- Publicité -
jeudi, juillet 10, 2025
Accueil Blog Page 10870

Sapins de Noël : De toutes les tailles et pour toutes les bourses

0

Bien en vue, paré de mille couleurs dans les grands magasins, et produit vedette des marchands ambulants en ce moment, le sapin de Noël inonde les marchés de la capitale depuis la semaine dernière. Sachant que la vente des arbres naturels est interdite, ce sont les sapins artificiels, made in China ou fabriqués localement, qui font le bonheur des clients, lesquels y trouvent leur compte dans la mesure où ces arbres artificiels ont l’avantage de durer dans le temps et utilisables pendant de nombreuses années.

Vendus entre Ar 4 000 pour les arbres en miniature et jusqu’à plus d’un million d’ariary pour ceux de grande taille, les sapins de Noël se déclinent en une multitude de modèles : blancs, dorés ou de couleur argent, pré-décorés ou plus classiques de couleur verte, ils existent à toutes les tailles. D’après les revendeurs, les modèles de taille moyenne, entre 1m et 2,10 m, proposés à Ar 10 000 pour ceux de fabrication locale et entre Ar 25 000 et Ar 60 000 pour ceux de fabrication chinoise, sont les plus vendus actuellement. « Ces modèles correspondent mieux à la hauteur du plafond ou à la superficie de la pièce où le sapin sera installé, c’est-à-dire, généralement pas trop grande. Alors ce type de sapin de taille moyenne est l’idéal pour la majorité des familles. De plus, ils sont plus faciles à décorer et ne nécessitent pas un grand nombre de boules et de guirlandes », explique un marchand de rue qui propose ses produits à Behoririka. Il en écoule jusqu’à 40 unités par jour depuis le week-end dernier.

Hanitra R.

Billard / Grand Tournoi des Letchis : Tana confirme, Toamasina ne démérite pas !

0
Les lauréats du GTL 2013 avec les organisateurs.
Les lauréats du GTL 2013 avec les organisateurs.
Les lauréats du GTL 2013 avec les organisateurs.

Le week-end dernier, le beau temps était au rendez-vous pour la 2e édition du Grand Tournoi des Letchis (GTL) au Burger & Grill Tamatave.

De la bonne ambiance, des matchs à suspense et du jeu de haut niveau, les passionnés de billard ont répondu présent à la 2e édition du Grand Tournoi de Letchis 2013. Un tournoi qui a opposé les joueurs locaux à ceux venus de la Capitale. Une fois de plus, les joueurs de Tanà confirment leur expérience avec un dernier carré 100 % Tanà. En simple homme, Nokla remporte le trophée de champion contre un Bary combatif jusqu’au bout. Fenosoa ajoute une coupe de plus à son palmarès avec la troisième place. « Mission accomplie ! Cette 2e édition a tenu toutes ses promesses » nous confie Nokla qui s’est défait du tenant du titre Danny en demi-finale. Les  dames ne sont pas en reste, Larissa est sacrée championne après avoir livré bataille contre Ranto, la protégée de Lulu. Dinasoa Miangaly ferme la marche du podium. Dimanche, place au match de défi, l’équipe de Tanà menée par l’inusable Fenosoa avec Bary, Danny, Nokla et Tox gardent leur titre aux dépens des Tamataviens qui n’ont pas démérité. Sitraka, Tojo, Rija, Tafika de Toamasina restent confiants malgré leur deuxième place.

Un club à Toamasina. Après le succès de cette 2e édition, les organisateurs pensent à mettre en place un club de billards prochainement pour rehausser le niveau et habituer les joueurs à de telles rencontres. « Dans l’ensemble, nous sommes satisfaits, le tournoi s’est déroulé sans incident. Le nombre de participants a augmenté. Nous tenons à remercier tous les sponsors pour les lots et autres animations. Un club verra le jour d’ici peu pour permettre aux joueurs de Tamatave de faire un tournoi régulier » précise le gérant de Burger & Grill, l’initiateur du GTL. « Tous les joueurs ont participé au tournoi, nous aimons ce sport. Un club sera le bienvenu pour faciliter les rencontres de ce genre » voilà en somme les réactions des joueurs de Tamatave, qui espèrent enfin prendre leur revanche l’année prochaine.

Anny Andrianaivonirina

Walking jazz : Nialy To et la Cie Dinirina au Paprika, le 19 décembre

0
Nialy To très inspiré par le blues et le gospel.
Nialy To très inspiré par le blues et le gospel.
Nialy To très inspiré par le blues et le gospel.

Le chanteur Nialy To animera la soirée dans une ambiance jazz/soul et gospel avec ses deux choristes, Lovatiana et Lalaina, et quatre musiciens, Mathieu à la guitare, Tabiha Mahatozo au clavier, Ranto an’i Avo à la basse et Bolo Rakoto David à la batterie. Le groupe interprétera des standards et ses propres compositions. Certains titres seront tirés du futur album de Nialy To qui sortira prochainement en version CD et DVD. Le jeune homme est auteur-compositeur qui est entré dans le monde de la musique récemment. Il puise son inspiration dans les musiques noires. Pour le cabaret, il reprendra les œuvres d’artistes comme Stevie Wonder ou George Benson. Le groupe accueillera également une invitée, la chanteuse Elsie (soul/jazz) qui n’est plus à présenter, le temps de quelques morceaux. Pendant la soirée, la compagnie Dinirina, menée par le danseur et chorégraphe Andry, présentera aussi un spectacle chorégraphié qui devrait réjouir les amateurs du genre. La nouvelle salle du Paprika, située route des Hydrocarbures, accueillera cette dernière édition 2013 du cabaret WALKING JAZZ. L’entrée sera bien évidemment gratuite.

Patrice RABE

Recouvrement des impôts : Contribuables en difficulté, recettes fiscales en baisse

0
Le colloque national des impôts s’est tenu lundi et mardi dernier au CCI Ivato.
Le colloque national des impôts s’est tenu lundi et mardi dernier au CCI Ivato.
Le colloque national des impôts s’est tenu lundi et mardi dernier au CCI Ivato.

Avec la longue période de crise, dont les effets sont de plus en plus graves pour les activités économiques, les contribuables ont du mal à s’acquitter de leurs impôts et taxes. Mais les nouvelles prévisions fixées après révision en fin de premier semestre seront atteintes, selon le DG des impôts.

Le recouvrement des recettes fiscales au premier semestre de cette année est inférieur de 11 %, par rapport aux prévisions fixées dans la loi de finances initiale 2013. En effet, le fisc a perçu 652 milliards d’Ariary de recettes fiscales durant le premier semestre ; ce qui est insuffisant car la prévision pour cette période a été de 736 milliards d’Ariary. « A cause de la crise, c’est la capacité de payer des contribuables qui s’est détériorée. Lorsque les prévisions n’ont pas été atteintes à la fin du premier semestre, elles ont été révisées pour 2013. La nouvelle projection table sur un recouvrement fiscal de 1240 milliards d’Ariary, jusqu’à la fin de cette année, contre une prévision initiale de 1430 milliards d’Ariary. Mais la situation s’annonce déjà bien, car en fin novembre, les recettes ont déjà atteint 1162 milliards d’Ariary. Cela traduit un taux de recouvrement de 89 %. Avec l’évolution actuelle, ce taux pourrait atteindre 101 jusqu’à la fin de l’année », a déclaré le directeur général des impôts, Tazafy Armand, lors du colloque national des impôts, qui s’est tenu cette semaine pendant deux jours au CCI Ivato.

Vulnérables. Outre la dominance de l’informel sur l’économie, ceux qui paient les impôts sont fragilisés par l’environnement défavorable de la crise. Face à cette situation, les services des impôts ont exprimé leur compréhension.  « Certains contribuables n’ont pas payé convenablement leurs impôts. Nous pouvons élaborer une liste, mais nous avons décidé de ne pas encore appliquer certaines mesures, car le moment n’est pas opportun. De plus, l’Administration fiscale veut attendre la disponibilité financière des contribuables », a expliqué le DG des impôts. Notons que les vérifications fiscales se fondent toujours sur un système déclaratif, où les contribuables effectuent eux-mêmes les déclarations et les régularisations de leurs activités auprès du fisc. Par ailleurs, la Direction générale des impôts a affirmé que la mise en place de centres fiscaux a donné de bons résultats au niveau du recouvrement des impôts. Des résultats à long terme sont encore attendus.

Antsa R.

Analavory : Basy vita gasy 6 sarona

0

BASYBasy poleta vita gasy 6 no saron’ny zandary tao Analavory tamin’ny faran’ny herinandro teo. lehilahy iray niady tamin’ny vadiny ka nitifitra olona no nahitana ny basy voalohany, ka avy amin’io no nahatratrarana ireo namany hafa sy nahitana ireo basy sasany. Nahitana bala sy fitaovana fanamboarana izany ihany  koa teny amin’izy ireo. Tena mitovy amin’ireny basy vita vahiny ireny ireto basy ireto, ary amidin’ireo jiolahy 2 hetsy ariary ny iray. Isan’ny fampiasan’ny jiolahy amin’iny faritra iny rehefa manao fanafihana ireto fitaovam-piadiana mahery vaika ireto. Naidiitra am-ponja avy hatrany izy ireo rehefa avy natolotra ny Fampanoavana.

Aina R.

Débat radiotélévisé : Robinson contre les financements occultes, Rajaonarimampianina pour une diplomatie économique

0

Diplomatie et la place de Madagascar dans le Monde. Tel est le thème du deuxième débat radiotélévisé organisé hier par la CENI-T et les deux chaînes nationales (TVM et RNM). Pour le candidat Jean Louis Robinson, Madagascar doit reprendre sa place dans le Concert des Nations. « Il faut une diplomatie agressive au service de l’économie et du développement pour le bien-être des Malgaches. », a-t-il souligné. Avant de promettre que « Madagascar sera l’ami de tous et l’ennemi de personne. » Quant au candidat Hery Rajaonarimampianina, il entend mener une lutte économique avec la diplomatie comme arme. « Nous allons mener une diplomatie économique. Mais, nos relations bilatérales et multilatérales seront dictées par le souci du respect de la souveraineté nationale », a-t-il expliqué. En ce qui concerne la nomination de nos diplomates à l’étranger, Jean Louis Robinson a dénoncé le népotisme de la HAT en citant le cas de notre ambassade à Genève. Quant à lui, Hery Rajaonarimampianina a souligné que nos ambassades et nos représentations seront les relais de notre politique étrangère.

70 % du Budget. Revenant sur la nomination de nos diplomates à l’étranger, le candidat Jean Louis Robinson de promettre : « Le poste d’ambassadeur est politique, certes, mais il faut quand même un minimum de connaissance en matière de diplomatie. Il faut privilégier nos agents diplomatiques et consulaires. » Sachant que 70 % du Budget annuel de l’Etat est financé par l’extérieur, Jean Louis Robinson  n’a pas hésité à affirmer qu’il est difficile pour un putschiste comme Hery Rajaonarimampianina de rétablir nos relations avec les bailleurs de fonds étrangers. « Pendant la Transition, vous avez eu recours à des financements occultes parce que vous n’êtes pas reconnus par la communauté internationale », a-t-il dénoncé. Hery Rajaonarimampianina a reconnu que Madagascar a besoin d’investissements étrangers. Interrogés sur le cas des îles éparses dont la gestion fait jusqu’à présent l’objet des litiges, Jean Louis Robinson prône la renégociation de la gestion de ces îles. Il opte plutôt pour la cogestion de ces îles éparses, tandis que Hery Rajaonarimampianina réclame la gestion uniquement par Madagascar de ces îles.

Recueillis par RAJAOFERA Eugène

Jean Louis Robinson : En terre conquise dans l’Alaotra

0
La population d’Alaotra Mangoro reste fidèle au candidat Jean Louis Robinson.
La population d’Alaotra Mangoro reste fidèle au candidat Jean Louis Robinson.
La population d’Alaotra Mangoro reste fidèle au candidat Jean Louis Robinson.

Popularité confirmée. C’est le moins qu’on puisse dire des déplacements effectués hier dans la région Alaotra Mangoro par le candidat Jean Louis Robinson et « Neny » Ravalomanana. Le poulain de Marc Ravalomanana a visité dans cette partie populeuse de l’île, quatre localités en une journée : Ambatondrazaka, Amparafaravola, Tanambe et Morarano Chrome. La population de ces districts et communes a promis un vote massif pour le candidat Jean Louis Robinson le 20 décembre 2013. Là où il est passé, le candidat présenté par le parti « Avana » et soutenu par la mouvance Ravalomanana a renouvelé sa détermination à combattre les fléaux qui prennent en otage le développement du pays, dont la corruption. Jean Louis Robinson n’a pas manqué d’expliquer les grandes lignes de ses programmes dont la sécurité, l’éducation, l’emploi, l’agriculture et la santé.

VVF. On a appris du côté du candidat Jean Louis Robinson que le VVF ou « Vondron’ny Vavolombelon’ny Fanisam-bato » est mis en place. Cette structure s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des mesures pour des élections justes et transparentes. Les membres de ce groupe qui seront présents dans tous les bureaux de vote assisteront au dépouillement des voix après les opérations de vote. Ils auront pour mission de prendre note et de transférer vers un centre les résultats du scrutin. A noter que les personnes composant le VVF sont des bénévoles. Ce sont des gens épris de justice et d’équité.

RAJAOFERA Eugène

Absence de neutralité

0

L’absence de neutralité ne serait pas un motif d’annulation des élections. C’est sans doute pour cette raison que les infractions sont pratiquement tolérées.  Aucune des institutions du processus électoral  ne s’est levée pour interpeller le président de la Transition qui accompagne dans sa campagne de propagande son candidat à la présidentielle. Devant les faits qui alimentent les conversations de l’opinion publique, le Premier  ministre a touché mot de l’importance de la neutralité  mais il n’est pas prêt de prendre des mesures pour que les clauses sur la neutralité des chefs d’institution incluses dans la Feuille de route de sortie de crise  soient respectées.

Absence de neutralité

                    Le camp du Dr Robinson dénonce l’absence de neutralité flagrante et craint de plus en plus que des  fraudes massives ne soient organisées pour le second tour de  scrutin du 20 décembre.  D’après Marc Ravalomanana, les fraudes au premier tour ont déjà fait perdre à son candidat  10 % des voix.  Il a appelé à la mobilisation et à la vigilance de tous ses partisans et partant des électeurs  pour que les fraudes ne puissent entacher les résultats du prochain scrutin. A cette fin, la mouvance a mis en place une organisation et des moyens appropriés pour suivre les 20 001 bureaux de vote sur l’ensemble du territoire  national et recevoir  avec rapidité les résultats provisoires.

Dans le camp Hery Rajaonarimampianina, l’optimisme augmente au fur et à mesure des ralliements politiques. Le candidat poursuit ses tournées pour convaincre les électeurs de son programme pour le changement. Après la conquête du Nord, il mène campagne dans l’Est.  Le Dr Jean Louis Robinson pour sa part, a renforcé ses acquis  dans les districts du faritany d’Antananarivo et de la région d’Ambatondrazaka dans lesquels il a gagné la part du lion au premier tour.  Chaque candidat a une stratégie de campagne efficace même si  l’absence de neutralité des institutions biaise la campagne à travers les moyens déployés.  Quoi qu’il en soit, dans huit jours, les électeurs se  prononceront.  Madagascar aura un nouveau président de la République qui a le devoir de mettre  en place un Etat de droit et  de veiller au respect de la Constitution.  Après les années de laisser- aller, de laxisme, il est grand temps de reconstruire  et de tendre vers un avenir meilleur sous la conduite  de l’homme qu’il faut à la place qu’il faut.

Zo Rakotoseheno

Développement local : Un manque d’expériences des sociétés civiles, selon le VIF

0

« Si l’Etat est dans la situation dans laquelle il se trouve maintenant, c’est en quelque sorte, que l’organisation de la société civile (OSC) en tant que force de proposition et organe d’interpellation, n’arrive pas à bien assumer ses responsabilités. Ceci est dû à leur manque d’expériences », a partagé Andriamaholy Ravaka Soa, Directeur Exécutif de l’association «Vatsy Iombonana ho an’ny Fampandrosoana » (VIF). En fait, les sociétés civiles sont des associations qui œuvrent directement au niveau de la population et visent un développement local, indépendamment de l’Etat, de la politique, de la religion,… « Elles sont effectivement la base de tout développement. Pourtant, elles ne peuvent pas l’être à cause de leur manque de savoir-faire, de financement, ainsi que d’une bonne stratégie de communication », renchérit Victor Rasamoely, Coordonnateur National de l’Association des Professionnels des Formations en Développement (ASPFoD), qui est une association membre permanent dans le VIF. Et c’est justement dans cette vision de renforcement de capacité sur le plan technique et organisationnel, que le VIF a offert une formation à l’OSC (celles qui y sont affiliées, issues dans les six arrondissements de Tana). Ainsi, pendant trois jours, 55 représentants des membres ont été formés depuis mardi au Bucas Antanimena, à l’issue d’un vote préalablement établie. Et depuis le mois de juillet 2013, plus de 150 membres ont également bénéficié de la même formation, en insistant sur le développement organisationnel, montage de projet, et recherche de financement. Notons que le VIF a été créé en 2011. Plus de 300 membres y sont maintenant affiliés, qui sont tous des sociétés civiles, notamment, des associations, des Ong, et des plate-formes. Les membres sont classés par catégorie, de A à C (du plus fort au plus vulnérable).

Arnaud R.