Le sommet USA-Afrique a été axé, en général, sur l’environnement des affaires pour l’Afrique. A cet effet, les aides américaines pour soutenir l’Afrique s’élèvent à 37 milliards de dollars, dont 33 milliards de dollars seront consacrés à l’électrification du continent, selon la vision du président américain Barack Obama, et 4 milliards pour la santé infantile, à travers les programmes de vaccination et l’approvisionnement en médicaments. Le président américain a expliqué également que le développement durable est le résultat de la bonne gouvernance, de l’Etat de droit et de la bonne marche des Institutions. Concernant l’AGOA, l’accord de libre-échange entre les Etats-Unis et l’Afrique dont l’objectif vise à favoriser l’industrialisation des pays africains. Toujours est-il que plusieurs pays africains réclament la reconduction pour 15 ans. Sur ce point le président américain a répondu, « c’est le Congrès américain qui va trancher ». Notons que c’est le président Barack Obama qui a clôturé officiellement le sommet USA-Afrique et qu’un banquet officiel à la Maison blanche s’est tenu à l’honneur des chefs d’Etat africains.

Recueillis par Dominique R.

Magro Behoririka continue d’accueillir le meeting quotidien des irréductibles de la Mouvance Ravalomanana malgré l’absence d’adhésion de certains dirigeants du TIM. Les orateurs de ces meetings tiennent un langage d’opposants depuis que le passeport diplomatique de l’ancien président Marc Ravalomanana est bloqué au ministère des Affaires Etrangères. Ces derniers temps, des assidus de Magro sollicitent le retour de l’alliance entre Marc Ravalomanana, Didier Ratsiraka et Zafy Albert. Autrement dit, le retour des « Trois Mouvances » est sollicité par les lieutenants des trois anciens présidents. A noter que l’entité « Trois Mouvances » a été mise en place pendant la transition unilatérale d’Andry Rajoelina. Les trois anciens présidents se sont érigés en opposants contre le régime de l’ancien DJ.

Mise à l’épreuve. Depuis sa formation, l’alliance a connu des dures épreuves qui ont abouti à son éclatement. La première était lorsque la Mouvance Ratsiraka a refusé de signer la feuille de route le 17 septembre 2011 au Restaurant « Le Paon d’Or » Ivato. La Mouvance Ravalomanana a bel et bien signé, tandis que la Mouvance Zafy a émis des réserves avant d’apposer sa signature. La deuxième épreuve était lorsque la Mouvance Ravalomanana a intégré les Institutions de la transition issues de la feuille de route tandis que les deux autres Mouvances, ayant voulu être logiques à elles-même, ont boudé. Les Mouvances Ratsiraka et Zafy ont boycotté le gouvernement d’Omer Beriziky (malgré le fait que ce dernier a été proposé au poste du premier ministre par la Mouvance Zafy), le CST et le CT. C’était le deuxième éclatement des « Trois Mouvances ». Et la dernière épreuve était lorsque Hery Rajoanarimampianina a été élu président de la République. Marc Ravalomanana a tout de suite reconnu cette élection, tandis que les deux autres anciens présidents se taisent jusqu’à présent. Pour certains observateurs, il serait difficile pour Ratsiraka et Zafy de pardonner pour la quatrième fois à Marc Ravalomanana qui a ignoré cette alliance quand cela l’a arrangé.

RAJAOFERA Eugène