
Elle émerveille toujours par l’originalité de ses œuvres. A partir de ce jour, Yasmine Fidimalala va orner les murs du Craam avec ses œuvres.
« Parce que nous avons tous des cicatrices, des blessures de guerre, qu’on arbore fièrement. Et parce que le peuple malgache est devenu un jouet pour son gouvernement avec une interminable crise qui nous oblige au ‘adigasy’ pour toujours survivre et s’adapter, se recycler, même si on est cassé. J’ai l’immense honneur de vous convier à mon exposition intitulée Poupée cassée ». C’est de cette manière aussi fracassante que directe qu’Yasmine Fidimalala convie les amoureux de peinture à voir son exposition. Sa dernière réalisation : « Poupée cassée », va effectivement orner les murs de la salle d’exposition du au Craam, à l’Université Ankatso à partir de ce jour. A travers ses tableaux, la jeune femme veut montrer, malgré les problèmes qui submergent le pays, sa fierté d’appartenir à ce pays. « Certains me diront que dans mon pays c’est la merde en ce moment, je le sais et j’en suis consciente, mais je sais que chez moi j’aurai toujours ma place, mon rôle à jouer, mes inspirations ont besoin de Ma terre, ma culture, mes origines et de mes racines ».
Mahetsaka