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samedi, mai 18, 2024
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Pas de nouvelles, bonnes poubelles !

Pendant que ces dames s’arrachent les chignons pour le beau SAM (va), la capitale ploie encore sous des tonnes d’ordures. Qui sera parmi elles la poubelle pour aller danser ?

Plaisanterie mise à part, voyons quel est le problème et quelles solutions apporter ? Dans un pays qui se pilote avec le rétroviseur, on remarque que pendant les périodes « paradisiaques » (avant celles socialistes), la commune de Tana dotait la ville de « point-poubelles » dans plusieurs quartiers. C’étaient des petits bunkers à trappe pour les usagers et des portes d’évacuation pour les éboueurs. Hermétiques, ils n’empiétaient pas sur les trottoirs et encore moins sur la chaussée. Il y en avait suffisamment pour éviter les débordements. Voilà donc l’objectif à ressusciter et comment l’atteindre ? Dans les politiques d’assainissement, on emploie une méthode qui consiste à dresser un plan de l’espace, y mettre les « points source » et enfin tracer un cercle avec comme centre ces derniers. Résultat, on peut connaître la distance parcourue par l’usager de n’importe quel lieu pour être satisfait. Par exemple, à un tel endroit un individu met tant de temps pour se débarrasser de ses ordures. Plus la décharge est éloignée, plus il y a de risque de dépôts sauvages et plus ces points-poubelles vont être submergés.

Si on adopte la même méthode et que l’on compare les plans d’Antananarivo d’il ya 40 ans à celui de maintenant, il y a fort à parier que l’usager mette plus de temps, maintenant qu’avant pour trouver une décharge, tout simplement parce qu’il y en a moins. Le miracle de la corruption est passé par là. Ces espaces normalement destinés au public sont devenus privés et y sont érigées des constructions. Si on superpose les deux plans cités plus haut, on verra les points-poubelles disparus et les nouveaux propriétaires des lieux ayant obtenu indûment un permis de construire et en même temps le corrompu délivreur de l’autorisation. Certains rétorqueront que les faits doivent remonter loin et qu’il y a prescription. Qu’à cela ne tienne, la commune peut et doit déclarer, pour les besoins de nécessité publique, la démolition de ces bâtiments qui ne devraient pas être là et restaurer ces décharges et même en créer d’autres avec comme objectif, par exemple, d’avoir au plus 100 mètres pour tout un chacun pour trouver ou jeter ses poubelles. Aura-t-on la volonté politique de l’effectuer ? Voilà une action énergique ayant un impact immédiat sur la vie du citoyen.

Mickey Ranarivao

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