Le secrétaire d’État américain, Marco Rubio, qui assiste en ce moment au sommet de l’ASEAN a déclaré que son homologue russe Lavrov lui avait présenté une nouvelle idée sur l’Ukraine. Les échanges entre les deux ministres ont été, selon ce dernier, « substantiels et francs ». Mais pour le moment, aucun véritable progrès n’a été constaté dans l’évolution de la situation sur le dossier russo-ukrainien. Un nombre important de missiles a encore été envoyé sur les villes ukrainiennes durant ces derniers jours. Le président américain a, selon son secrétaire d’État, exprimé sa frustration et sa déception face au manque de progrès vers la paix en Ukraine.
Aucune évolution sur le dossier russo-ukrainien
« Nous allons devoir envoyer plus d’armes défensives aux ukrainiens », avait déclaré le président américain alors qu’il se déclarait mécontent de l’attitude du président russe. La réponse du porte-parole de ce dernier a été, on ne peut plus claire : « cela favorise clairement la poursuite des hostilités ». Le président Zelensky a, quant à lui, exprimé sa reconnaissance à son homologue américain qui a parlé de l’envoi probable de systèmes de défense anti aérienne Patriot. Il a affirmé qu’il y avait maintenant des déclarations et des décisions politiques nécessaires et qu’il fallait maintenant les mettre en œuvre pour protéger la population de son pays. Le président français Emmanuel Macron, lors de sa visite d’État à Londres, a dit que les Européens n’abandonneraient jamais l’Ukraine et qu’ils se battraient jusqu’au bout pour obtenir un cessez-le-feu et entamer des négociations afin de construire une paix durable. Le ministre français des Affaires étrangères soutient que l’Europe, en coordination avec les sénateurs américains, s’apprête à prendre les sanctions les plus lourdes contre la Russie après les frappes de ces derniers jours. Voilà où on en est aujourd’hui et on voit que la situation est encore très tendue. Aucune évolution n’est constatée.
« F1: The Movie », quand le cinéma passe en pole position. Produit par Lewis Hamilton, F1: The movie ne se contente pas de raconter la course, il la fait ressentir. Pour l’histoire, Sonny Hayes était le prodige de la F1 des années 90 jusqu’à son terrible accident. Trente ans plus tard, devenu un pilote indépendant, il est contacté par Ruben Cervantes, patron d’une écurie en faillite qui le convainc de revenir pour sauver l’équipe et prouver qu’il est toujours le meilleur. Aux côtés de Joshua Pearce, diamant brut prêt à devenir le numéro 1, Sonny réalise vite qu’en F1, son coéquipier est aussi son plus grand rival, que le danger est partout et qu’il risque de tout perdre. Réalisé par Joseph Kosinski, le film propulse Brad Pitt et Damson Idris au cœur de la piste, dans une immersion totale, validée par un vrai champion. Actuellement chez Cinepax Ambodivona, le public vibrera à chaque virage.
Des manifestations artistiques et des conférences-débats sur les jeux et sports traditionnels se sont tenues à l’IFM Antananarivo du 8 au 10 juillet dernier. 11 érudits et spécialistes de différents domaines ont participé à cet événement d’envergure.
« Transmettre, ce n’est pas briller. C’est brûler pour éclairer les autres…Avoir l’opportunité de partager ce que je sais, ce que j’ignore encore, et ce que je soupçonne à peine… avec mes cadets, mes pairs, mes maîtres, reste l’un des rares privilèges qui me réchauffent sans flatter mon ego », a exprimé avec émotion l’un des panélistes, l’artiste de qualité, Cerveau Kotoson.
Par ailleurs, ce genre de manifestation permet à l’assistance de mieux connaître la tradition en générale, en l’occurrence le sixième art et l’art martial du pays. « En tant que participant, je pense que les organisateurs ont su bien matérialiser ce qu’est un « regards croisés ». A travers leurs domaines respectifs, les différentes interventions et présentations ont fait office de transmission. Les présentations théoriques prennent forme à travers les prestations et la projection, rendant l’ensemble multidisciplinaire », a confié le jeune historien Alex Andriamahefa.
Ces deux dernières décennies, les deux disciplines mentionnées précédemment s’imposent de plus en plus. Les jeunes s’y attellent dans l’idée de redécouvrir le patrimoine immatériel légué par les aïeux. Les expressions traditionnelles, bien qu’elle passe inaperçue, font partie du quotidien des Malgaches. Non seulement elle est en perpétuel mouvement, mais elle se transmet… Entre souvenir et avenir, l’art des ancêtres, quoiqu’il soit en mutation, a une base solide. Et cette base a été évoquée dans le documentaire Domboeza projeté hier. Réalisé par le cinéaste Geoffrey Gaspard, produit par Koezy company, le film illustre des fanôrolahy – combattants passionnés valorisant leur culture. Cet attachement émotionnel éprouve un sentiment d’appartenance. Mais, il n’y avait pas que le morengy et la danse. Le diamanga, le savika ont également été des thèmes proposés par le Dr Allain Razakatiana Darmond, Parfait A. Rakotonindriana, Fitiavana Anjara Andriatsarafara et Nirina Barinaonarivelo.
Photomosaïque de la grille de fouilles de l'épave de Nossa Senhora do Cabo montrant la structure inférieure de la coque
Photomosaïque de la grille de fouilles de l’épave de Nossa Senhora do Cabo montrant la structure inférieure de la coque
En réponse à l’article portant sur les « Fouilles archéologiques : Découverte contestée au large de Madagascar », paru dans Midi Madagasikara le 7 juillet dernier, le cofondateur de l’ONG Center for the Historical Shipwreck Preservation inc.,(CHSP), Brandon Clifford, l’un des auteurs de l’article publié sur la découverte de l’épave Nossa Senhora do Cabo au large de Madagascar, a tenu à exercer son droit de réponse, face aux propos de Dr Jean Soulat qui a contesté la véracité de leur découverte. Le co-auteur étant Mark Agostini, PHD et MA en Anthropologie et en archéologie de l’Université de BROWN, dont « les déclarations diffamatoires et mensongères ont gravement porté atteinte à sa réputation personnelle et professionnelle », souligne-t-il.
Brandon Clifford tient à revenir sur les faits : « Plus de 25 ans de recherches approfondies dont 15 ans sur terrain, suivi de travaux poussés en archives et analyses des artefacts en laboratoire, ont conduit à la conclusion et à la publication des résultats. »
Toujours en étroite collaboration avec l’Etat Malgache qui a toujours la primeur des résultats, et non des universités étrangères, puisque ce serait contraire aux accords. Les permis ultérieurs se sont confortés en contrat de partenariat en bonne et due forme et exclusive en 2012 avec les droits et devoirs de chaque partie. » Nous restons en contact, en discussions et en pourparlers permanents avec les autorités malgaches jusqu’à ce jour « , ajoute-t-il.
Les fouilles ont été réalisées avec des techniques affutées, selon Brandon Clifford : « En 2000, Nous avons découvert plusieurs sites de naufrages de navires. Les expéditions ultérieures se sont concentrées sur les études approfondies utilisant des techniques de pointe tel que le sonar à balayage, manométrie, profilage du fond marin etc… Notre dernière expédition sur site a eu lieu en 2015 avec plus de précision sur les données, qui nous a permis d’émettre l’hypothèse de la véracité du Cabo. »
Effectivement, ils ont dû arrêter les fouilles après cela. « Pour des raisons éminemment géopolitiques, notre présence sur site a pris fin, avec contestation bien évidemment. Mais nous avons respecté la décision des autorités malgaches de l’époque » , précise-t-il.
Cependant, leurs études d’archives et analyses en laboratoires continuent en permanence en raison des intérêts scientifiques mondiales et des bénéfices pour la population malgache du projet dans son ensemble.
« En tant que scientifique, nous sommes toujours dans de constantes réserves. Les recherches interdisciplinaires en cours et les analyses continuels vont permettre de conforter l’hypothèse », tient-il à remarquer.
Brandon Clifford souligne que les sites qui ont publié sur cette découverte sont reconnus pour leur sérieux et leur rigueur en matière de publication scientifique. Il s’agit de Wreck Watch magazine et de Live science et Science & Vie.
« Par ailleurs, nous répondons aussi au Dr Soulat qui parle beaucoup de bannissement à notre encontre », poursuit Brandon Clifford. « Il se targue d’être le directeur de fouille à Sainte Marie depuis 2022, ayant repris les recherches après le passage -furtif de 2 jours, de l’Unesco. Et pourtant une missive d’interdiction a été envoyée par la MCC pour son équipe en 2022, mais une intervention a eu lieu. L’interdiction a été levée au grand regret des autorités locales, c’est ainsi que le Dr Soulat a pu travailler », explique-t-il.
En 2024, un constat d’huissier a eu lieu lors de leur fouille et leurs méthodes douteuses à Sainte Marie.
Une décision de suspension (Décision n° 009/2025/MCC) fixant les mesures de préservation du patrimoine culturel subaquatique sur tout le territoire de la République de Madagascar signée par la ministre de la Communication et de la Culture est sortie le 8 juillet dernier, un jour après la publication de l’article de contestation de Dr Soulat. Elle réaffirme la suspension de la délivrance de toutes nouvelles demandes d’autorisation de fouilles et annule l’exécution des autorisations de fouilles délivrées antérieurement.
« Cette lettre met fin aux allégations fausses et à toutes arrogances de la part du Dr Soulat », conclut Brandon Clifford.
Toutefois, il tient à féliciter le Dr Soulat et son équipe pour leur dévouement, dont « les études ont contribué à la compréhension du riche et complexe patrimoine maritime de l’île Sainte-Marie et de son importance pour l’identité culturelle du peuple de Madagascar ».
« Nous attendons avec sérénité la levée de suspension pour les fouilles. Entre-temps, nous nous focalisons sur l’imminence et l’urgence de la réhabilitation du musée BETIA, déjà entamée par nos soins en 2015, et le mettre au standard international, vu le nombre d’objets précieux qui s’y trouvent ».
Et il y a beaucoup à faire dans cette optique, notamment la participation à la mise en place d’une commission indépendante pour le suivi et l’accompagnement du projet dans son ensemble dans le cadre d’un partenariat public-privé.
Ce projet vise la préservation du patrimoine et le renforcement des capacités muséales à travers l’éducation, la formation et la professionnalisation. Le projet a aussi pour objectif l’amélioration de la capacité financière du musée, le développement de l’infrastructure technologique et l’équipement de conservation, sans oublier la formation des membres de la communauté pour la sauvegarde des artefacts récupérés, entre autres. « L’embellissement du musée et de sa devanture immédiate (port, piscine et jardin) par nos soins fera rayonner l’inscription de l’église d’Ambodifotatra, qui est en cours pour être inscrite au patrimoine mondial », termine-t-il.
Toujours dans le ton des grandes vacances, les soirées s’enchaînent. Ce soir, cap sur le Piment Café Behoririka avec Jeneraly en tête d’affiche. Le groupe propose des titres intemporels inspirés du quotidien avec cette touche piquante et malicieuse. Une escapade nocturne pour les amateurs de rock et de textes.
La Teinturerie : Soirée Zaöto groove
Le Zaöto groove, c’est un mélange de sons modernes coloriés de la personnalité de chaque membre du groupe. Il a un genre et un rythme de musique qui lui sont propres, dus à son vécu. Il se base sur les rythmiques de la musique traditionnelle du nord-ouest de Madagascar. Avec une cadence qui puise son originalité au cœur de la terre, ce dernier nous emmène vers une autre facette de la musique traditionnelle. C’est ce soir à La Teinturerie Ampasanimalo.
Le Sunset By Ravazo : Soirée Revy Mahaleo Taranaka
Pour Mahaleo, la relève est assurée. Un mélange de genres de musiques et de générations. Toujours cette force de leur texte, des chansons sans chichis et une désinvolture qu’ont leurs aînés en abordant des sujets souvent sérieux voire même fâcheux et tabous parfois. Rendez-vous des amateurs au Sunset By Ravazo Betsizaraina Ambohimangakely.
L’espoir de tous les Malgaches se retrouve chez Mikahely pour le concours « America’s next top hit maker » 2025
L’espoir de tous les Malgaches se retrouve chez Mikahely pour le concours « America’s next top hit maker » 2025
L’aventure continue et l’objectif se montre maintenant à l’horizon pour Mikahely dans le concours « America’s next top hit maker » aux États–Unis. En effet, grâce à un élan de solidarité des Malgaches du monde entier, d’Europe, d’Asie, des Amériques, d’Afrique, d’Océanie et bien sûr de Madagascar, l’artiste s’est hissé en quart de finale, après avoir remporté la première place de la phase précédente. Sa chanson « Veloma anao jaly » a été le fer de lance de cette marche en avant du fils de Tamatave et de Studio Feo, une pépinière des grandes stars de Madagascar dans le Grand Port. Ce morceau a été composé et arrangé en collaboration avec Dada Ravalison, installé en Belgique. Pour cette nouvelle étape, Michaël Rakoto Razafy dans le civil et Mikahely pour la scène, compte encore sur cet élan malgache international. Ce génial parolier et compositeur est l’archétype du lien entre terroir et musique du monde, ouvert sur les autres horizons. Il compte le basesa, le hosika et tout ce que l’Est peut offrir en rythmes et genres dans sa musique. Installé depuis 2017 à Vermont aux États–Unis, où il y a une communauté historique d’origine malgache établie depuis des siècles, Mikahely confirme tout son talent malgré les frontières. Il fait partie de cette génération dorée, avec son compère Davis, de la musique malgache, créative, attachée aux racines et compositeurs géniaux. Les internautes malgaches de tous bords peuvent voter pour ce digne représentant de Madagascar sur le lien dans le site web de « America’s next top hit maker ».
Dans les régions reculées de Madagascar, le système de santé s’appuie sur l’énergie solaire pour garantir son bon fonctionnement. Les initiatives menées dans le cadre du projet LEAD, financé par la Banque mondiale, ont permis d’électrifier via l’énergie solaire 500 centres de santé de base répartis dans toutes les régions.
L’accès aux vaccins en milieu rural demeure un défi majeur dans un pays confronté à un faible taux d’électrification et où plusieurs zones sont très enclavées. L’énergie solaire est une solution salvatrice pour les millions de Malgaches vivant dans ces zones. Notamment, quand elle garantit le bon fonctionnement des centres de santé de base qui offrent des services essentiels aux mères et aux enfants. Pour pallier les difficultés relatives à l’accès à l’électricité et surtout à l’accès aux vaccins, l’usage des réfrigérateurs solaires se déploie progressivement dans le pays. Ce qui apporte une réponse concrète aux enjeux de conservation de la chaîne de froid. Fonctionnant à l’énergie solaire, ces équipements permettent de stocker les vaccins à une température constante.
Nécessité
Répondant aux normes internationales, ces réfrigérateurs peuvent assurer leur rôle pendant 72 heures en cas de coupure d’électricité. En assurant la stabilité thermique nécessaire, les réfrigérateurs solaires évitent les pertes de vaccins et garantissent l’efficacité des campagnes de vaccination contre des maladies comme la rougeole, la polio ou la tuberculose. Plus de 97% des centres de santé de base (2 880 établissements) en seraient actuellement équipés. Des impacts tangibles du recours à ce genre d’équipement sont déjà répertoriés et communiqués. Dans plusieurs districts reculés de l’Atsimo-Andrefana, Melaky ou encore de la Sava, les centres de santé communautaires enregistrent une amélioration significative de la couverture vaccinale. Face aux défis logistiques du territoire, de tels équipements représentent un levier essentiel de renforcement de l’équité sanitaire et de la résilience du système de santé dans sa globalité.
La Journée mondiale de la population célébrée ce jour met en avant le thème « Donner aux jeunes les moyens de bâtir la famille de leur choix dans un monde juste et plein d’espoir ». Ce choix thématique souligne une réalité préoccupante : le rapport mondial sur la population révèle que l’accès à la planification familiale et aux services de santé reproductive restent insuffisants, entravés par des obstacles économiques, culturels, un manque de maturité sociale et des lacunes dans les soins de santé sexuelle. Ces facteurs impactent directement la régulation des naissances et le développement harmonieux des familles. Face à ce constat, l’éducation des jeunes apparaît comme la solution clé pour leur permettre de faire des choix éclairés et dignes en matière de sexualité. « Une éducation « vivante et aimante » est essentielle pour les guider vers un avenir juste et plein d’espoir, favorisant ainsi l’amélioration de la vie familiale sur le long terme », selon Aurélie Razanajato, ministre de la Population et des Solidarités. À Madagascar, cette vision s’inscrit pleinement dans la Politique Générale de l’État, qui place l’être humain et la vision de développement du Président au cœur de ses priorités. Pour faire connaître ses actions et responsabilités, le ministère organisera des portes ouvertes dans les 24 régions du pays, en collaboration avec les acteurs du développement humain. Ces événements permettront de sensibiliser le public et de renforcer les partenariats en faveur du bien-être de la population.
Une coupure de la circulation est prévue, ce jour, sur une partie de la route nationale n°2 au niveau du PK 61 jusqu’au PK 63+500 entre Manjakandriana et Marozevo. En effet, dans le cadre des projets d’entretien périodique de la RNP2, reliant Antananarivo et Toamasina, ce tronçon de route sera coupé momentanément ce jour en raison du tir de mine prévu demain, vendredi 11 juillet 2025 de midi à 13 heures. Une heure d’inaccessibilité du tronçon de route concerné, durant laquelle aucune déviation ne sera mise en place.
Les usagers qui prévoient d’emprunter cet axe de la route nationale, ce jour, devront ainsi prendre en compte cette tranche horaire de la coupure de la circulation, le temps des interventions des techniciens, afin d’éviter la longue attente sur les lieux. Ils sont alors invités à suivre les consignes des responsables présents sur place.
Présentation des appareils de laboratoire de diagnostic médical par Jean Rahodison.
Présentation des appareils de laboratoire de diagnostic médical par Jean Rahodison.
Depuis le mois dernier, des équipements de laboratoire de diagnostic médical de dernière génération ont été déployés dans les hôpitaux publics à travers tout Madagascar. Cette initiative majeure vise à améliorer significativement la santé publique en permettant la réalisation, sur place, de nombreux examens qui nécessitaient auparavant une délocalisation longue et coûteuse à l’étranger.
Un nouveau pas vers la modernisation du système de santé malgache. Des appareils de laboratoire de diagnostic médical ont été acheminés dans les hôpitaux publics depuis le mois dernier. Ce sont des équipements à la fois rapides, fiables et sécurisés adaptés aux besoins des laboratoires en biochimie, hématologie et coagulation. Ces dispositifs de pointe, acquis par l’État malgache, sont de marque Erba, fabriqués en Allemagne. Leur réception officielle a eu lieu hier à Ivandry. « C’est la société Proximed, distributeur exclusif de la marque Erba, qui a remporté l’appel d’offres du ministère de la Santé pour la fourniture de ces équipements de laboratoire, financés par la Banque mondiale pour l’ensemble des structures sanitaires du pays. Parmi les innovations notables, la gazométrie, une première à Madagascar dans les hôpitaux publics, permet de mesurer les concentrations d’oxygène et de dioxyde de carbone dans le sang artériel, et la possibilité de réaliser des électrophorèses, une capacité qui faisait cruellement défaut jusqu’à présent », selon Jean Rahodison, Directeur commercial, Madagascar et Comores de Proximed. Ces équipements de très haute technologie permettront la réalisation de nombreux tests essentiels au diagnostic et au suivi des patients. Afin d’assurer une utilisation optimale de ces nouveaux outils, des formations sont prévues pour le personnel médical et technique, poursuit Jean Rahodison. Sa mission ne se limite pas à la simple vente, la société s’engage également à assurer un service après-vente complet, incluant la formation des utilisateurs et la maintenance des équipements, garantissant ainsi leur pérennité et leur performance.
Partage
Ce lancement symbolise une volonté partagée de renforcer les capacités de diagnostic à Madagascar, grâce à une alliance entre expertise technologique et volonté institutionnelle. Cet événement réunit pendant deux jours des professionnels du secteur médical, des institutions publiques, des experts techniques ainsi que des partenaires internationaux. Cette journée sera marquée par deux tables rondes thématiques organisées pour des sessions réservées sur invitation. Abbott abordera les avancées en matière de diagnostic de précision si Thermofisher Scientific se focalise sur la résistance aux médicaments du VIH.