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mardi, mai 21, 2024
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Partenariat Ministère de  la Justice – Fondation Akbaraly : Du travail pour 50 femmes détenues

Signature de Convention entre la ministre de la Justice et le représentant de la Fondation Akbaraly

Le 22ème étage de la Tour Redland à Ankorondrano a abrité avant-hier la signature d’une convention  de…haut niveau.

Objectifs majeurs

« Mettre en place un programme complet de prévention, de diagnostic et de traitement précoce des cancers du col de l’utérus et du sein. Faciliter la réinsertion professionnelle des femmes détenues en les intégrant dans les centres gérés par la Fondation Akbaraly, en tenant compte d’une part de leurs compétences et profils ; ainsi que des besoins et exigences de la Fondation Akbaraly d’autre part ». Ce sont les deux objectifs majeurs de la Convention signée le 11 avril 2024 entre la Fondation susnommée et le ministère de la Justice. 

Grande première

50 femmes détenues à la maison centrale d’Antanimora vont bénéficier en premier lieu de ce Partenariat Public-Privé (3P), après avoir suivi le programme de formation professionnelle en milieu carcéral mis en place par le ministère de la Justice. Landy Mbolatiana Randriamanantenasoa de souligner que « la signature de cette Convention entre dans le cadre de la politique de l’Etat visant à la réinsertion sociale des détenu(e)s après l’exécution de leurs peines ». Selon la ministre de tutelle, « c’est une grande première dans  l’administration pénitentiaire que des détenues ayant bénéficié d’une formation professionnelle trouvent immédiatement du travail ». Les détenues concernées quittent la prison le matin pour aller travailler et rentrent à Antanimora le soir.

Capital humain

La Convention s’inscrit également dans l’esprit des « trois Andry » du second quinquennat qui entend valoriser le capital humain. Un objectif partagé par la Fondation Akbaraly qui « développe et met en œuvre des projets pilotes durables visant à créer des communautés résilientes dans les pays où elle opère ». Notamment à Madagascar où ses actions ont un impact mesurable et tangible sur les membres les plus vulnérables de la société, en particulier les femmes et les enfants. C’est le cas de cette Convention avec le ministère de la Justice dont la politique pénale ne repose pas uniquement sur la répression mais aussi sur l’amélioration des conditions carcérales, l’humanisation de la détention et la préparation de la réinsertion socio -professionnelle des détenu(e)s.

R.O

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