Cet engin sauve la vie de milliers de paysans dans le Fokontany d’Itaosy et ses environs.
Cet engin sauve la vie de milliers de paysans dans le Fokontany d’Itaosy et ses environs.
Se donner la main pour le développement. Conformément à ce slogan du HVM (Hery Vaovao ho an’i Madagasikara) et dans le cadre de la continuation des actions déjà menées par le parti au pouvoir à l’endroit de ceux qui en ont besoin, une action sociale a été réalisée dans le Fokotany d’Itaosy, district d’Atsimondrano. En effet, le HVM qui a été à l’occasion représenté par son vice-président Jaobarison Randrianarivony, a engagé un engin pour l’entretien d’un canal d’irrigation qui sert plusieurs hectares de rizière dans ce Fokontany et ses environs. L’utilisation de cet engin a permis d’élargir et de réparer en même temps le canal, et ce afin de mieux se préparer à la période de pluie.
Ouverture. D’après le vice-président du HVM, Jaobarison Randrianarivony, l’œuvre sociale réalisée à Itaosy par le parti s’inscrit également dans la mise en œuvre du programme du président Hery Rajaonarimampianina. Ce membre du bureau politique du parti présidentiel a par ailleurs réitéré l’ouverture du HVM à toutes les forces politiques et à toutes les couches sociales sans exception. « Ce qui a été réalisé à Itaosy n’est qu’un début. Madagascar tout entier bénéficiera des actions du parti. », a promis le vice-président du « Hery Vaovao ho an’i Madagasikara ».
Le Grand Open de l’ASUT pour marquer ses 5 ans d’existence, a permis à la triplette du CBT composée de Mamy Patrick, Tita Razakaharisoa et Tojo Rakotomalala de faire une véritable promenade de santé tant les trois hommes ont malmené tous leurs adversaires.
D’abord en demi-finale où ils ont battu presque à plate couture la formation composée par Solofo Rajaonarivony, Irenée Rajaonarison et Bruno Ranzafindrabe sur le score de 13 à 4.
Ensuite en finale où les jeunes Noelson Rahajanirina, Haja Randriamahazo et Haritsiliva Rajarison n’ont pas fait le poids pour céder sur le score incroyable de 2 à 13.
Noelson et ses amis avaient pourtant fait illusion en remportant la demi-finale par 13 à 10 devant l’équipe de Richard Ravelonasolo, Mampionona Solohery et Hery Razafindrabe.
A noter que 48 équipes ont répondu à l’invitation de la section pétanque de l’ASUT.
Chez les dames, Odile et Mihaja ont pris la mesure de Iharantsoa et Haja sur le score de 13 à 2.
Nisehoana vono olona mahatsiravina ny tany Andranovelona Ambatolampy, ny herinandro lasa teo. Tovolahy iray, 16 taona, no novoin’olona tsy fantatra tamin’ny fomba feno habibiana tanteraka, raha ny tatitry ny mpitandro filaminana. Raha ny fantatra mantsy dia nopotsirina tamin’ny vy ny masony roa. Ary ankevitry ny nosoavaliana angamba fa nahitana mangana ny kihony roa, tapaka ihany koa ny ilan-tanany havia. Tsy vitan’izay fa mbola vaky ny lohany. Voalazan’ny loharanom-baovao fa avy amina vatobe natonta tamin’ny lohany no nahatonga izay. Ny harivan’ny sabotsy lasa teo, no hitan’ny olona ny vatana mangatsiakan’ity tovolahy ity, tokony ho 200 metatra niala ny tanàna, tao anaty kirihitr’ala. Raha ny fizahana natao tamin’ny razana dia efa ho roa andro teo no nahafaty ity zazalahy ity. Hatreto dia mbola tsy fantatra mazava ny anton’izao famonoana mahatsiravina izao. Tsy mbola misy olona ahiahiana ho nahavanon-doza ihany koa. Mandeha hatrany ny famotorana ataon’ireo mpitandro filaminana eny an-toerana.
Hery Rajaonarimapianina ne s’est jamais laissé impressionner par les chefs de file politique. Il ne serait pas arrivé au plus haut sommet de l’Etat s’il n’avait pas marqué ses distances. Il est entré dans la compétition électorale, s’il faut le rappeler comme candidat de remplacement de deux médecins, Kolo Roger aujourd’hui Premier ministre et Jules Etienne actuel ministre de l’Industrie qui l’ont présenté. Andry Rajoelina qui avait aussi été écarté de l’élection présidentielle comme les deux médecins ne l’a pas choisi pour le remplacer. C’est seulement lorsque l’intérêt pour le candidat a grandi dans le public et que les déclarations de soutien se sont multipliées que le président de la Transition s’est tourné vers lui. Le Mapar considéré comme la force politique dominante a fini par miser sur Hery Rajaonarimampianina pour la présidentielle. Devenu président de la République, ce dernier refuse les pressions politiques qui l’écartent de la ligne qu’il s’est donnée et de l’indépendance de décision qu’il tient à posséder par rapport aux membres de la classe politique. Andry Rajoelina n’a pu ainsi lui mettre le grappin et s’est marginalisé de lui-même. Le silence qu’il exprime jusqu’à maintenant reflète le fossé qui existe entre les deux hommes.
Au dessus de la mêlée
Le Président de la République n’accepte pas non plus d’être sous la coupe de la mouvance Ravalomanana. Fort des mêmes principes que face au Mapar, il a voulu marquer depuis son avènement au pouvoir qu’il est au dessus de la mêlée. Il ne promet rien à la mouvance qui depuis 2009 réclame le retour de Marc Ravalomanana exilé en Afrique du Sud. Pour ne pas devenir l’otage des pressions, il a toujours déclaré comme sa priorité les 22 millions de Malgaches sans perdre de vue le cas particulier de Ravalomanana. Faut-il rappeler que la mouvance Ravalomanana avait son propre candidat et ne l’a pas soutenu à l’élection présidentielle. Elle fut pourtant l’une des premières sinon la première à annoncer son soutien au nouveau président de la République au lendemain de son élection. Même si le revirement de position a pris de court et surpris le public, la mouvance voulait intégrer sans contrepartie les institutions de la République. Elle a obtenu un siège au gouvernement d’union et est présente à l’Assemblée nationale avec une vingtaine de députés. De retour du sommet Etats- Unis-Afrique, le président Rajaonarimampianina n’a pu que réagir aux propos récents de Marc Ravalomanana qui menace de retirer son soutien et celui de sa mouvance parce que son retour d’exil n’est toujours pas effectif. Le président de la République a bien remarqué que l’exilé d’Afrique du Sud ne tire sur le régime que lorsqu’ il est en déplacement aux Etats-Unis. La réponse fut donc claire. « Ceux qui sont aux Etats-Unis ne lui appartiennent pas ». Il faut se rendre à l’évidence que c’est maintenant grâce à Hery Rajaonarimampianina que les relations diplomatiques et de coopération repartent sur de bonnes bases entre les deux nations.
A Tanà, le Bac s’est déroulé en toute quiétude. (Photo Yvon Ram)
A Tanà, le Bac s’est déroulé en toute quiétude. (Photo Yvon Ram)
9 404 candidats ont commencé hier les épreuves du baccalauréat technique. Répartis dans 3 centres d’examen à Antananarivo, ils se sont rendus aux salles d’examen en toute sérénité. Seul hic à Mahajanga, où la grève a eu un incident sur les examens.
On en parle peu, et pourtant, ils sont plus de 9 000 à avoir préparé leurs semaines dans le trac pour faire face aux épreuves du baccalauréat technique. Ils, ce sont les candidats au baccalauréat, du moins, ceux qui ne sont pas en grève. Car le limogeage du Pr Rabesa Zafera, président de l’université de Mahajanga, a eu des incidences sur le déroulement du baccalauréat technique sur place. Résultat, les épreuves seront reportées pour la fin de la semaine, avec de nouveaux sujets puisqu’ils ne pourront de toute façon plus traiter les mêmes sujets que leurs amis.
Alors que les candidats du baccalauréat général commencent à compter les jours, ceux du Bac Technique ont commencé hier avec entre autre au programme l’hydraulique. Et oui car les matières sont totalement orientées vers les filières d’ingénierie pour plus tard. Un secteur porteur pourtant peu prisé par les élèves. Car le nombre de candidats à ce baccalauréat technique a encore baissé de 5 %. D’ailleurs, 9 404 candidats se sont inscrits pour ce baccalauréat, à Antananarivo, ils sont répartis dans 3 centres d’examen. Plutôt peu par rapport au nombre de candidats au baccalauréat général.
Filière porteuse. A Madagascar, les candidats au baccalauréat technique sont nettement moins nombreux par rapport aux séries plus générales (A2) qui permettent d’entrer plus facilement dans les universités et les institutions supérieures privées. Et pourtant, la filière technique est un secteur qui pourvoit des ingénieurs, très talentueux en ce qui concerne Madagascar, qui peuvent apporter des touches importantes dans le secteur de l’industrie, et même des services, grâce à l’avènement d’internet. D’ailleurs, dans un pays comme Madagascar, où les jeunes constituent une grande majorité de la population, et où la main d’œuvre est encore abondante, il est judicieux de pousser cette filière technique pour que les jeunes puissent créer et innover.
En attendant, les 9 404 candidats continuent leur raid pour faire face à leurs épreuves. De leurs côtés, les familles les soutiennent du mieux qu’elles peuvent, en leur apportant leurs mets favoris, ou encore en restant à leurs côtés jusqu’à la fin des épreuves. Ensuite, place aux vacances, enfin !
Ils sont une dizaine à avoir gagné des lots offerts par la marque Ariel à l’occasion du tirage au sort qui s’est déroulé vendredi dernier au Sicma Ankorondrano, représentant officiel des produits Procter and Gamble. Les jeux ont été organisés dans les grandes et moyennes surfaces Shoprite, et dans les enseignes Score. Ils ont alors remporté des cartons de savon Ariel, et une machine à lever Topwash pour ceux qui ont gagné la tombola. Il s’agit de Rasamimanana Hanitriniaina, Rakotovelo Volamino Eliane, Randriamanarivo Hery Lala, Ralaison Haingo Lalaina, Razanamiadana Marie Jeanne, Rakotoarijaona Richard, Sahondra, Lock Meng Béatrice et Randriamialy Hoby et Ratefiarivololona Raymonde pour les gros lots. La société Sicma compte poursuivre ces jeux tombola, et prévoit même de le faire dans les autres villes.
Un million d’Euros. C’est le coût d’investissement alloué par la société Hydelec pour la construction d’une nouvelle centrale hydro-électrique d’une puissance de 280 KW à Tsarazaza dans la commune rurale de Fandriana. Le ministre de l’Energie, Fienena Richard s’est rendu sur place pour constater l’évolution des travaux de construction qui s’achéveront d’ici la fin de l’année. « Fandriana ne connaîtra plus ainsi de délestage. Quant au retour d’investissement pour une telle installation, ce sera de 25 ans », a-t-il expliqué.
Augmenter les tarifs. Notons que Fandriana compte actuellement 900 abonnés. Le nombre de ces clients va s’accroître à plus de 1 000 abonnés étant donné que la demande en attente sera satisfaite avec l’opérationnalisation de la nouvelle centrale hydro-électrique. Une centrale thermique assure en ce moment l’alimentation en électricité de la commune. Augmenter les tarifs de l’électricité s’avère impossible pour la société Hydelec compte tenu du contexte socio-économique du pays. Les tarifs appliqués sont ceux de l’hydro-électricité, soit de 622 Ar/KWh au lieu de 1 500 Ariary/KWh. Par contre, ce fournisseur d’énergie doit rationner la production électrique pour que chaque abonné en bénéficie 5 heures par jour.
Surproduction. Quant à la société privée JIRAFI (Jiro sy Ranon’ny Fisakana) exploitant une centrale hydro-électrique à Fandriana, elle approvisionne en électricité trois communes, à savoir, Sahamadio, Milamaina et Fiadanana. Sa production est de 160KW alors que les besoins de ces communes ne sont que de 30KW. La JIRAFI alimentait en énergie Fandriana mais faute de respect du cahier de charge, elle s’est retirée. Le ministre de tutelle a ainsi évoqué qu’une étude sera effectuée pour pouvoir répartir cette surproduction dans d’autres fokontany. Par ailleurs, il était à Ambositra pour visiter la centrale thermique de la Jirama sur place. Cette ville ne connaît pas de délestage. Les machines sont bien entretenues et la centrale dispose suffisamment de pièces de rechange.
Le président Hery Rajaonarimampianina a court-circuité le projet du FFKM et celui du groupe d’Antanimena.
Il est temps que le président Hery Rajaonarimampianina dévoile son plan de réconciliation avant qu’il ne soit trop tard.
C’est moi qui mène la réconciliation nationale. Cette déclaration faite par le président de la République Hery Rajaonarimampianina à son retour du Sommet Etats-Unis-Afrique compromet le processus de réconciliation nationale à peine relancé par le FFKM. Visiblement, le locataire d’Ambohitsorohitra chamboule le schéma concocté par le Conseil œcuménique des églises chrétiennes de Madagascar qui n’a eu de cesse de se réunir avant le départ pour les Etats-Unis du président Hery Rajaonarimampianina. La question qui se pose est la suivante : Comment le président Hery Rajaonarimampianina, l’un des personnalités politiques à réconcilier au même titre que Marc Ravalomanana, Didier Ratsiraka, Zafy Albert et Andry Rajoelina, pourra-t-il mener cette réconciliation nationale ? Lors de son arrivée à l’aéroport d’Ivato samedi matin, le locataire d’Ambohitsorohitra a même déclaré qu’il avait déjà des idées précises sur ce que devrait être cette réconciliation nationale. Dans ce cas, le président Hery Rajaonarimampianina sera à la fois juge et partie.
De nouveau dans l’impasse. S’il faut la caution du président de la République à ce processus de réconciliation nationale étant donné que certaines choses auraient besoin de son aval pour pouvoir avancer, il faut trouver un schéma qui permettrait de l’impliquer davantage dans le processus. On peut s’attendre à ce que le chef de l’Etat propose son plan de réconciliation au FFKM, une institution considérée jusqu’ici comme neutre, qui serait en charge de sa mise en œuvre. Ce qui est cependant sûr, c’est que le Conseil Œcuménique des églises chrétiennes de Madagascar a déjà son plan. Un plan axé notamment sur la tenue du Sommet à cinq. En tout cas, l’opinion publique s’impatiente de connaître le plan de réconciliation que le président Hery Rajaonarimampianina envisage de réaliser. Pour certains observateurs, il est plus que jamais temps que le chef de l’Etat s’y mette, vu les menaces de troubles sociaux constatées ces derniers temps. Quoi qu’il en soit, le processus de réconciliation nationale relancé par les dirigeants religieux semble être de nouveau dans l’impasse. La bonne volonté du président Hery Rajaonarimampianina suffirait à débloquer la situation.
R. Eugène
Le président Hery Rajaonarimampianina a court-circuité le projet du FFKM et celui du groupe d’Antanimena.
La Cité des Fleurs a de nouveau été secouée par la déflagration des grenades lacrymogènes, hier. Des arrestations ont été opérées par les forces de l’ordre. En tout, neuf personnes ont été interpellées, étudiants, personnel administratif de l’université et simples citoyens. Six hommes et deux femmes. Une personne est blessée, selon les sources. Vers la fin de l’après-midi, elles sont toujours dans les locaux des forces de l’ordre à des fins d’enquête, selon le commandant de la gendarmerie de la Région Boeny, le colonel Richard Ramaroson.
Tôt hier lundi, des partisans du président de l’Université de Mahajanga Rabesa Zafera Antoine étaient descendus dans la rue pour dire non à son limogeage suite à une décision du conseil des ministres du samedi 9 août. Ils étaient plusieurs dizaines à brandir des banderoles, traversant la ville pour enfin tenir un meeting devant le Cathédrale de Mahajanga Be. Mis au courant, des éléments de l’Emmo-Reg arrivent sur le lieu pour négocier leur dispersion afin de parer à d’éventuels débordements. Au bout de plusieurs minutes de négociation, les grévistes campaient sur leur position. Et c’est ensuite qu’ils ont été dispersés à coup de grenades lacrymogènes. S’ensuivent des interpellations plus ou moins musclées. Les échauffourées ont duré plus de 90 minutes, selon les informations recueillies sur place.
Face à ce “sakoroka » une réunion d’urgence s’est tenue entre les divers responsables de la Région et de l’université. Car outre cette manif des pro-Zafera, les candidats aux examens du bac technique n’ont pas eu accès à leurs salles d’examen. A l’issue de cette rencontre, il a été décidé que les épreuves débuteront ce jour. Un report s’impose toutefois, vendredi les candidats sont invités à terminer le concours par là où ils devraient commencer. Incessamment, un nouveau sujet d’examen sera acheminé via la capitale.
Une tendance à la baisse du cours mondial du coton est observée en ce moment.
Une tendance à la baisse du cours mondial du coton est observée en ce moment.
Le cours mondial du coton connaît une tendance à la baisse comme dans les années précédentes. L’Etat doit ainsi intervenir avec l’appui des bailleurs de fonds pour assurer un développement durable de cette filière.
Une anarchie est observée au niveau de la filière coton. Deux sociétés asiatiques qui y opèrent ne respectent même pas le système du paysannat. En effet, elles achètent la production de ces paysans en collectant le coton dans la nuit alors que ceux-ci ont déjà conclu un contrat avec des opérateurs locaux, témoignent les victimes de ce genre d’infraction. Ces derniers ont pourtant investi durant la période de culture sous forme d’avance à la récolte. Nous avons ainsi approché le fondateur et le patron de Dramco SARL, en la personne de Dramsy Nizar, qui a une grande expérience dans le domaine du coton, pour demander son opinion sur l’avenir de la filière. Cet opérateur a d’ailleurs investi dans la relance de la culture de coton via le système paysannat depuis 1998-1999.
Echec. « Avant la privatisation de la société Hasyma, je suis intervenu auprès du ministère de tutelle et de la Banque Mondiale qu’il fallait d’abord régler le paiement des arriérés de salaires des employés de Hasyma ainsi que de la vente de la production de coton des paysans. Une subvention a été ainsi accordée par cette institution de Bretton Woods, pour ce faire. Ensuite, j’ai proposé au vu de cette privatisation, une mise en place d’une agence de coton où le personnel très expérimenté de Hasyma aurait continué à jouer le rôle de facilitateur pour tous les acteurs dans la filière coton. Malheureusement, cela n’a pas été fait », a-t-il exprimé. Cet opérateur a également suggéré une vente de gré à gré à une société cotonnière capable de développer durablement la culture de coton dans le pays, en l’occurrence, la société Ivoire Coton. « Pourtant, Dagris a été l’adjudicataire tout en sachant que c’était une société d’Etat française qui devrait être privatisée dans les six mois à venir », a-t-il révélé. D’où, la présence de la société Geocoton à Madagascar pour travailler dans les sites de Hasyma. Mais celle-ci s’est retirée suite à la crise politique survenue à Madagascar depuis 2009. La production de coton des paysans n’a pas ensuite trouvé d’acheteur. « Finalement, cette opération de privatisation de la Hasyma était un échec. Ce qui a, au contraire, entraîné une désorganisation totale de la filière », a avancé Dramsy Nizar.
Concurrence déloyale. Le FMI et la Banque Mondiale ont imposé à l’Etat la privatisation des sociétés d’Etat comme conditionnalités. Maintenant, « on se retrouve devant un Goliath, une société nationale chinoise plus puissante, qui remplace notre société nationale malgache. Nous, les opérateurs privés locaux nous sentons de ce fait lésés face à ces entreprises nationales chinoises soutenues pleinement par leur Etat. J’appelle cela une concurrence déloyale. Elles viennent, entre autres, de recevoir des subventions d’une valeur de plusieurs millions de dollars. Et encore, elles imposent par-dessus le marché un prix plafond en défaveur de nos paysans », a-t-il dénoncé. Par ailleurs, cet opérateur a également proposé avant la privatisation, une subvention pour la recherche comme ce qu’on fait au Burkina Faso, pour développer la recherche sur le coton biotechnologique. « Ce coton n’est pas nocif à la santé humaine car on utilise moins de pesticide. Donc, c’est avantageux pour la santé publique. Cela permet en même temps de réduire notre coût de production », a-t-il soulevé.
Cours mondial. Parlant de Dramco SARL, dont il est le fondateur, c’est une entreprise se spécialisant en matière de production de fibres de coton de qualité ainsi que de l’huile et du savon à base de coton. « Mes obligations de réserve et mes contraintes de temps en tant qu’élu ont contraint à la pleine expansion de l’entreprise. Ensuite, les crises politiques successives n’ont rien arrangé non plus. Aujourd’hui, je consacre pleinement mon temps à assumer mes responsabilités », a avoué Dramsy Nizar. Et suite à la tendance à la baisse actuelle du cours mondial du coton comme ce que l’on a connu en 2003 et 2004, « je fais appel à l’Etat et au gouvernement ainsi qu’aux bailleurs de fonds notamment la Banque Mondiale et l’Union Européenne, pour mettre en place une politique de soutien à la culture de coton pour son développement durable », a-t-il conclu.
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