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mercredi, juillet 9, 2025
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Pentathlon moderne : Une discipline émergente à Madagascar

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La fédération malgache de pentathlon moderne, présente au Salon national des sports.
La fédération malgache de pentathlon moderne, présente au Salon national des sports.

À Madagascar, le pentathlon moderne, discipline olympique combinant natation, escrime, tir au pistolet laser, parkour d’obstacles et course à pied, gagne peu à peu du terrain. Depuis 2017, environ 200 athlètes, répartis dans les ligues d’Analamanga, d’Itasy et de Vakinankaratra, s’adonnent à cette pratique exigeante, qui allie polyvalence et endurance. Lors du dernier Salon international des sports à Mahamasina, la Fédération malgache de pentathlon moderne a marqué les esprits. « Comme tout le monde, nous sommes représentés durant ce salon avec pour objectif de faire de la prospection, de faire rayonner la discipline et de montrer à tous qu’elle existe à Madagascar », a déclaré Nathalie Randriamalala, présidente de la fédération. Une vitrine précieuse pour promouvoir ce sport encore méconnu sur l’île.

Pour structurer et dynamiser la discipline, l’instance nationale prépare activement un championnat régional et national en septembre. Cet événement servira de tremplin pour sélectionner l’équipe nationale qui représentera Madagascar au championnat d’Afrique, prévu en décembre en Afrique du Sud. Une ambition claire : porter haut les couleurs malgaches sur la scène continentale. Avec ces initiatives, le pentathlon moderne malgache s’affirme comme une discipline en plein essor, portée par une fédération déterminée à la faire briller.

Heriniaina Samson

Stade Elgeco Plus : Dérapage du président de la FMF 

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Tanà : Roalahy manao fanamiana polisy manery mandoa vola

En plein match, le président de la Fédération malgache de football (FMF), Alfred Andriamanampisoa, est descendu sur la pelouse pour participer à une bagarre, allant jusqu’à frapper un joueur. Un acte inqualifiable qui soulève une question fondamentale : comment celui qui est censé être le garant de l’éthique sportive peut-il en être le principal fossoyeur ?

Une image affligeante, des questions pesantes et une sanction internationale qui pend au nez du football malgache. La scène qui s’est déroulée le 19 juin dernier au stade Elgeco Plus dépasse l’entendement.Le football malgache a touché le fond ce 19 juin. Alors que le match se jouait à la 81e minute opposant Elgeco Plus à MAMA FC. La tension était palpable, comme souvent lors de ces matchs à fort enjeu. Mais ce qui aurait dû rester une simple altercation entre joueurs, comme il en existe des dizaines, s’est transformée en un spectacle navrant. Une bagarre générale éclate, le jeu est interrompu, et contre toute attente, le président de la FMF, Alfred Andriamanampisoa, quitte la tribune pour entrer sur l’aire de jeu.

Non pas pour calmer les esprits, rôle que sa fonction lui impose, mais pour se joindre à la mêlée. Les vidéos, qui ont depuis fait le tour des réseaux sociaux et dont l’authenticité n’est plus à prouver, sont accablantes. On y voit distinctement le premier responsable du football national participer activement à l’échauffourée et asséner un coup à un joueur de l’équipe adverse. La scène est surréaliste, l’image est désastreuse.

Confusion

Au-delà de la violence du geste, c’est le conflit d’intérêts flagrant qui choque. En agissant de la sorte, Alfred Andriamanampisoa a démontré son incapacité totale à séparer sa fonction de président de la FMF, qui exige une neutralité et une exemplarité absolues, et son statut de président du club d’Elgeco Plus. Il n’a pas agi en tant que père de la grande famille du football malgache, mais comme un simple dirigeant de club emporté par la passion et, visiblement, par une perte totale de contrôle.

Comment peut-on exiger des joueurs, des arbitres et des supporters qu’ils fassent preuve de fair-play quand le sommet de la pyramide offre un tel contre-exemple ? Cet incident anéantit toute la crédibilité de l’instance fédérale et de son dirigeant. 

Sanctions

Si la commission de discipline nationale est directement concernée, il est certain que l’affaire ne restera pas sans suite au niveau international. Les statuts et le code d’éthique de la Confédération Africaine de Football (CAF) et de la FIFA sont extrêmement stricts concernant le comportement des officiels. Le fait de porter atteinte à l’intégrité et à l’image du football est l’une des infractions les plus graves.

Les sanctions possibles sont nombreuses et peuvent être très lourdes. Elles vont d’une amende substantielle à une suspension de plusieurs mois, voire de plusieurs années, de toute activité liée au football, que ce soit sur le plan national ou international. Dans les cas les plus extrêmes, une radiation à vie peut être prononcée. La CAF et la FIFA ne peuvent tolérer qu’un président de fédération se comporte de la sorte. L’heure n’est plus aux explications de circonstance, mais à la prise de responsabilité. Le football malgache, déjà en proie à de nombreuses difficultés, n’avait pas besoin de cette humiliation supplémentaire. La balle est désormais dans le camp des instances disciplinaires, dont on attend une décision ferme et exemplaire pour sauver ce qui peut encore l’être de l’honneur du football national.

T.H

Expression : Madagascar à sens unique

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À part les petits incidents qui ont été plus ou moins gérés par les forces de l’ordre et les autorités locales dans les zones reculées, la célébration de la fête de l’indépendance s’est déroulée comme prévu dans tout le pays. Les malgaches ont retrouvé le sourire pendant une semaine. La question « sommes-nous réellement indépendants» était toutefois remise à la table de débat sur les ondes. La réponse varie selon la position de celui qui argumente. D’autres s’inquiètent, « où allons-nous» Il paraît qu’un énorme brouillard couvre le chemin de Madagascar. En vérité, le pays est dans l’impasse. Sans parler de la pauvreté gangrènant la société, les compatriotes ne semblent plus avoir la force pour avancer. Aucun slogan n’éveille leur conscience nationale. Ô combien de domiciles n’ont plus le temps de dresser un drapeau? Pourtant, des campagnes sensibilisations ont été menées par les intendants de différentes régions. « C’est le seul moyen pour dire aux représentants du pouvoir que nous avons ras-le-bol, car nous ne pouvons plus manifester. Nous avons plus le temps de brandir des pancartes ou des banderoles dans la rue», explique Ferndiand Mandimby, un sociologue activiste natif de la Sofia. D’autre part, cette réaction est due à la méconnaissance de l’histoire. Non seulement celle-ci est instrumentalisée par les dirigeants, la population s’en désintéresse. « le passé c’est le passé», disent-ils. Pourtant, ce passé omit leur rattrape. Donc, les choses se répètent de la même manière… Par ailleurs, l’expression, « le retour de l’indépendance», a été inculquée dans l’esprit ces dix dernières années. En réalité, la nation malgache est née pendant la colonisation, l’époque durant laquelle les Masikoro, les Antakarana, les merina, les Bezanozano et différents groupes humains existant sur la Grande-île étaient enfin conscients qu’ils partageaient la même peine. Tandis qu’avant 1896, ils avaient leurs royaumes, leur propre structure sociale ainsi que leur mœurs. Sous un autre angle, le «Royaume Malgache» n’a pas conquis tous le pays. Et jusqu’ici cet héritage persiste!  

Iss Heridiny

L’espoir d’une trêve qui se dessine

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Tanà : Roalahy manao fanamiana polisy manery mandoa vola

Le président américain, après avoir été l’artisan de l’arrêt des hostilités entre Israël et l’Iran, veut continuer sur sa lancée. Il désire la conclusion d’un accord de paix entre l’État hébreu et le Hamas aussi vite que possible. Pour cela, il exerce une très forte pression sur le gouvernement Netanyahou et il n’hésite pas à voler au secours du Premier ministre qui est convoqué par la justice pour trois affaires. Il dit qu’il ne tolérera pas la poursuite du procès intenté à ce dernier. Un report de sa comparution a été accordé par les autorités judiciaires. Dans le même temps, Tsahal se préparerait à une opération militaire d’envergure dans la bande de Gaza.

L’espoir d’une trêve qui se dessine

Le porte-parole de l’armée israélienne avait lancé le week-end dernier un appel aux habitants du Nord de Gaza pour qu’ils évacuent le nord du territoire car une opération importante se préparait. Il précisait qu’elle avait pour but  « d’éradiquer les cellules terroristes de la partie nord du territoire ». Le matraquage a eu lieu et Tsahal a affirmé « qu’un vaste réseau du Hamas, le plus vaste mis à jour depuis dix ans, a été démantelé à Hébron ». Ce succès revendiqué par le gouvernement israélien ne peut pas masquer la reprise des manifestations des parents d’otages exigeant le retour de leurs proches retenus par le Hamas. Ils sont plus que jamais encouragés par l’arrêt rapide du conflit entre Israël et l’Iran. Ils se demandent pourquoi cela n’est pas possible dans la bande de Gaza. Le président Donald Trump pousse plus que jamais à la conclusion d’un accord entre l’État hébreu et l’organisation palestinienne. Des tractations ont lieu en coulisse et on dit que le président turc Erdogan est l’un des organisateurs. Les perspectives de paix sont donc maintenant ouvertes. Les conditions semblent réunies pour qu’une trêve soit conclue et qu’elle débouche enfin sur le règlement de ce conflit.

Patrice RABE

Madagascar sous les étoiles : L’astronomie à l’honneur en juillet 

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Tanà : Roalahy manao fanamiana polisy manery mandoa vola

Le Festival « Madagascar sous les étoiles », le festival d’astronomie de Madagascar, fait son retour à l’IFM pour une troisième édition. 

Ce festival est organisé en partenariat avec l’association Haikintana – Astronomy et la Société Astronomique de France et se tiendra sur trois jours, en fin de semaine.

Pour la première fois, le festival devient national et rayonne simultanément dans quatre villes,  notamment à Antananarivo, Antsirabe, Antsiranana et Mahajanga, du 4 au 6 juillet prochain. 

Au programme, des conférences scientifiques de haut niveau parmi lesquelles une conférence intitulée « Un siècle de révolution en astronomie, et demain ? » entre autres. Cette conférence qui aura lieu le 5 juillet à l’IFM verra l’intervention de Jean-Philippe Uzan, physicien théoricien spécialiste de la gravitation qui est actuellement le directeur de recherche au CNRS et chercheur à l’Institut d’astrophysique de Paris ainsi que celle d’Abdelkarim Boskri, docteur en astrophysique et optique instrumentale, diplômé de l’Université Cadi Ayyad. Par ailleurs, des ateliers pédagogiques, des sessions d’observations du ciel au télescope sont prévues, d’autant plus que le Soleil et la Lune seront au rendez-vous. Il y aura également des projections de films, des astro-quiz et du théâtre scientifique pour petits et grands,  un programme riche et diversifié, ouvert à tous.

Hanitra Andria 

Ils ont fait le buzz… : « Okuri-ashi-barai » social

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Tanà : Roalahy manao fanamiana polisy manery mandoa vola

Dans le lexique du karaté, il y a l’« okuri-ashi-barai ». Un type de balayage spectaculaire, pouvant causer des dégâts (blessures et fractures) souvent dangereux à un combattant. D’une certaine manière, l’annonce de l’application à partir du 1er juillet de la TVA à 20% sur les intérêts de prêts bancaires a été un « okuri-ashi-barai » pour les clients des banques primaires telles que BNI, BOA, BRED, ou BMOI entre autres. La population a une connaissance générale des établissements bancaires en activité à Madagascar. Cette application de la loi des finances 2025, donc votée au Parlement par des députés, a enflammé les réseaux sociaux, notamment Facebook, ce week-end. Et les réactions ne se sont pas faites attendre. « Si cette loi a été votée, cela veut dire que la majorité a accepté, il n’y a pas d’excuse, c’est comme tuer le peuple », s’indigne Andry Tahina Haridzery. « Vous êtes perdues les banques, personne ne contractera plus de prêt », envisage à chaud, apparemment, Rija Ralaikoa. « C’est notre salaire qui vous paie, cher pouvoir, c’est notre sueur, mais vous ne faites que nous plumer », ajoute Ary Voara Randrianantoandro. Des milliers de réactions similaires ont été publiées par des comptes authentifiés, pas des trolls (faux comptes ou mercenaires numériques) qui cherchent à relativiser ou à minimiser cette décision économique. Ce qui veut dire que l’opinion, dans sa majorité, est contre cette nouvelle mesure. Il n’y a pas d’autres explications, pas de compréhension biaisée ou bancale. Tout le monde a capté que ce sont les intérêts qui sont taxés de 20%, pas le montant emprunté. Cette taxation est loin de réjouir les contribuables. En France, des experts économiques reconnus par les « think-tank » et les médias spécialisés conscientisent le contribuable français sur cet état de fait. Chez ces spécialistes financiers, la logique est simple : la multiplication des taxes sur le peuple est le signe d’un État ultra-endetté. La situation semble grave car aucun impact réel et significatif dû à une hausse des taxations n’est perçu dans le pays notamment sur l’état général des routes, la couverture santé, la sécurité dans les villes, le coût de la vie, etc. Récemment le chef du gouvernement français a déclaré que son pays était en faillite. À Madagascar, rares sont ceux qui mesurent concrètement l’usage du crédit bancaire par les ménages, notamment pour financer la rentrée scolaire, les vacances, les cérémonies traditionnelles comme les circoncisions d’hiver, ou encore les activités agricoles. Les transporteurs urbains et nationaux, les petites entreprises de services informatiques, ou encore les épiceries, ont également recours aux prêts bancaires. Personne n’ira vérifier les tensions déjà dans ces familles avec la situation actuelle, alors ajouter cette taxe à 20%. Dans de nombreux quartiers populaires, des témoignages signalent une précarisation extrême poussant certains jeunes à la prostitution. Ces lycéennes et lycéens sont contraints de décharger quelque peu les parents. L’exode rural accroît l’insécurité dans les cités urbaines. Nombreux sont les suspects arrêtés dans les quartiers de concentration de la migration rurale à Tananarive ces derniers temps. Toutes les vies comptent : ce sont ces emprunteurs qui permettent à l’économie malgache de se maintenir à flot. 

Maminirina Rado

Antalaha : Nouveau cas d’intoxication alimentaire

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La préparation d’une mayonnaise maison doit se faire dans le respect d’un certain nombre de conditions, notamment l’hygiène et la qualité des ingrédients utilisés.
La préparation d’une mayonnaise maison doit se faire dans le respect d’un certain nombre de conditions, notamment l’hygiène et la qualité des ingrédients utilisés.

Cette fois, c’est la mayonnaise qui est à l’origine de l’intoxication. Un autre cas d’intoxication alimentaire collectif a été rapporté, hier. Survenu à Antalaha, région SAVA, ce nouveau cas concerne cinq personnes d’une même famille, victimes d’intoxication alimentaire après avoir consommé de la mayonnaise maison le 28 juin 2025. Quatre personnes sont prises en charge au CHRDII d’Antalaha, gratuitement, souligne le médecin chef en poste dans ce centre hospitalier de référence de district, tandis que la cinquième victime, travaillant à Sambava, y est prise en charge. Aucun décès n’a été rapporté dans le cadre de ce nouveau cas d’intoxication alimentaire collective. 

Hanitra R.

BEPC, CFA et BEP : Premier jour sans incident majeur

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Grande affluence au centre d’examen au lycée Ampefiloha, avant le début de la première épreuve de la journée.
Grande affluence au centre d’examen au lycée Ampefiloha, avant le début de la première épreuve de la journée.

Les candidats au Brevet d’études du premier cycle (BEPC) dans l’éducation nationale ont débuté leur semaine d’examen, hier, tout comme les candidats au Brevet d’études professionnelles (BEP) et ceux du CFA (Certificat de fin d’apprentissage) dans l’enseignement technique. 

Semaine de vérité pour les 299 312 candidats inscrits au BEPC. Les candidats ont rejoint, hier matin, premier jour de cet examen, les 9 000 salles d’examen réparties dans 1 072 centres d’examen existants sur l’ensemble du territoire national. Les deux premières épreuves sont maintenant derrière eux : l’épreuve de Malagasy dans la matinée et celle de SVT (Science de la Vie et de la Terre) l’après-midi. La ministre de l’Education nationale a effectué, hier matin, une visite au centre d’examen au CEG Tanjombato, et a lancé officiellement le début des épreuves du BEPC, non sans avoir souligné que les dispositions ont été prises afin que cet examen se déroule sans accroc. Pour rappel, la session 2024 a été quelque peu perturbée par les questions de fuite de sujets ayant causé des retards dans le début des épreuves dans plusieurs centres d’examen. 

Calendriers

Cette année, le premier jour de l’examen s’est déroulé sans incident majeur, hormis quelques oublis de convocation, rapidement résolus et n’ont généralement pas empêché les candidats concernés de passer les épreuves. Ce jour, les candidats auront à affronter les épreuves de Mathématiques et de Français. Au troisième jour, place aux épreuves d’Histoire-Géographie et de Physique-Chimie et enfin, le quatrième jour, l’épreuve de langue vivante : Anglais ou Allemand. 

Les calendriers des deux examens relevant de l’enseignement technique coïncident également avec celui du BEPC. Il s’agit du Brevet d’études professionnelles (BEP) qui s’étalera sur quatre jours (du 30 juin au 3 juillet) et du Certificat de fin d’études (CFA) qui durera trois jours (du 30 juin au 2 juillet 2025).  

Hanitra R.

Direction générale de la Météorologie : Le Centre Opérationnel des prévisions hydrométéorologiques fait peau neuve

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Une réhabilitation et modernisation signées Projet de Développement Urbain Intégré et de Résilience du Grand Antananarivo (PRODUIR). Le Centre Opérationnel des prévisions hydrométéorologiques de la Direction Générale de la Météorologie affiche un renouveau. L’état critique dans lequel se trouvait le centre appartient désormais à l’histoire ancienne. En effet, avant les travaux de réhabilitation, le bâtiment était vétuste et l’ensemble des infrastructures se trouvait dans un mauvais état.
« Les équipements étaient également insuffisants. L’état de connectivité avec le système mondial de télécommunication de l’OMM s’était largement dégradé. En conséquence, les données disponibles, les produits et autres informations utiles aux activités du centre de prévision étaient très limitées », a-t-on fait savoir en marge de la cérémonie d’inauguration du nouveau bâti à Ampasampito, hier. Les travaux, d’une durée de cinq mois, ont consisté en la réhabilitation et l’extension du bâtiment PREVI ainsi que du bâtiment abritant le local technique du centre.

Perspective

Pour Ramonjavelo Valéry, Ministre des Transports et de la Météorologie : « … Le centre a pour mission de répondre à l’urgence. Il devient le cœur battant de notre système national d’alerte précoce capable… ». En effet, les prévisions hydrométéorologiques sont fondamentales, surtout pour un pays victime des effets du changement climatique (bien que non pollueur) comme Madagascar. La gestion des risques et des catastrophes en amont nécessite de disposer de données et d’informations à jour et fiables sur les conditions météorologiques. Ces travaux de modernisation et de réhabilitation du centre opérationnel de la DGM améliorent la sécurité, la santé, le confort et l’efficacité de l’ensemble des activités opérationnelles du service météorologique national. Ce qui contribue ainsi au renforcement de la résilience des communautés.

Comme l’a souligné Atou Seck, Représentant Résident de la Banque mondiale à Madagascar :
« La météo peut être un acteur crucial pour la sauvegarde, mais aussi pour le développement, parce que si l’on ne prévoit pas bien, il sera difficile de sauver ce qui existe. Si les infrastructures sont détruites, leur reconstruction sera plus difficile. »

José Belalahy

Inclusion financière : BNI et MasterCard main dans la main 

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Proposer à ses clients des solutions de paiement modernes, sécurisées et accessibles. C’est dans cet esprit que se base le partenariat entre BNI Madagascar et MasterCard. Comme l’a indiqué Shomika Luchum, Directeur de Mastercard Océan Indien : « Avec la BNI, nous ne lançons pas simplement un produit. Nous consolidons une alliance stratégique au service de l’inclusion financière et de l’ouverture de Madagascar à l’économie mondiale ».

Concrètement, cette collaboration consiste au lancement d’une nouvelle gamme de cartes bancaires innovantes qui « donne accès à une expérience client enrichie incluant des avantages exclusifs négociés localement avec des partenaires dans l’hôtellerie, la restauration, le bien-être, le high-tech, ou encore la grande distribution. » À l’international, les détenteurs bénéficient des offres globales Mastercard : remises sur la location de véhicules, réservations d’hôtels, accès à des programmes de fidélité et services premium. Cette collaboration s’inscrit dans une relation de longue date, initiée il y a plus de 30 ans. 

José Belalahy