly teny an-toerana.

A.R.

Etudes en Chine : Un appel au secours des étudiants

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Presque deux ans sans solutions, les étudiants boursiers du Gouvernement malgache en Chine appellent maintenant: « Au secours !», d’après le communiqué qui nous est parvenu hier. La situation s’aggrave, dit cette lettre. « C’est la lutte pour la survie », confie-t-on. Selon les explications, à cause des dettes non payées, les universités chinoises commencent maintenant à sortir leurs griffes. « A l’exception de China University of Geosciences Wuhan dans laquelle une centaine d’étudiants boursiers de l’Etat malgache viennent d’avoir des faveurs particuliers, toutes les universités au sein desquelles nous faisons nos études nous mettent maintenant sous pression », affirment d’ailleurs nos interlocuteurs dans ce pays.

31 décembre. Du coup, l’on affirme que les universités chinoises se sont accordées à appliquer finalement les sanctions si jusqu’au 31 décembre, la situation ne s’arrange pas. Ainsi, d’après toujours ce communiqué, il y en a qui risquent de recevoir des lettres de renvoi si les dettes (frais de scolarité, loyers,…) ne seront pas réglées aussitôt. D’autres ont été menacés d’une annulation de crédit (révocation des efforts effectués). Et certains peuvent dire bye-bye à leurs prolongations de visa. «Ce, outre la honte que nous avons tous les jours envers d’autres étudiants qui proviennent d’autres pays », se désolent ces étudiants. Et ces derniers soulignent également que les universités chinoises n’accepteront plus des lettres de négociation de la part de l’Etat Malgache. Ainsi de faire savoir également que tous les renseignements leur concernant ont été déjà envoyés aux différentes autorités chinoises afin d’en faciliter l’identification. Face à tout cela, il est maintenant inutile de rappeler à l’Etat malgache à quel point ces étudiants à l’étranger ont besoin d’aide. A part ceux qui ont été soutenus par l’université de Wuhan, ils sont encore plus d’une centaine à vivre ce tourment, selon les précisions.

Arnaud R.

Football – Ligue Analamanga : Jocelyn Razafimamonjy brigue la présidence

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Jocelyn Razafimamonjy, candidat à la présidence de la ligue d’Analamanga de football
Jocelyn Razafimamonjy, candidat à la présidence de la ligue d’Analamanga de football
Jocelyn Razafimamonjy, candidat à la présidence de la ligue d’Analamanga de football

Candidat du renouveau, de tous les clubs et qui va apporter une nouvelle vision et nouveau souffle pour le football à Analamanga, telles sont les ambitions de Jocelyn Razafimamonjy, candidat à la présidence de la ligue d’Analamanga de football. «  Conscient qu’il y a quelque chose qui cloche au sein de l’administration de la ligue, beaucoup d’irrégularités et de non-transparences, j’ai décidé de me présenter comme candidat, car je pense que j’ai les qualités et la volonté de redorer le blason de cette ligue » a expliqué Jocelyn Razafimamonjy.

Projets phares. Jocelyn n’est plus nouveau dans le monde du football. Tout petit il a adopté le football comme son sport de prédilection, plus tard il a intégré successivement les clubs Rezdupharme et de FC Zamia Toamasina, tous deux dans la première division et aussi du club omnisports du Semipi. Depuis 2004, il est le manager général du club Galactic. Gérant d’entreprise de Communication et de Marketing, il a lancé que les partenaires auxquels il s’est entretenu annoncent leur volonté de le soutenir. Lui qui mise sur la bonne gestion et la transparence des affaires de la ligue. Il pense aussi qu’il est nécessaire de faire la refondation totale auprès des sections ainsi que la répartition des subventions, il faut aussi diminuer le nombre des clubs évoluant dans la ligue 2, ainsi que la dotation en équipements des sections. Il lance ainsi un appel aux 13 ligues de lui accorder leur voix pour l’élection du samedi 7 décembre à Carion.

T.H

Portrait : Prisca Rakotomalala ou la passion de la danse

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Prisca Rakotomalala, une passionnée de la danse.
Prisca Rakotomalala, une passionnée de la danse.
Prisca Rakotomalala, une passionnée de la danse.

S’accrocher à son rêve malgré les obstacles croisés sur son chemin et ne cesser d’y croire. C’est ce qu’a fait Prisca Rakotomalala. Aujourd’hui, elle est devenue l’une des rares professeurs de danse orientale dans la Capitale. Un métier qu’elle exerce avec passion.

Tout juste trente et un an mais un parcours riche, tant en rencontre qu’en expériences ! Née le 27 avril 1982, Rakotomalala Harinavalona Marie Ange Prisca, est non seulement une mère de famille et une épouse mais également une chorégraphe en danse orientale et un professeur passionné. Comment elle a atterri dans le monde de la danse ? « En fait, j’ai aimé danser depuis ma tendre enfance. J’ai intégré le groupe Hitsikitsika à l’âge de 7 ans. J’y suis restée pendant 4 ans. Pendant les grandes vacances, on préparait toujours une petite chorégraphie avec mes amies du quartier et on donnait des petits spectacles. C’était toujours moi qui jouais la chorégraphe. On s’y croyait vraiment à l’époque. Ma passion grandissait au fur et à mesure des années. A un moment donné, il y a eu une personne qui nous a remarquées et nous a donné notre chance. La même année, nous participons donc à une animation de vacances à la tranompokonolona Isotry ».

 

Du rêve à la réalité. « J’ai toujours été une grande bavarde. J’ai pourtant été concentrée sur mes études. Et quand de temps en temps, j’ai de mauvaises notes, je préparais les raisons que j’allais avancer à mon père pour me justifier, parce qu’il était un peu sévère. Avant de lui montrer mes notes, je lui disais donc que quand je serai grande, je deviendrai prof de danse. Une conviction qu’il ne trouvait pas d’un bon œil. Une réaction propre à tous les pères car pour lui, c’étaient les études avant tout. Aujourd’hui cependant, mon père est heureux pour moi parce que j’exerce un métier que j’aime. Il est également fier que je me sois accrochée à mon rêve. Ma mère ? Elle m’a toujours encouragée. Je me souviens, elle nous mettait la pression pour qu’on chantait et dansait pendant les mariages et autres fêtes familiales. J’en pleurais des fois mais aujourd’hui, je l’en remercie. Si j’ose en produire devant un public et si je n’ai plus peur du regard des autres, c’est aujourd’hui grâce à elle ». A 16 ans, elle intègre le groupe Tsingory. « L’une de mes plus belles expériences. L’ambiance y était bon enfant, on apprenait beaucoup. Mais il fut un temps où j’ai dû arrêter parce que j’étais en période d’examen. A 18 ans, j’avais plus de temps pour danser ». Quatre ans plus tard, elle retrouve la piste. « J’ai appris la danse de salon ». Ayant constaté sa rapidité et sa capacité à danser, son professeur lui a suggéré de participer à un concours de danse. Proposition qu’elle a bien évidemment acceptée. « J’étais à la deuxième place », se souvient-elle, nostalgique.

Nouvelle vie. Là, c’est une nouvelle page de son histoire qui commence. « J’ai été acceptée par l’une des plus prestigieuses écoles de danse de La Réunion : Institut des Arts Ismaël Aboudo. J’ai donc commencé à approfondir la danse. J’ai parallèlement suivi une formation en métropole, à Lyon au « Dominique Bengasini ». Plus d’une année plus  tard, j’ai commencé à apprendre la danse, toujours à l’île sœur. C’est là que j’ai découvert la danse orientale ». Son master en danse sportive en poche, elle eut une autre idée : celle d’approfondir la danse orientale. « J’ai donc été formée par Bouthaina Yala. J’étais tombée amoureuse de cette danse où tout est synonyme de féminité ». Non contente de son parcours, elle ne cesse de se perfectionner. « J’assiste à des stages professionnels, notamment avec Rajaa Ben Moussa et Farida, une personnalité très connue dans le monde de la danse orientale à Saint-Etienne ». Voulant toujours aller plus loin, la jeune femme décide de partager son savoir et se met à enseigner. Cela, après en avoir obtenu l’autorisation bien sûr.

Professionnelle. En 2009, elle revient au pays et crée sa propre école de danse. « Suite au contexte politique et aux évènements malheureux de 2009, j’ai dû fermer l’école. Mais  à l’époque, je commençais déjà à donner des stages de danse orientale ». En 2011, elle revient définitivement au pays. La même année, elle met au monde sa petite fille, son plus grand bonheur. « La même année, au mois de décembre, j’ai donné mon premier spectacle à l’Alliance française. Cette année, nous avons accueilli de nouveaux membres. Actuellement, nous préparons ce grand spectacle  à l’AFT le 11 décembre prochain. Un spectacle qui, notons-le, verra uniquement la participation des enfants qui vont faire une démonstration. Il est certes vrai qu’aujourd’hui, je partage ma passion à travers l’enseignement. Mais je continue quand même d’approfondir la danse orientale. Je suis également toujours des stages ». Membre de l’association des professeurs de danse orientale, elle  est toujours en quête de nouveautés, histoire de ne pas être à la traîne.

Mahetsaka

Marché : Le prix moyen du riz à plus de 1 400 Ar /kg

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Au niveau national, le prix du kilo du riz blanc local reste stable au cours du mois de novembre dernier. Par contre, c’est encore élevé si l’on compare à la même période de l’année dernière. Les marchés, dans soixante trois sur cent onze districts, affichent un prix de ce produit de première nécessité à plus de 1 400 Ariary le kilo, d’après les statistiques publiées chaque semaine par l’Observatoire du Riz. Ce n’est plus à la portée de toutes les bourses.

Produit de luxe. Si l’on se réfère au niveau régional, on constate que le prix du riz le moins élevé est à 1 270 Ariary/kg dans l’Itasy tandis que le prix le plus élevé qui s’affiche à 1 720 Ariary/kg se trouve dans la région de SAVA.  Par contre, il faut noter que dans le district de Nosy-Be, le kilo du riz blanc local s’acquiert toujours à 2 100 Ariary. On dirait un produit de luxe. Et dans la ville de Toliara I, une baisse de l’ordre de 5 % du prix du riz blanc local est constatée. L’Observatoire du Riz évoque que cela est dû  à l’importance de l’offre en provenance de Morombe.

Navalona R.