Domoina Radaniela, doctorante de l'Université des Mascareignes remporte la finale de MT180 à Maurice.
Domoina Radaniela, doctorante de l’Université des Mascareignes remporte la finale de MT180 à Maurice.
Domoina Radaniela, une doctorante de l’Université des Mascareignes a remporté la finale de « Ma thèse en 180 secondes » à Maurice. Elle se présentera à Budapest pour la finale qui se tiendra en octobre.
L’Institut Français de Maurice (IFM) a vibré au rythme de la science, à l’occasion de la finale mauricienne du concours « Ma Thèse en 180 Secondes » (MT180). Devant un amphithéâtre attentif, Domoina Radaniela, doctorante de l’Université des Mascareignes, s’est distinguée en remportant le premier prix, prouvant qu’il est possible de rendre la recherche scientifique à la fois captivante et accessible. C’est elle qui a su le mieux conquérir le jury et le public avec sa thèse intitulée : « L’investigation de sol pour la production de blocs de terre comprimée stabilisée à l’île Maurice ». Son sujet, profondément ancré dans les réalités et les défis environnementaux de l’île, propose des solutions durables pour le secteur de la construction. Sa présentation, saluée pour sa clarté et son dynamisme, a mis en lumière l’importance de sa recherche pour l’avenir de l’habitat local.
Innovation
Treize jeunes chercheurs et chercheuses, issus de l’University of Mauritius, de l’Open University of Mauritius et de l’Université des Mascareignes, ont relevé le défi de présenter leur sujet de thèse en seulement trois minutes. Un exercice périlleux qui demande clarté, concision et une bonne dose de pédagogie. Cette victoire propulse Domoina Radaniela sur le devant de la scène scientifique mauricienne et met en lumière le potentiel innovant des jeunes chercheurs de la région. Son travail sur les blocs de terre comprimée stabilisée représente une avancée prometteuse pour une construction plus écologique et résiliente à Maurice. A rappeler que la finale de MT180 se déroulera à Budapest en octobre.
La nouvelle infrastructure d’eau potable est une réponse à un besoin vital des élèves et du personnel du lycée.
La nouvelle infrastructure d’eau potable est une réponse à un besoin vital des élèves et du personnel du lycée.
un nouveau souffle pour la jeunesse d’Ambohimanga Rova, en particulier pour les lycéens de cette localité, avec la récente mise en place d’un forage industriel dans l’enceinte du lycée public et ce, dans un contexte de difficile accès à l’eau.
Un projet emblématique au service de la jeunesse a vu le jour à Ambohimanga Rova. Un nouveau forage industriel, mis en place et mis à la disposition du lycée Andriamborona à Ambohimanga Rova. Il s’agit d’un forage industriel d’eau potable offert par le Lions Club Antananarivo Ilohasina. L’achèvement de la mise en place de cette infrastructure marque l’aboutissement d’un engagement fort en faveur de l’accès à l’eau pour les élèves et le personnel de cet établissement scolaire.
Ce projet ambitieux, initié dès le début du mandat 2024-2025 par le président du LCA Ilohasina, Jeannot Rakotonirina, est l’aboutissement d’un engagement fort de ce club de service en faveur de l’accès à l’eau potable et de l’amélioration des conditions de vie des communautés locales. L’infrastructure permettra désormais à des centaines d’élèves et au personnel du lycée Andriamborona de bénéficier d’une eau propre, sécurisée et durable, essentielle à leur santé et à leur réussite scolaire.
L’inauguration de cette infrastructure d’eau potable a eu lieu le 28 juin 2025 en présence du président du Sénat, le Général Richard Ravalomanana, de la proviseure du lycée, Pauline Raliarisoa, et du maire de la commune d’Ambohimanga Rova, Sedera Günther Rajaonarivo. Tous ont salué cette initiative porteuse d’impact et ont souligné la portée sociale de ce type de réalisation. Pour sa part, le président du club a exprimé une reconnaissance toute particulière au partenaire principal du projet, Majinco, pour sa contribution technique et financière déterminante. Cette entreprise engagée dans la promotion de solutions durables en énergie verte, a démontré, une fois de plus, son attachement aux valeurs de responsabilité sociétale.
« Ce forage est bien plus qu’une infrastructure, c’est un symbole de solidarité, d’espoir et d’engagement envers notre jeunesse », a affirmé Jeannot Rakotonirina. Et d’ajouter que « ce projet est également un acte de foi envers l’avenir de nos enfants ». L’inauguration a marqué également la clôture officielle du mandat 2024-2025 de Jeannot Rakotonirina à la présidence du club. La passation a eu lieu le 21 juin 2025. Le président élu, Rina Robson, a pris officiellement ses fonctions le 1er juillet 2025 pour un mandat d’un an, dans un esprit de continuité, d’innovation et de service.
Fermeture définitive du Canal Olympia à partir du 13 juillet.
Fermeture définitive du Canal Olympia à partir du 13 juillet.
Après six belles années avec les cinéphiles, la salle Canal Olympia arrêtera définitivement ses activités à partir du 13 juillet 2025. De nombreuses personnes ont exprimé leur tristesse en découvrant la nouvelle publiée sur la page Facebook de Canal Olympia. En effet, cet espace est considéré comme l’un des rares établissements culturels modernes à Antananarivo. La présence de Canal Olympia avait ravivé l’intérêt du public pour le cinéma, même si les projections de films y étaient peu nombreuses et peu fréquentes.
Le CHU Anosiala programme une opération de circoncision gratuite pendant deux jours.
Le CHU Anosiala programme une opération de circoncision gratuite pendant deux jours.
Dans le cadre de la célébration de son 10e anniversaire, le Centre hospitalier universitaire (CHU) Anosiala organisera ce jour et demain une campagne de circoncision gratuite. Le service chirurgie de cet établissement hospitalier assurera le bon déroulement de cette campagne. Les 19 et 20 juin 2025, le CHU Anosiala a fêté comme il se doit ses 10 années d’existence. L’évènement a été marqué par des journées portes-ouvertes, l’accueil de la 24ème mission médicale chinoise, la remise de certificats de reconnaissance aux anciens dirigeants et au personnel ayant servi 10 ans, l’inauguration d’une stèle commémorative pour marquer cette décennie d’engagement et l’ouverture de terrains de basket et de pétanque pour promouvoir le bien-être. Plusieurs évènements sont encore à venir pour marquer cet anniversaire.
L’application de la taxation de 20% sur les intérêts des crédits engendrera, sur les marchés financiers, un risque de taux que la Banque centrale pourrait avoir du mal à neutraliser.
L’application de la taxation de 20% sur les intérêts des crédits engendrera, sur les marchés financiers, un risque de taux que la Banque centrale pourrait avoir du mal à neutraliser.
L’application de la TVA sur les intérêts bancaires inquiète les acteurs économiques, qui redoutent des effets dévastateurs sur la consommation, l’investissement et la viabilité des projets dans un contexte déjà fragile.
Il s’agit d’une évidence pour les professionnels de la finance : les impacts d’une politique de resserrement, quelle qu’elle soit, se répercutent toujours sur l’ensemble de l’économie nationale. Pour les opérateurs économiques, l’application d’une TVA de 20% sur les intérêts des crédits pourrait déclencher des répercussions en chaîne inquiétantes sur l’économie malgache. Si la Direction générale des impôts (DGI) appelle les banques à patienter en attendant un communiqué officiel précisant les modalités d’application de cette nouvelle mesure, les opérateurs économiques, eux, redoutent déjà les répercussions en chaîne.
Taxe déguisée
De son côté, le ministère de l’Économie et des Finances (MEF) affirme que la taxe sera payée par les banques, non par les clients. Mais dans la pratique, la TVA, même déguisée, finit par se répercuter sur les factures, augmentant indirectement le coût des crédits pour les emprunteurs. Même sur le marché des biens et services, les entreprises reconnaissent que la TVA est bel et bien une taxe sur la consommation collectée par le vendeur. Bref, dans un contexte où le financement par crédit est devenu le moteur de nombreux projets, cette taxe risque de faire vaciller tout un pan de l’économie. Dans le monde rural, les producteurs qui recourent au crédit grâce aux programmes d’inclusion financière de l’État pourraient voir leurs charges augmenter, compromettant leurs cycles de production. Dans les villes, les petites et moyennes entreprises déjà fragilisées par un environnement des affaires incertain, pourraient reporter ou annuler leurs projets, faute de trésorerie suffisante pour absorber la hausse des coûts de financement.
Les informels favorisés
Pour les grandes entreprises, l’impact attendu est encore plus lourd. Un président de Groupe opérant dans le secteur immobilier nous a confié ses inquiétudes. « Notre projet immobilier actuel dépasse la centaine de milliards d’ariary, essentiellement financé par crédit. Avec des intérêts déjà élevés, cette TVA de 20% risque de paralyser notre trésorerie et remettre en question la viabilité du projet », a-t-il expliqué. Ces propos illustrent la peur d’un effet d’entraînement : un projet retardé ou annulé freine les emplois, bloque les sous-traitants et réduit l’activité dans plusieurs secteurs. Le MEF justifie cette mesure en parlant de la fin d’exonération fiscale, et non d’une nouvelle taxe, dans le but d’augmenter les recettes publiques. Mais en ciblant les acteurs formels, l’administration fiscale accentue la pression sur ceux qui se conforment aux règles, alors que plus de 80% de l’économie reste dans l’informel, touchant en partie les services financiers. Cette situation alimente un cercle vicieux : des entrepreneurs refusent de se formaliser, par crainte de taxes imprévues et de redressements fiscaux quasi systématiques, tandis que ceux déjà formels risquent de ralentir leur activité, aggravant la fragilité économique du pays.
Risque de désillusion
En augmentant le coût des crédits, la TVA sur les intérêts pourrait décourager la consommation et l’investissement, freinant la dynamique économique à tous les niveaux. Ce ralentissement risque, à terme, de réduire les recettes fiscales que l’État espère augmenter, illustrant le risque d’un effet domino qui pourrait s’étendre bien au-delà du secteur bancaire, et toucher l’ensemble de l’économie malgache.
Une grande première dans les annales de l’histoire de Madagascar grâce au nouveau titre remporté pour cette année 2025.
En effet, la Grande île a été élue meilleure destination d’aventure de l’Océan Indien 2025 suite aux votes des voyageurs et experts du tourisme dans le cadre du World Travel Awards. Pour les passionnés d’aventure en quête d’authenticité, Madagascar est la promesse d’un voyage inoubliable, où chaque découverte révèle un nouvel horizon sauvage et fascinant. En outre, cette reconnaissance reflète parfaitement la particularité de la Grande île en tant que destination à part entière tout en renforçant sa visibilité à l’échelle internationale. A titre d’illustration, les touristes peuvent pratiquer des randonnées au cœur de la nature sauvage. Outre la découverte de la biodiversité exceptionnelle du pays, qualifiée de nature cinq étoiles, les activités de plongée permettent de contempler les différents animaux aquatiques ainsi que les fonds marins, sans oublier des road trips inoubliables à travers des paysages authentiques et variés.
Expérience unique
Ce n’est pas tout ! Les passionnés du tourisme d’aventure peuvent effectuer des sauts en parachute pour avoir une vue aérienne de la beauté de la destination. Escalader les Tsingy de Bemaraha, classés patrimoine mondial de l’UNESCO, constitue également un des grands défis pour les voyageurs choisissant la destination Madagascar, sans compter l’escapade en canyoning. Les amateurs et les professionnels du kitesurf venant des quatre coins du monde s’intéressent également à la Grande île grâce à sa potentialité favorable à ce genre d’activité nautique. Nombreux sont les voyageurs internationaux qui témoignent que chaque aventure est une expérience unique marquant leur séjour en terre malgache inoubliable. Hormis le titre remporté par Madagascar en tant que meilleure destination d’aventure lors de ce World Travel Awards, Andilana Beach Resort a également été élue meilleure station balnéaire de l’Océan Indien, et ce, pour la 10e année consécutive.
La population mise sur le partenariat pour le développement avec Base Toliara.
La population mise sur le partenariat pour le développement avec Base Toliara.
Les employés de Base Toliara et les populations des communes directement concernées par le projet dans le district de Toliara II ont célébré ensemble le 65ᵉ anniversaire de la proclamation de l’indépendance de Madagascar avec tous les Malgaches.
Une occasion saisie par les habitants de Belalanda, Maromiandra, Tsianisiha et Ankilimaliniky tout comme ceux de la commune urbaine de Toliara de réaffirmer leur soutien indéfectible au projet Base Toliara, tout en souhaitant l’essor social et économique que l’exploitation d’ilménite à Ranobe est censée apporter.
Grande première
Dans la commune urbaine de Toliara I, les employés de Base Toliara ont pris part, pour la première fois, au défilé officiel. « Nous sommes heureux de participer à cette célébration historique du 65ème anniversaire de la proclamation de l’indépendance de Madagascar. C’est la première fois que nous y participons depuis la suspension du projet et nous en sommes vraiment reconnaissants », a déclaré Stella Tealongo, administratrice du système santé, sécurité et bien-être.Pour Magloire Mamelona, surintendant sécurité, la présence de la compagnie sur le podium national résonne comme un engagement citoyen : « Base Toliara est une société malgache qui entend développer la région Atsimo Andrefana et tout Madagascar. Cela illustre parfaitement le thème : “patriotisme au service du développement”. », a-t-il lancé. Le développement socio-économique est attendu par les communautés locales qui en ont soif et ne s’en cachaient pas durant cette célébration, comme l’a annoncé Guy Laurent Ramanankamonjy – responsable communication de Base Toliara : « Si la grande équipe de Base Toliara participe à ce défilé à Toliara I, toutes les nombreuses associations au niveau des quatre autres communes vont afficher leur soutien inébranlable au projet. »
Travail
A Tsianisiha, l’optimisme est aussi de mise et la population espère que plus aucun obstacle ne stoppera le train en marche. Et ce ne sont évidemment pas les employés de Base Toliara ni les habitants qui seront un frein au développement. « Les infrastructures et les actions sociales menées jusqu’à présent ne sont que le début ; nous demandons à ce qu’elles se poursuivent », a indiqué Lucien, premier adjoint au maire de Tsianisiha.Dans la commune d’Ankilimalinike,où le chômage pèse lourdement, ce sont les jeunes et les jeunes femmes qui réclament du travail « Contrairement à d’autres associations, Base Toliara nous fait avancer. Nous attendons qu’elle remédie au chômage local », déclare Natalia Hovaline, représentante des femmes d’Ankilimalinike. A Maromiandra, tout le monde est prêt pour le développement : après des années d’attente, et « depuis toujours, nous collaborons avec la compagnie. La population est reconnaissante et veut que les choses s’accélèrent», affirme Kapaïky Félix, maire de Maromiandra.Dans lacommune de Belalanda, la population se dit reconnaissante de sa coopération avec Base Toliara.« Nous, maires, ne nous attendons pas à être récompensés pour nos actions en faveur du développement. Tout ce dont nous avons besoin, c’est que Base Toliara poursuive ses actions. Nous plaçons beaucoup d’espoir dans la collaboration avec la société pour le développement de notre commune. Constructions d’infrastructures durables, embellissement de la commune : les actions vont bon train et nous sommes confiants », a souligné Raherisoa, maire de Belalanda.
La capitale du pays Betsileo est désormais considérée comme une ville pilote en matière de développement. Trois jours. C’est la durée du séjour du président Andry Rajoelina et son épouse Mialy Rajoelina à Fianarantsoa. La durée de ce déplacement démontre notre amour pour la Région Haute Matsiatra, a déclaré d’emblée le Chef de l’Etat à son arrivée à l’aéroport de Beravina. La capitale du pays Betsileo est désormais considérée comme une ville pilote en matière de développement. Plusieurs projets d’envergure y ont été construits. Durant cette visite, le locataire d’Iavoloha inaugurera plusieurs zava-bita. En l’occurrence l’Hôpital manarapenitra et le Commissariat de police, ainsi que le bureau du ministère de la Population à Alakamisy Itenina, le bureau de la Commune à Alakamisy Ambohimaha, le dortoir des étudiants à l’université d’Andrainjato Fianarantsoa, et l’Hôpital manarapenitra à Ambohimahasoa. Demain, le président Andry Rajoelina aura un grand rendez-vous avec la population de la Région Haute Matsiatra lors de l’inauguration du coliseum nouvellement construit à Ambatomena. Lors de cette occasion, les partisans du Volomboasary prévoient de réaliser une véritable démonstration de force. À souligner aussi que des actions sociales figurent à l’ordre du jour de ce déplacement présidentiel à Fianara. Route nationale n°7. Plusieurs décisions de grande importance concernant le développement socio-économique de la Région Haute Matsiatra ont été prises durant le Conseil des ministres décentralisé qui s’est tenu hier à l’Hôtel des Finances de Fianarantsoa. Parmi elles figurent la réhabilitation de la route nationale numéro 7 depuis Ambohimahasoa jusqu’à Toliara, particulièrement la tronçon Sakaraha – Andranovory. Un budget de 27 265 000 000 ariary sera alloué à ce projet. Le Président Andry Rajoelina a aussi ordonné la réhabilitation de toutes les routes dans le centre-ville de la capitale du Betsileo, notamment la portion Ankazondrano – Andrainjato. Ce projet sera financé par le Fonds routier à hauteur de 700 000 000 ariary. Dans le domaine de la lutte contre l’insécurité et afin de mettre un coup d’arrêt aux attaques des dahalo, il serait question de la mise en place d’une Base Opérationnelle Avancée dans le District d’Isandra. Par ailleurs, le Conseil des ministres a aussi donné son aval pour la finalisation du tribunal d’Ambatofinandrahana et l’électrification de la prison de Volamena. Fianarantsoa ne sera pas non plus en reste par rapport aux projets de construction de logements sociaux. Si l’on se réfère à la loi de finances 2025, la ville bénéficiera de 2 immeubles de 20 appartements. La réhabilitation du marché d’Anjoma et de diverses voies urbaines, la construction du marché de gros à Besorohitra, ainsi que l’aménagement du Bord de Kianjasoa seront aussi réalisés dans le cadre du programme PADEVE.
Le ministre, Benjamin Alexis Rakotomandimby, était à la tête de la délégation malgache au Palais des Nations à Genève.
Le ministre, Benjamin Alexis Rakotomandimby, était à la tête de la délégation malgache au Palais des Nations à Genève.
Le ministre de la Justice, Benjamin Alexis Rakotomandimby, a conduit la délégation malgache à Genève à l’occasion de l’adoption du document final de l’Examen Périodique Universel (EPU) de Madagascar.
86% de taux d’acceptation
Madagascar a accepté 204 recommandations sur les 235 qui lui ont été adressées. « Ce taux d’acceptation de près de 86% témoigne de la bonne volonté et de la participation active de mon pays à l’Examen Périodique Universel (EPU) », a fait remarquer dans sa déclaration conclusive, le ministre de la Justice Benjamin Alexis Rakotomandimby, chef de la délégation malgache à la 59e session du Conseil des Droits de l’Homme au Palais des Nations à Genève.
Soutien de Madagascar
Dans sa déclaration liminaire, il a fait savoir que « les recommandations qui ont reçu le soutien de Madagascar concernent, entre autres, l’allocation des ressources à la Commission nationale indépendante des droits de l’Homme, la modification de la responsabilité pénale à 14 ans, la liberté d’expression et de réunion pacifique, la protection des journalistes, des défenseurs des droits de l’Homme et d’autres acteurs de la société civile dans l’exercice de leur travail légitime, la révision de la loi relative au mariage et aux régimes matrimoniaux pour supprimer les exceptions sur l’âge à 18 ans, la gratuité de l’éducation primaire, l’égalité entre hommes et femmes, l’abrogation du mémorandum n°2023-862 qui interdit les filles mariées de poursuivre leurs études après une grossesse, la représentation des femmes, la promotion de leur autonomisation socio-économique, la prévention des violences sexuelles et des violences basées sur le genre, l’interdiction des châtiments corporels dans toutes les circonstances, l’adoption de la politique nationale pour l’inclusion et l’autonomie des personnes en situation de handicap, la réforme de la loi n°97-044 et l’amélioration des services fournis aux réfugiés et aux demandeurs d’asile ».
Priorités nationales
Benjamin Alexis Rakotomandimby d’exposer que l’acceptation de ces recommandations est fondée sur la capacité du gouvernement de les mettre en œuvre, compte tenu du fait qu’elles concernent des programmes et activités déjà entreprises ou en cours. « Certaines recommandations figurent parmi les engagements souscrits par Madagascar lors des précédents EPU et d’autres sont déjà mentionnées dans la Constitution malgache et dans d’autres législations nationales en vigueur ». S’agissant des 10 recommandations notées, le chef de la délégation malgache d’expliquer qu’ « elles n’ont pas bénéficié du soutien du gouvernement en raison, soit de leur inadéquation avec le cadre juridique et le contexte socio-politique au plan national, soit de leur caractère non urgent par rapport aux priorités nationales ».
Code pénal – Us et coutumes
Concernant les recommandations visant la ratification ou l’adhésion aux instruments internationaux, le ministre indique que « le gouvernement estime, que pour l’instant, les efforts se concentrent sur la mise en œuvre des obligations conventionnelles découlant de la ratification des principaux instruments juridiques relatifs aux droits de l’Homme ». Touchant « maux » de la recommandation visant la dépénalisation de l’interruption volontaire de la grossesse, le ministre de la Justice de rappeler qu’ « à Madagascar, l’avortement constitue une infraction réprimée par le code pénal malagasy ». Pour ce qui est de la non-adhésion à la recommandation relative au mariage gay ou entre personnes de même sexe, le Garde des Sceaux de reconnaître qu’ « une prise de mesure y afférente par le gouvernement est, pour l’instant, extrêmement difficile car les us et coutumes malagasy ne permettent pas cette pratique et il ne semble pas qu’il y ait actuellement un changement de l’opinion publique en la matière ».
Progrès intervenus
Depuis l’examen en janvier, des progrès sont intervenus, a-t-il noté. Et de citer notamment « l’adoption de la Stratégie Nationale de Lutte contre la Corruption 2025-2030 et son décret d’application ; l’adoption de textes législatifs ayant trait aux droits de l’Homme tels que la loi sur la lutte contre la migration irrégulière, la loi sur les infractions foncières, la loi sur la protection des personnes atteintes d’albinisme ; le renouvellement des 11 membres de la Commission Nationale des Droits de l’Homme pour un nouveau mandat de 4 ans ; l’amélioration des conditions carcérales ; l’intensification des efforts sur la mise en place de la justice de proximité à travers la construction de 6 Tribunaux de Première Instance en 2025 ».
Document adopté
Le document final de l’EPU de Madagascar présenté au Palais des Nations à Genève, a été adopté par les Etats membres des Nations Unies. « Madagascar reste convaincu que l’Examen Périodique Universel (EPU) constitue un outil essentiel pour renforcer la coopération entre Etats et promouvoir une culture de transparence et de progrès partagé dans le domaine des droits de l’Homme », a déclaré le chef de la délégation malgache. Et ce, à l’issue de sa présentation qui a été votée par consensus. Sans voix contre.
Le parti Tiako i Madagasikara souffle, ce jour, sa 23ème bougie.
Le parti Tiako i Madagasikara souffle, ce jour, sa 23ème bougie.
Le Tiako i Madagasikara veut faire une démonstration d’une vitalité politiqueavec deux événements qui devraient marquer la célébration de son 23e anniversaire.
Le parti Tiako i Madagasikara (TIM) souffle une bougie de plus cette fin de semaine. Comme chaque année, les partisans du parti, fondé par l’ancien président Marc Ravalomanana célèbrent l’anniversaire de leur formation politique, vendredi 4 et samedi 5 juillet. Les festivités seront marquées par plusieurs activités dans les différentes régions du pays pour permettre aux militants de participer, même à distance, à ce moment symbolique. Le point d’orgue de cette célébration reste toutefois le grand rassemblement prévu ce samedi au Magro Behoririka, à Antananarivo.
Réelle force politique
Un atelier réunissant l’ensemble des membres et sympathisants du TIM est également prévu ce vendredi, en guise de prélude à l’événement principal. Le Secrétaire général du TIM, Rina Randriamasinoro, a tenu à souligner la portée de ces événements. « L’objectif est de montrer que le TIM est un parti toujours actif, impliqué dans les affaires nationales, en constante évolution et qui demeure une réelle force politique dans le pays », a-t-il déclaré. Concernant l’organisation de la manifestation au Magro, Rina Randriamasinoro a précisé qu’il ne s’agit nullement d’un rassemblement populaire ou d’une manifestation publique. « C’est une activité interne au parti, organisée dans un lieu clos et privé. Il n’y a donc aucune raison de l’interdire », a-t-il martelé.
Nostalgie
Le Secrétaire général a, par ailleurs, mis en avant la régularité administrative du TIM. « Le parti respecte la loi en vigueur. Nous avons renouvelé notre statut et déposé notre rapport d’activités auprès du ministère de l’Intérieur », a-t-il affirmé. Face aux critiques, il a répliqué que « l’anniversaire du TIM ne devrait pas être considéré comme un problème dans un pays qui fait déjà face à de nombreuses difficultés ». Et d’ajouter, non sans un brin de nostalgie, « Sous le règne du TIM, Madagascar était bien classé au niveau mondial avec une performance économique notable et une croissance significative du PIB ». Enfin, Rina Randriamasinoro a insisté sur le fait que « la vie partisane ne nécessite pas l’autorisation du préfet, puisqu’il ne s’agit pas d’une manifestation politique ni d’une déclaration publique ».